Tumgik
#La pomme ou L'histoire d'une histoire
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
La pomme ou L'histoire d'une histoire (1965), dir. Charles Matton
2K notes · View notes
profenscene · 3 years
Text
Samedi 6 mars
Tumblr media
Il ne se passe pas un mois sans que, dans divers groupes de conversations entre enseignants ou sur des réseaux sociaux, n'éclatent des polémiques du style "Devons-nous accepter les élèves qui écrivent nénufar ?" "Faut-il enseigner la réforme de l'orthographe de 1990 ?" et j'en passe.
Ma réponse à ces deux questions est un oui franc et massif. Mais force est de constaté que mon avis n'est pas toujours partagé - loin de là - et que les débats sur le sujet sont souvent explosifs.
On pourrait, dans un camp comme dans l'autre, se gausser des opposants, ces boomers coincés dans leurs traditions et ces jeunes arrogants qui pensent que tordre l'orthographe les rend plus pertinents. Mais ici, chez Samovar, on ne se gausse pas ! Enfin si. On se gausse. Mais pas ce soir.
Ce qui est intéressant, depuis que j'ai l'âge d'avoir des souvenirs, c'est de constater que, plus qu'un savoir ou qu'une compétence, l'orthographe est considéré comme un blason. Une marque de noblesse. Avoir une bonne orthographe, comme avoir une belle écriture, est une marque de prestige sociale. C'est d'ailleurs un argument que j'ai souvent entendu (et relayé, oui oui) auprès des classes : "Une lettre de motivation bourrée d'erreurs, ça vous portera préjudice, dans la vie active !" Et c'est un fait, l'orthographe est une discipline discriminante. Mais plus que cela, elle est une discipline passionnelle, pour de nombreux adultes. Il n'y a qu'à voir les débats actuels sur l'écriture inclusive. (le prochain qui me sort "oUi maIS le POInt MéDiAn" se prend mon pied aux fesses). Ce que je lis dans les réfractaires à l'application de réformes de l'orthographe est souvent la crainte d'un appauvrissement de la langue française, d'un oubli de règle que, eux, ont su maîtriser, et donc, sur le long terme, d'une perte d'une richesse culturelle. A l'opposé, nombreux sont des "réformateurs", à lire le français et ses règles à l'aune des problématiques d'aujourd'hui (le problème du masculin tenant lieu de genre neutre en français étant l'un des exemples les plus souvent cités), prêtant à l'orthographe "d'avant" et à ses défenseurs des pulsions rétrogrades.
J'aimerais trouver à ces problèmes (qui risquent de me revenir dans la figure à la vitesse du faucon Millenium) un argument gentiment consensuel, qui mettrait tout le monde d'accord. Je n'en n'ai pas. Si ce n'est que, depuis l'invention de l'écrit, l'orthographe a été une tentative de fixer un langage en perpétuelle évolution. Et qu'elle a la charge tout à la fois de créer un cadre cohérent, d'évoluer avec la langue, et d'en porter l'histoire. De part une malheureuse conjonction entre son étymologie, sa phonétique et son histoire, la langue française est condamnée à tourner avec un système ayant forcément des failles, dont on attend que chacun en maîtrise non seulement les règles objectives (NON, tu ne mets pas -ent à pomme au pluriel, Valère), mais également des chausse-trappes auxquels nous nous sommes attachés parce que nous l'avons appris nous-même en CP ou que nous avons galéré dessus en fac.
L'orthographe est traité comme une règle du jeu, alors que c'est un champ d'exploration. Et à cette contradiction, la solution ne sera pas donnée ce soir.
13 notes · View notes
sabert24 · 4 years
Text
L'étrange orange
Entre nous deux
[Une histoire d'amitié entre la pomme et l'orange]
Dans notre jardin, nous avions un beau pommier et un cerisier sauvage. Je m'en fichais d'eux. habituellement j'allais un peu au jardin, et même si j'y allais, j'étais juste près des rosiers pour cueillir une ou deux roses. Toute ma relation avec les pommes et les cerises, c'est quand ma mère me les a présentés à table.
Un jour ensoleillé des beaux jours de Mai, j'ai décidé d'aller au jardin pour cueillir quelques pommes et des cerises. Il fait beau pour profiter de la récolte. Et en raison de mon manque d'expérience dans ce domaine , j'ai continué à les observer, à méditer sur eux et à y réfléchir avec étonnement.
Et je pense à quel arbre que je vais commencer à cueillir ses beaux fruits et son miel ...
Il était temps pour mon café du matin dans le jardin. Et ce n'est que quelques instants avant que ma maman apparaisse devant moi qui m'apporte le petit déjeuner dans mon plateau habituel préféré et elle me rappelle de cueillir des bonnes pommes bien fra��ches et des cerises pour nous faire deux tartes de délice avec eux, pour la fête de mon anniversaire . Et elle est partie pour gérer d' autres affaires de la maison.
L'important est que finalement j'ai choisi de commencer par le pommier, et pendant que je le voyais, j'ai entrevu comme s'il y avait une pomme étrange parmi le reste des pommes accrochées à l'arbre. J'ai été étonné par cette chose et j'ai décidé d'approcher de cette pomme merveilleuse.
La deuxième chose qui a attiré mon attention est la façon dont ma mère n'a pas remarqué cette chose. Elle est habituée de s'assoir tous les jours dans le jardin, surtout que cette pomme, dont la couleur et la forme était bien en vue.
C'était une grande surprise !!!
La merveilleuse pomme était tout simplement une orange. Oui une orange ... Bien dit et bien écrit. Je me frottais les yeux et les ai bien ouverts. Étonnamment, le fruit devant lequel je me tenais n'était pas changé. Je l'ai approché pendant que je le sentais. En fait, ça sentait une orange. Et sa couleur était orangée ainsi que sa forme. Je prenais une grande inspiration et reculai. Et j'avais de nouveau regardé l'arbre. C'est le pommier qui habitait notre jardin avant ma naissance.
Suis-je face à un mystère ou quoi?
Que faisait cette orange parmi les pommes?
Le pommier est-il devenu fou ou qu'elle est malade ?
ou a-t-il pris le pollen de l'oranger de nos voisins?
S'agit-il d'une souche hybride ? Ou d'une mutation accidentelle de cette espèce ?
Plusieurs questions se posent à la fois dans ma tête.
Je suis allé voir notre voisin et je lui ai demandé s'il y avait des pommes qui apparaissaient sur l'oranger de son jardin.
Avec étonnement. Il m'a répondu par la négation et a voulu s'enquérir, donc je ne lui ai montré aucun intérêt et je me suis précipité vers le jardin de notre maison.
J'ai médité de nouveau sur l'orange folle, ou du moins sur l'orange qui m'a presque rendu fou. EIle est à sa place. Sur la branche du pommier et elle n'est jamais partie.
Nous avons un autre voisin, un professeur de biologie, que je suis allé voir et j'ai abordé sérieusement avec lui le sujet de l'orange solitaire.
Il lui a fallu beaucoup de temps pour lui parler. Il m'a amené chez lui et nous nous sommes assis dans sa bibliothèque et nous avons révisé de nombreuses références, mais en vain. Nous avons même abordé le sujet de la génétique et des chromosomes.
Je ne comprenais pas très bien ce que mon voisin me disait, mais finalement je n'ai rien obtenu. Il m'a parlé de nombres comme le nombre de chromosomes de chaque espèce.
Il m'a dit que les pommes ont 34 et les oranges 18. Laissant ces chiffres et j'ai voulu une explication concrète.
Que signifient ces chiffres qui m'entravent une fois de plus et me jettent dans le labyrinthe du mystère.
Et il m'a dit que ce nombre est si différent qu'il ne peut y avoir aucun dommage au génome de la pomme pour se transformer en orange. Je ne l'ai pas franchement compris et je suis rentré chez moi déçu.
D'autres questions sautent devant moi.
Que devrais-je faire?
Dois-je raconter l'histoire à ma mère et tout sera fini ?
Ou vais-je consulter quelqu'un d'autre à propos de cette orange?
Peut-être c'est sacrée, mystérieuse ou même non comestible et toxique?
Je dois en parler à ma mère de ceci.
Sur le chemin du retour, j'ai rencontré mon ami qui était en difficulté, et il m'a dit que son chat avait été collé à l'oranger qu'ils avaient et qu'il ne cessait de ronronner et ne savait pas en descendre. J'ai souri et je me suis dit.
"Ton chat était coincé dans votre oranger et j'étais coincé dans une néo orange ."
Il n'a rien compris...
Je lui ai présenté mes excuses et je suis allé trop vite.
Je suis arrivé dans notre jardin et je me suis de nouveau tenu devant le pommier et j'ai regardé attentivement L'orange solitaire . Elle allait bien et en voie de sa maturité,sa couleur était orangée avec un peu de vert, près de laquelle il y avait une pomme semi-mûre en la touchant soigneusement. Elles étaient comme de bonnes amies. L'une ne peut pas se séparer de l'autre.
J'étais prêt à partir, et tout à coup j'ai entendu une voix me chuchoter et elle me disait:
"Attends, mon ami."
Je me tournai vers le pommier.
J'étais émerveillé.
Je pense que le son vient de lui.
Le son que j'ai entendu, comme je m'y attendais, venait de l'étrange orange. Je me suis pris de choc.
[Une histoire d'amitié entre la pomme Santère et l'orange Or-d'ange]
Une entité étrangère
Une orange douce et solitaire
Apparue soudainement
sans aucune présentation
Apparue dans mon jardin
Loin des yeux de tous, ainsi
Que des miens et des voisins
C'est une découverte fortuite
La petite amie de ce matin
L'orange douce et solitaire
D'un pommier plein de mystère
©Sæbïr_Lâhm
À suivre...
©Sæbïr_Lâhm
..
Tumblr media
39 notes · View notes
Text
ANOTHER WRITER-MUSICIAN & ACTOR: Sam Spehard
Tumblr media
                La Dent du Crime (seconde danse) – The Tooth of crime -Vintage original, New York 2006
Hoss – Rockeur vieillissant - Le meilleur Marker du monde, style Elvis Presley ou Phil Spector il craint que les jeunes Tsiganes ne cherchent à usurper sa position. Il s'attaque souvent aux dialectes des mythes du passé, comme un tireur occidental, un gangster des années 1920 et un chanteur de blues du Delta.
Crow – Nouvelle Punk-Rock-star - Un Gypsie Marker qui cherche à détrôner Hoss. Il parle constamment dans un dialecte nouveau et élégant. Il est décrit comme ressemblant au guitariste des Rolling Stones, Keith Richards. Deuxième version : The El Caminos. J. J. Garrison vocals & David Moore drummer, Joined by guitarist Craig Chmielewski and bassist Paul Jones,
Becky Lou - La petite amie de Hoss et son Manager.
Meera – Le Savant fou - L’Astrologue qui conseille Hoss.
Ruido Ran - Un disc-jockey qui conseille Hoss en consultant les hit-parades. Il s'habille comme un maquereau.
Chaser - Le chauffeur et ami de Hoss. Pilote de Hot rod.
Doc - Le fournisseur de médicaments/médecin de Hoss.
Referee - Un arbitre
 Acte I[1]
Scène : Une scène dépouillée, à l'exception d'une chaise sombre à l'aspect maléfique et au dossier haut, qui ressemble au trône d'un pharaon égyptien mais qui est simple, au centre de la scène.
(Hoss entre.)
Hoss : Chanson : "Tout ce que je dis peut et sera utilisé contre vous"
TOUT CE QUE JE DIS PEUT ET SERA
UTILISÉ CONTRE VOUS
Les gens me disent que j'ai l'air de l'enfer
Et bien je suis l'enfer
J'ai un orchestre de chambre de torture
À l'hôtel Delirium,
J'ai une hallucination de serpent à sonnette
Pour tordre le cou à mes compétences
Tu es mon ami
Mais je vais te tuer
 Quelqu'un doit surveiller toute cette obscurité obscurité obscurité obscurité
Quelqu'un doit localiser la bombe dot com (site internet faire fric rapidement)
Quelqu'un doit sortir dans la nuit sans étoile sans étoile sans étoile
Ceux qui voudraient renverser le statu quo
 L’âme comme un trou de fumée dans le ciel
Il faut pleurer, il faut pleurer, il faut y aller, il faut y aller
Ciblez le sheik arabe MK, explosion d'un ultra satellite
Tuez la douleur, il faut qu'il pleuve, il faut qu'il pleuve
 Je désengagerai ta maîtrise
Jusqu'à ce que tout ce que tu aimes soit un blasphème
Alors j'entrerai dans ta bêtise
Et je déformerai  hideusement ton désir
Et quand tu seras l'objet d'une complète dérision
Je ferai de toi une star de la télévision
Alors si tu veux que la gloire ai une plus grande force
Parle à ma copine Vendredi 13
 Pas d’antécédents
Pas de fichiers
Se faufiler dans l'opération secrète du câble ground zero pas de zone de vol
Tout seul tout seul tout seul tout seul
 C'est une histoire qui est basée sur une histoire vraie
Qui est basée sur un mensonge                                                                                              
Ne vous moquez pas de moi Sahib
Je suis de l'histoire ancienne
Ne vous moquez pas de moi Lucille
Je suis parti
Je suis parti
Je suis parti.
 (Becky entre.)
Becky : Chauffe, Hoss. Chauffe. La voiture est là. Tu veux voir les jouets ?
Hoss : Ouais, jetons un coup d'oeil. Le bijoutier les a vérifiés ?
Becky : Propre et nickel. Il a donné son approbation. Tu sais comment il est.
(Becky présente les "armes" sur le sol : Appareils hétéroclites ; mélange étrange d'épées, de manches de guitare, de microphones, de CB, de pistolets, etc.)
Hoss : La Merc’ est prête ? [2]
Becky : Graissée, lubrifiée. Et en tapant sur les huit cylindres, Chaser l'a pousser à 180 sur l'ancienne autoroute Ventura. Il disait qu'elle n'avait pas aboyée une seule fois.
Hoss : Ouais. Il est temps qu'il arrête ces runs d'un quart de mile. Ce double-corps a le temps d'exploser. Holley a fabriqué ce carburateur à l'époque pour une raison, la performance. C’est du passé, mais il tire toujours les fesses.                                                                                                               
Becky : C'est pas la question.
Hoss : Chaser est-il en forme?
Becky : Je ne fais pas le gumbo[3] avec Chaser. Tu le sais bien. Il reste seul.
Hoss : Tu le surveilles, n'est-ce pas ? Tu l’observes ?
Becky : Je l'ai vu pousser son bacon ce matin avec la fourchette autour de l'assiette. Je lui ai demandé si c'était là qu'il avait chopé son coup de main.
Hoss : Alors, comment il bouge ?
Becky : Pareil.
Hoss : Avait-il l'air d’être tenté par Boogie[4] ?
Becky : Il a toujours préféré Road Rankin[5], tu le sais.
Hoss : Alors, on peut y aller ?
Becky : Tu ferais mieux de vérifier le Top 50 des hommes, si j'étais toi, Hoss. L’observateur d’audience[6].
Hoss : Comment ça ?
Becky : Juste pour te donner une idée. Te chatouiller, te stimuler. Ça ne fera pas de mal.
Hoss : On a repassé tout ça, n'est-ce pas ? Il y a une semaine. Je croyais que Meera m'avait donné une voie libre ? Je n'ai pas besoin d'hésiter maintenant.
Becky : Des équipes de merde, vous savez. Toutes les deux secondes, quelque chose glisse. Il ne peut pas tout comprendre. Pour vous dire la vérité, certains de ses diagrammes remontent à la fin des années 50. Meera est une antiquité dans beaucoup de zones, Hoss. Je ne voudrais pas mordre la pomme rouge qu'il a jetée, juste parce qu'elle roule.
Hoss : Qu’il ramène son cul ici !
Becky : Très bien. Ne m’engueule pas juste pour t’avoir signalé un dingo. Je suis ta pute froide, tu te souviens ?
Hoss : Elle fait mousser son popotin ! Maintenant!
Becky : Chabadabada dragueur.
(Becky sort.)
 Hoss : (seul) Pression d’enfoirés! Provocs, insinuations, infos contradictoires ! Je suis prêt à partir d’ici ! On ne peut pas se laisser enflammer par une mauvaise aide et des superstitions. J'ai besoin de points ! Ils ne voient pas ça ? Je vais gagner dans trois putains d'états ! Contrôlant plus de frontières que n'importe quel Marqueur, groupe  punk. Les El Camino Boys[7]. Une bande de crétins. Ils se sont jetés sur toute cette tribu en loques – ça s’est passé quand ? Au stade Légion d'El Monte[8] ? A La Puente[9] ? Qu'est-ce que c'était ? Un fait accompli. Ils étaient répugnants, minables. Où est la vérité ici ?
(Meera entre avec Becky. il porte son attirail « prophétique » - des boîtes étranges et des appareils de projection électroniques qui ont l'air tous bricolés et quelque peu dépassés - peut-être même un vieux tourne-disque de 45 tours. Meera s'emmêle complètement dans les fils et les prises de son équipement).
Hoss :( à Meera) Très bien, le visage fermé, c'est quoi le topo ? On peut y aller maintenant ? Becky m'a dit que vous étiez en couverture.
Meera : Plutôt risqué, Hoss.
Hoss : Quoi ! Je le savais ! Je le savais ! Il y a une semaine, vous m'avez donné le feu vert ! Solide. Sans aucun doute. Maintenant, c'est plus du gâteau. C'est quoi ce changement soudain ?
Meera : Les modes, les modélisations, Hoss. Des maillages de données, des sacs de noeuds. Je cherche par tous les moyens à suivre, mais une partie de mon équipement est balayé par toutes ces nouvelles vagues. Je n'arrive même pas à lire certains de ces chiffres. Regardez. Je vais vous montrer.
(Meera commence à installer ses boîtes, à les brancher, à transférer les fils, à régler les écrans et les claviers, etc.)
Hoss : Je ne veux pas entendre ça ! Si nous avions besoin de nouveaux équipements, pourquoi n'ai-je pas été informé ? Je serais heureux de payer pour du nouveau matériel. Je pensais que nous étions à jour ici.
Becky : Un nouvel observateur, ne ferait pas de mal.
Meera : Je suis le meilleur. Hoss le sait.
Hoss : Je n’en sais rien ! J'ai la foi à 90 % du temps. Grâce à dieu !
Meera : Jetez un coup d’œil à ce que j'ai. C'est tout ce que je demande. C'est une question de techno-improvisation, Hoss. C'est la seule façon de la jouer. Toutes les données sont maintenant des infos bâtardes. De vagues vecteurs. Rien de pur. Pas de source d'essence. Tout a été effacé et marqué jusqu'à l'os – tu vois !
(Meera projette une image de son appareil.)
Hoss : (regardant l’image) Qu'est-ce que c'est ?
Meera : Les El Caminos.
Hoss : Je ne vous ai pas fait venir ici pour regarder des pixels[10] de Chiens Ecrasés! Je suis prêt pour un Meurtre[11], mec. Une grande Tuerie ! Je veux bouger !
Meera : Vous allez tout faire foirer.
Hoss : Je vais tout gâcher ? Qu'est-ce que vous en savez ? J'ai toujours évolué avec un sixième sens. Je n'ai pas besoin de votre mélange de diagrammes croisés et de graphiques foireux à moitié remplis ! On pourrait tout aussi bien regarder les coupons[12] de rédution pour les écoles privées des boîtes de gruau d’avoine Quaker[13]. Ça pourrait être plus actuel que cette merde.
Becky : Tu dois jouer le jeu des graphiques confidentiels, Hoss. Tu n'as jamais été contre les graphiques avant.
Hoss : C'était avant. Quand les Charts étaient les Charts. Tout le monde était en Mi majeur à l'époque. Le Killing Floor[14], la compétition féroce était à égalité. Je prends du retard maintenant ! Peut-être que tu ne comprends pas ça ! Je suis à la traîne parce que je suis toujours en Mi Majeur !
Meera : Pas vrai, Hoss. Pas de verdo, de vérité. Regarde ça. Jetez un coup d’oeil. (Il change encore l'image.) Les El Caminos sont à environ six points de la mêlée. Mojo Root Force est le seul à être assez proche pour se maintenir et Mojo va pas lever le pied. On a jamais eu cette tenue.
Hoss : Mojo ? Ce gâteau aux fruits[15] ? Qu'est-ce qu'il a pris ?
Meera : Phoenix, Hoss. Il l'a pris pendant que les Caminos jetaient leurs styles pensant qu'il était hors de portée.
Hoss : Phoenix ? C'est mon Territoire ! J'ai réclamé ce ticket ! Il ne peut pas prendre Phoenix !
Meera: C'est fait, Hoss. C'est du moins ce qu'on peut dire.
Hoss : C'est contre le Code ! C'est un coup contre le Code ! Les Gardiens ne l'ont pas coupé ?
Becky : Les Gardiens se font aussi usurper, Hoss. Tout le monde se fait acheter.
Hoss : Quand est-ce que cette merde est arrivée ? Comment se fait-il que je sois le dernier à le savoir ?
Becky : On pensait que ça t'aurait trop secoué.
Hoss : Secouez ! Moi ? Rien ne me fait plus peur que de savoir qu'il se passe quelque chose derrière mon dos !
Meera : Nous n'essayions pas de vous le cacher. Nous essayons juste de trouver le bon moment.
 [1] Tooth of crime : le grief du crime – avoir une dent contre quelqu’un.
[2] Automobile Mercury Eight.
[3] Un ragoût cajun avec du poulet, saucisse, crustacés, tomates, poivrons servi avec du riz.
[4] Course de dragsters.
[5] Dragstrip Houston.
[6] Gazer : observateur, conseiller.
[7] Groupe Punk Rock d’Atlanta, Usa.
[8] Californie près de Los Angeles.
[9] Californie.
[10] Images.
[11] Matar = tuer, assassinat…, argot d’origine portugaise.
[12] Les clips Box Tops apparaissent sur certaines céréales Big G. Les familles peuvent couper des hauts de boîte et les envoyer à l'école, où ils sont soumis et échangés contre de l'argent.
[13] Publicité aux USA : Chaque avoine, qu'elle soit instantanée ou cuite, regorge d'énergie et de points de statistiques dont vous avez besoin pour réussir dans la vie. La légende raconte que l'homme Quaker Oats a placé 3 points de statistiques divines dans chaque avoine savoureuse.
[14] Aire d'abattage : Dans les vieilles chansons de blues, en particulier le style de Chicago ; une référence à l'emplacement dans l’abattoir où les animaux sont tués puis abattus, d'où une scène de danger, de difficulté, d’effusion de sang, etc.
[15] Homosexuel ou fou.
1 note · View note
traitor-for-hire · 4 years
Link
Châteaux en Espagne
Par un chaud après-midi de septembre, Laurie se balançait voluptueusement dans son hamac, en se demandant ce que pouvait bien faire ses voisines, mais trop paresseux pour aller voir ce qu'il en était. Il était de mauvaise humeur, car la journée n'avait été ni satisfaisante, ni profitable ; et il aurait souhaité pouvoir la reprendre de zéro. Le temps chaud l'avait rendu indolent ; et il avait négligé ses leçons, éprouvé à l'extrême la patience de Mr. Brooke, contrarié son grand-père en jouant du piano la moitié de l'après-midi, fait une peur bleue aux servantes en insinuant avec malice qu'un de ses chiens devenait enragé, et, après un échange animé avec le valet d'écurie au sujet d'une négligence imaginaire de son cheval, il s'était jeté dans son hamac pour ruminer sur la stupidité du monde en général, jusqu'à ce que l'atmosphère paisible l'ait calmé malgré lui. Le regard perdu dans les branches vertes des marronniers au dessus de lui, il faisait des rêves de tous genres, et il s'imaginait justement en train de prendre la mer pour un voyage autour du monde, quand des voix le ramenèrent au rivage en un éclair. À travers les mailles de son hamac, il vit les March sortir de chez elles, parées comme pour une expédition.
« Qu'est-ce qu'elles peuvent bien être en train de fabriquer ? » se demanda Laurie, ouvrant tout de bon ses yeux ensommeillés pour les observer à loisir, car l'apparence de ses voisines était des plus singulière. Chacune d'elles avait un chapeau à large bord, un sac de lin brun sur une épaule, et un grand bâton à la main ; Meg portait également un coussin, Jo un livre, Beth un panier et Amy un carton à dessins. Toutes marchaient tranquillement à travers le jardin, jusqu'à la petite porte du fond, et commencèrent à grimper la colline qui se trouvait entre la maison et la rivière.
« Eh bien ! se dit Laurie. Ce n'est pas très aimable, elles font un pique-nique et ne m'ont pas invité. Elles ne peuvent pas y aller en canot, puisqu'elles n'ont pas la clef. Peut-être l'ont-elles oubliée. Je vais la leur amener, et voir ce qu'il se passe. »
Bien que possédant une demi-douzaine de chapeaux, il lui fallut quelque temps pour en trouver un ; puis vint une quête pour la clef, qu'il finit par découvrir dans sa poche ; aussi les filles étaient déjà hors de vue quand il sauta la barrière et partit après elles. Prenant le raccourci jusqu'au hangar à bateaux, il attendit qu'elles apparaissent, mais personne ne vint, et il monta sur la colline pour observer les alentours. Un bosquet de pins en occupait un versant, et du cœur de cette verdure montait un son plus clair que le doux soupir des pins ou le chant languide des criquets.
« En voilà une vue ! » pensa Laurie en jetant un œil au delà des buissons, l'air alerte et de bien meilleure humeur.
C'était un charmant petit tableau, car les sœurs étaient assises ensemble dans un recoin bien abrité, l'ombre et le soleil jouaient sur leurs visages, le vent parfumé soulevait leurs cheveux et rafraîchissait leurs joues, et tous les petits habitants de la forêt vaquaient à leurs occupations comme si elles étaient de vieilles amies plutôt que des étrangères. Meg était assise sur son coussin et cousait gracieusement, de ses blanches mains, aussi jolie et fraîche qu'une rose dans sa robe claire au milieu de la verdure. Beth triait les pommes de pin qui jonchaient le sol, car elle savait en tirer de jolis ouvrages. Amy dessinait une gerbe de fougères, et Jo tricotait tout en lisant à voix haute. Une ombre traversa le visage du garçon tandis qu'il les regardait, avec le sentiment qu'il devrait s'en aller, puisqu'il n'avait pas été invité. Pourtant il s'attarda, car la maison lui paraissait bien solitaire, et cette réunion tranquille dans les bois plus attrayante pour son esprit agité. Il se tenait si immobile qu'un écureuil, occupé à ses récoltes, descendit d'un pin tout proche, le vit soudainement, et bondit en arrière avec un glapissement si aigu que Beth leva la tête, aperçut le visage pensif derrière les bouleaux et lui fit signe d'approcher avec un sourire rassurant.
« Puis-je venir, s'il vous plaît ? Ou cela vous dérangerait-il ? » demanda-t-il en avançant lentement.
Meg haussa les sourcils, mais Jo lui fit les gros yeux et dit aussitôt, « Bien sûr que tu peux venir. Nous aurions dû te le demander avant, mais nous pensions que tu ne t'intéresserais pas à un jeu de filles comme celui-là.
—  Vos jeux me plaisent toujours, mais si Meg ne veut pas de moi, je m'en irai.
—  Je n'ai pas d'objection, si tu fais quelque chose. Il est contre les règles de rester inactif ici, dit Meg, gravement, mais avec grâce.
« Merci infiniment. Je ferais n'importe quoi si vous me permettez de rester un moment, on s'ennuie autant que dans le Sahara à la maison. Dois-je coudre, lire, trier des pommes de pin, dessiner, ou le tout à la fois ? Faites de moi ce que vous voulez, je suis prêt, » dit Laurie en s'asseyant avec une expression d'obéissance qui faisait plaisir à voir.
« Termine cette histoire pendant que je couds mon talon, dit Jo en lui tendant le livre.
—  Oui M'dame, » vint la docile réponse, et il commença à lire, faisant de son mieux pour prouver sa reconnaissance de la faveur qu'était son admission dans la « Société des Abeilles Diligentes ».
L'histoire n'était pas longue, et, une fois qu'il l'eut finie, il s'aventura à poser quelques questions en guise de récompense.
« S'il vous plaît, M'dame, puis-je demander si cette institution à la fois charmante et hautement instructive est de nature récente ?
—  Voulez-vous bien le lui dire ? demanda Meg à ses sœurs.
—  Il va rire, les avertit Amy.
—  Qu'est-ce que ça peut faire ? dit Jo.
—  Je pense que ça va lui plaire, ajouta Beth.
—  Bien sûr que oui ! Je vous promets que je ne rirai pas. Dis-moi, Jo, et n'aie pas peur.
—  Quelle idée, comme si j'aurais peur de toi ! Eh bien, vois tu, nous avions l'habitude de jouer au Voyage du Pèlerin , et nous avons continué pour de vrai, depuis l'hiver jusqu'à l'été.
—  Oui, je sais, dit Laurie avec un hochement de tête.
—  Qui te l'a dit ? demanda Jo.
—  Des esprits.
—  Non, c'était moi ; je voulais le distraire un soir où vous étiez toutes absentes, et qu'il n'avait pas le moral. Ça lui a plu, alors ne te fâche pas, Jo, dit doucement Beth.
—  Tu ne sais pas garder un secret. Pas grave, ça m'évite d'avoir à tout raconter.
— Continue, s'il te plaît » dit Laurie, tandis que Jo s'absorbait dans son travail, l'air mécontente.
« Oh, elle ne t'a pas raconté notre nouveau plan ? Eh bien, nous avons essayé de ne pas gaspiller nos vacances, mais de nous donner chacune une tâche à accomplir, et d'y travailler de toute notre volonté. Les vacances sont presque finies, nos travaux sont terminés, et nous sommes on ne peut plus satisfaites de ne pas avoir paressé.
—  Oui, j'imagine, » et Laurie pensa avec regret à ses propres journées d'oisiveté.
« Mère aime que nous passions autant de temps que possible à l'extérieur, alors nous amenons notre travail ici, et passons un bon moment. Pour nous amuser nous portons nos affaires dans ces sacs, mettons nos vieux chapeaux, utilisons des bâtons pour grimper la colline, et jouons aux pèlerins, comme nous le faisions étant petites. Nous appelons cette colline "la Montagne des Délices", car nous pouvons voir au loin le pays où nous espérons vivre un jour. »
Jo tendit le doigt, et Laurie se redressa pour regarder, car à travers une brèche dans les bois l'on pouvait voir au delà de la large rivière, des prairies de l'autre côté, et bien au delà des limites de la grande ville, jusqu'aux collines vertes qui montaient à la rencontre du ciel. Le soleil était bas sur l'horizon, et les cieux brillaient de toute la splendeur d'un crépuscule d'automne. Des nuages de pourpre et d'or reposaient au sommet des collines, et hauts dans la lumière rouge s'élevaient des pics d'un blanc argenté, qui étincelaient comme les flèches d'une Cité Céleste.
« Comme c'est beau ! » dit doucement Laurie, qui était très sensible à toute beauté.
« Ça fait toujours cet effet, et nous aimons à regarder ce paysage, car il n'est jamais le même, mais toujours splendide, » répondit Amy, qui aurait aimé pouvoir le peindre.
« Quand Jo parle du pays où nous espérons vivre, elle parle de la vraie campagne, avec des cochons et des poulets, et du foin. Ce serait agréable, mais j'aimerais que ce beau pays dans les airs soit vrai, et que nous puissions y aller, dit Beth, rêveuse.
—  Il y a un pays encore bien plus beau, où nous pourrons aller, le moment venu, si nous sommes assez bonnes, répondit Meg d'une voix douce.
—  Cela semble si long d'attendre, et si difficile ; je voudrais m'envoler tout de suite, pour me rendre à la porte merveilleuse.
—  Tu t'y rendras, Beth, tôt ou tard, n'aie crainte, dit Jo. C'est moi qui vais devoir me battre et travailler, et escalader et attendre, et peut-être bien ne jamais rentrer après tout.
—  Tu m'auras comme compagnie, si cela peut te réconforter. Je vais devoir faire un long voyage avant d'arriver en vue de votre Cité Céleste. Si je suis en retard, tu diras un mot en ma faveur, n'est-ce pas, Beth ? »
Quelque chose dans l'expression du garçon troubla sa petite amie, mais elle dit joyeusement, ses yeux calmes fixés sur les nuages changeants, « Je pense que ceux qui veulent vraiment y aller, et font de leur mieux pendant toute leur vie, pourront entrer ; car je ne crois pas qu'il y ait de verrous sur la porte, ou de gardes à l'entrée. Je l'imagine toujours comme dans l'image du livre, celle où les anges resplendissants tendent la main pour accueillir le pauvre Chrétien quand il sort de la rivière.
— Est-ce que ça ne serait pas amusant, si tous nos châteaux en Espagne pouvaient prendre forme, et que nous pouvions y vivre ? dit Jo après une courte pause.
—  J'en ai rêvé de telles quantités qu'il serait difficile de choisir le mien, » dit Laurie, qui était étendu sur le sol, en train de jeter des pommes de pin à l'écureuil qui l'avait trahi.
« Tu devrais choisir ton favori. Duquel s'agit-il ? demanda Meg.
—  Si je te dis le mien, me diras-tu le tien ?
—  Oui, si les filles en font autant.
—  Nous le ferons. Allez, Laurie !
— Après avoir parcouru le monde à ma guise, j'aimerais m'installer en Allemagne, et  écouter autant de musique que j'en aurais envie. Je serais moi-même un musicien célèbre, et la création toute entière se précipiterait pour m'entendre ; et je ne serais jamais troublé par des questions d'argent ou d'affaires, mais m'amuserais et vivrais comme il me plairait. Voilà mon château favori. Quel est le tien, Meg ? »
Meg semblait trouver un peu difficile de le dire, et elle se saisit d'une fougère qu'elle tint devant sa figure, comme pour disperser des moucherons imaginaires, tandis qu'elle disait, lentement, « J'aimerais avoir une jolie maison, pleine de toutes sortes d'objets luxueux ; de la bonne nourriture, de jolis vêtements, un beau mobilier, une compagnie agréable et des tonnes d'argent. Je serais la maîtresse de tout ça, et l'administrerais comme je l'entends, avec de nombreux domestiques, pour que je n'aie jamais à travailler. Comme j'en profiterais ! Car je ne serais pas inactive, mais je ferais le bien autour de moi, et me ferais aimer de tous.
—  Ne voudrais-tu pas qu'il y ait un maître, dans ton château en Espagne ? demanda Laurie, taquin.
—  J'ai parlé de "compagnie agréable", tu sais, » dit Meg tout en rajustant soigneusement sa bottine, pour que personne ne voie son visage.
« Pourquoi ne dis-tu pas que tu aurais un mari beau, sage et bon, et d'angéliques petits enfants ? Tu sais que ton château ne serait pas parfait sans cela, » dit carrément Jo, qui n'avait rien de fleur bleue et méprisait plutôt la romance, excepté dans les livres.
« Tu n'aurais rien que des chevaux, des encriers, et des romans dans le tien, répondit Meg avec pétulance.
—  Sûrement, oui ! J'aurais une écurie pleine d'étalons arabes, des pièces remplies de livres, et j'écrirais avec un encrier magique, pour que mes œuvres soient aussi renommées que la musique de Laurie. Je veux faire quelque chose de splendide avant d'aller dans mon château - quelque chose d'héroïque, ou de merveilleux -, qui ne sera pas oublié après ma mort. Je ne sais pas quoi, mais je guette l'occasion, et je compte vous étonner tous un de ces jours. Je pense que je vais écrire des livres, et devenir riche et célèbre ; cela me conviendrait, voilà mon rêve favori.
—  Le mien est de rester à la maison avec Père et Mère, et d'aider à prendre soin de la famille, dit Beth avec satisfaction.
—  Ne souhaites-tu rien d'autre ? demanda Laurie.
—  Depuis que j'ai mon petit piano je suis parfaitement satisfaite. Je souhaite seulement que nous restions tous en bonne santé, et ensemble ; et rien d'autre.
—  J'ai de nombreux rêves, mais celui que je préfère est de devenir une artiste, et d'aller à Rome, et de peindre de beaux tableaux, et d'être la meilleure artiste du monde entier, était le modeste désir d'Amy.
—  Nous sommes une petite bande bien ambitieuse, n'est-ce pas ? Nous voulons tous être riche et célèbres, et formidables en tous points, sauf Beth. Je me demande si l'un de nous verra son souhait se réaliser, » dit Laurie, qui mâchonnait un brin d'herbe, comme un veau pensif.
—  J'ai la clef de mon château en Espagne, reste à voir si je pourrais en ouvrir la porte, déclara mystérieusement Jo.
—  J'ai la clef du mien, mais je n'ai pas le droit de l'essayer. Fichue université ! marmonna Laurie, avec un soupir impatient.
—  Voici la mienne ! dit Amy en agitant son crayon.
—  Je n'en ai aucune, dit tristement Meg.
—  Bien sûr que si, dit aussitôt Laurie.
—  Où donc ?
—  Ton visage.
—  Ridicule, c'est parfaitement inutile.
—  Attends un peu et tu me diras si cela ne t'apporte rien qui en vaille la peine, » répondit le garçon, riant à la pensée d'un charmant petit secret dont il avait la connaissance.
Meg rougit derrière la fougère, mais ne posa pas de question, et regarda de l'autre côté de la rivière avec la même expression qu'avait eue Mr. Brooke en racontant l'histoire du chevalier.
« Si nous sommes tous vivants dans dix ans, réunissons-nous, et voyons combien d'entre nous ont exaucé leurs souhaits, ou combien nous nous en serons rapprochés, dit Jo, qui avait toujours un plan de prêt.
—  Doux Jésus ! Que je serai vieille, vingt-sept ans ! » s'exclama Meg, qui à tout juste dix-sept ans se sentait déjà très adulte.
« Toi et moi nous aurons vingt-six ans, Teddy. Beth en aura vingt-quatre, et Amy vingt-deux, quelle vénérable société ! dit Jo.
—  J'espère que j'aurais accompli de quoi être fier ; mais je suis si paresseux, j'ai bien peur de lambiner, Jo.
— Mère dit que tu as besoin d'un but, et elle est sûre quand tu l'auras, tu feras de l'excellent travail.
—  Vraiment ? Par Jupiter, je n'y manquerai pas, si seulement j'en ai l'occasion ! » s'écria Laurie en se redressant dans un sursaut d'énergie. « Je devrais être satisfait de contenter mon grand-père, et j'essaie de l'être, mais c'est contre ma nature, et ça me coûte. Il veut faire de moi un marchand des Indes, comme il l'était, et je préfèrerais mourir ; je déteste le thé, la soie et les épices et toutes les saletés que ramènent ses vieux bateaux, et je me moque qu'ils aillent par le fond quand je les possèderai. Aller à l'université devrait le satisfaire, après tout, si je lui donne quatre ans de ma vie il devrait me laisser en dehors de ses affaires ; mais il est décidé, et je dois faire comme il dit, à moins de partir pour faire comme il me plaît, ainsi que l'a fait mon père. S'il restait une seule personne pour prendre soin du vieux gentleman, je partirais demain. »
Laurie avait parlé avec animation, et semblait prêt à mettre sa menace à exécution à la moindre provocation. Il grandissait vite, et en dépit de ses manières indolentes, il avait en lui cette haine qu'éprouvent les jeunes hommes envers la soumission - et le même désir d'éprouver le monde par lui-même.
« Je te conseille de prendre la mer dans un de tes bateaux, et de ne pas revenir avant d'avoir fait tes preuves à ta façon, » dit Jo, dont l'imagination s'enflammait à la pensée d'un tel exploit, et dont la sympathie était exacerbée par ce qu'elle considérait comme « de l'injustice envers Teddy ».
« Ce n'est pas bien, Jo, tu ne devrais pas parler de cette façon, et Laurie ne devrait pas écouter ton mauvais conseil. Tu devrais faire ce que ton grand-père souhaite, mon grand, dit Meg de son ton le plus maternel. Fais de ton mieux à l'université, et quand il verra combien tu travailles dur pour lui faire plaisir, je suis sûre qu'il ne sera ni dur ni injuste envers toi. Comme tu l'as dit, il ne reste personne pour prendre soin de lui, et tu ne te pardonneras jamais si tu pars sans sa permission. Ne sois pas maussade ou impatient, mais fais ton devoir, et tu seras récompensé, comme l'est Mr. Brooke, en étant respecté et aimé.
—  Qu'est-ce que tu sais de Brooke ? » demanda Laurie, reconnaissant du bon conseil, mais opposé à la leçon, et heureux de détourner la conversation de lui-même, après sa sortie inhabituelle.
« Uniquement ce que ton grand-père a dit de lui à Mère : comment il a pris soin de sa propre mère jusqu'à ce qu'elle meure, et a refusé d'aller en Europe comme tuteur d'une gentille personne parce qu'il ne voulait pas la quitter ; et comment il subvient maintenant aux besoins d'une vieille femme qui a élevé sa mère ; et comment il n'en parle jamais à personne, mais est simplement aussi généreux, et patient, et bon qu'on peut l'être.
—  C'est bien lui, le cher homme ! » dit Laurie avec chaleur comme Meg s'interrompait, le feu aux joues et l'air grave. « Et c'est bien de Grand-père de tout découvrir sur lui, sans qu'il en ait connaissance, et de dire aux autres tout le bien qu'il fait, pour qu'ils l'apprécient. Brooke n'arrivait pas à comprendre pourquoi votre mère était si bonne pour lui, l'invitait avec moi, et le traitait à sa manière si amicale. Il pensait qu'elle était juste parfaite, et parlait d'elle pendant des jours et des jours, et de vous toutes, dans un style flamboyant. Si jamais j'obtiens mon souhait, vous verrez ce que je ferai pour Brooke.
—  Commence par faire quelque chose maintenant, en évitant de le tourmenter, dit vivement Meg.
—  Comment sais-tu ce que je fais ?
—  Je peux toujours le dire, à son expression, quand il s'en va. Si tu t'es bien conduit, il a l'air satisfait, et marche d'un bon pas ; si tu l'as contrarié, il est grave et marche lentement, comme s'il voulait revenir en arrière et faire mieux.
—  Eh bien ! C'est du joli. Ainsi vous tenez un registre de mes bonnes et mauvaises notes grâce à la figure de Brooke, hein ? Je le vois saluer et sourire quand il passe devant votre fenêtre, mais je ne savais pas que vous aviez convenu d'un code.
—  Ce n'est pas le cas, ne sois pas fâché, et oh, ne lui raconte pas ce que j'ai dit ! Ce n'était que pour te montrer que je me soucie de toi, et ce qui se dit ici est dit en confidence, tu sais, » s'exclama Meg, fort alarmée en pensant à ce que ses paroles pourraient entraîner.
«  Je ne commère pas, » répondit Laurie, avec cette expression de « grand seigneur », comme Jo la qualifiait, qu'il arborait parfois. « Mais si Brooke doit servir de baromètre, je dois prendre garde à ce qu'il reste au beau fixe.
—  S'il te plaît, ne te vexe pas ; je n'avais pas l'intention de te sermonner ou de commérer, ou de parler en l'air ; j'ai seulement pensé que Jo t'encourageait dans une voie que tu finirais par regretter. Tu es si bon pour nous, nous te voyons comme notre frère et disons ce qui nous passe par la tête ; pardonne-moi, je ne voulais que ton bien ! » Et Meg lui offrit sa main dans un geste aussi affectueux que timide.
Honteux de son accès d'humeur, Laurie serra la gentille petite main, et dit avec franchise, « C'est moi qui devrais me faire pardonner, je suis désagréable, et j'ai été de mauvaise humeur toute la journée. Je suis heureux que tu me dises mes défauts, et que tu sois comme ma sœur ; aussi ne m'en veux pas si je suis parfois grincheux, je te suis tout de même reconnaissant. »
Désireux de montrer qu'il n'était pas offensé, il se fit aussi agréable que possible ; embobina du fil pour Meg, récita de la poésie pour faire plaisir à Jo, fit tomber des pommes de pin pour Beth, et aida Amy à dessiner ses fougères ; et se prouva être une personne apte à rejoindre la « Société des Abeilles Diligentes ». Au milieu d'une discussion animée sur les mœurs des tortues (l'une de ces amicales créatures étant montée depuis la rivière pour leur rendre visite), le son lointain d'une cloche les prévint qu'Hannah avait mis le thé à infuser, et qu'ils auraient juste le temps de rentrer avant le souper.
« Pourrais-je revenir ? demanda Laurie.
— Oui, si tu es sage, et que tu aimes ton livre, comme il est dit dans le manuel, dit Meg en souriant.
—  Je vais essayer.
— Alors tu pourras venir, et je t'apprendrai à tricoter comme les Écossais, il y a grand besoin de chaussettes en ce moment, » ajouta Jo en agitant la sienne comme une grande bannière bleue comme ils se séparaient devant la porte.
Ce soir au crépuscule, quand Beth vint jouer pour Mr. Laurence, Laurie écouta depuis l'ombre le jeune David dont la musique simple apaisait toujours son esprit tourmenté, et observa le vieil homme qui était assis, sa tête grise entre ses mains, en train de penser avec tendresse à l'enfant morte qu'il avait tant aimée. Se rappelant la conversation de l'après-midi, le garçon se dit, avec la résolution de faire ce sacrifice avec joie, « J'abandonnerai mon château en Espagne, et resterai avec le cher vieil homme tant qu'il a besoin de moi, car je suis tout ce qu'il a. »
2 notes · View notes
claudehenrion · 4 years
Text
Uderzo est parti se confiner dans son village gaulois...
 Comme chaque jour, je me suis promis d'éviter de parler de la crise aiguë de folie et de confinement qui nous condamne (enfin ?) à être nous-mêmes. Et puis… devant tout ce que racontent nos responsables (qui sont surtout responsables de l'immensité de la crise actuelle), on craque !  Car à partir d'un petit machin de rien du tout (“même pas peur”), ils ont fabriqué de toutes pièces une crise majeure qui risque de tout emporter sur son passage. Et pourtant, ils continuent à mentir, à nous prendre pour des pommes et à se disputer : ce n'est plus le PSG contre l'OM, c'est la Canebière contre Saint Germain des Prés, c'est “la Timone” contre les miasmes mortels abandonnés par la Buzyn… Dans cette impudence, une vraie nouvelle, et elle est très triste : Uderzo est mort… “Pleurez, doux alcyons…”
  Mais nos nuls, au lieu de s'attrister avec nous, continuent (pour camoufler leurs responsabilités irresponsables) à chercher à nous ‘‘polariser un max’’ sur le dévouement des soignants, des pompiers, des médecins, infirmières, militaires, ambulanciers, caissières de supermarché, flics, gardiens de prison, personnels des Ehpads… qui, dans l'ombre, défient la contagion mais  sans les protections indispensables et sans aucun des équipements auxquels ils devraient avoir droit dans un Etat digne de ce nom : la définition d'une “pandémie” étant qu'elle frappe partout en même temps, seules la prévision, la prévention, l'existence de vrais stocks de sécurité, les “réserves humaines” et la disponibilité de “minima” dans tous les domaines où des “tensions” comme celles qui étaient prévisibles pouvaient constituer de solides “boucliers” contre… ce qui nous tombe sur la cafetière.
  Faute d'avoir pensé à autre chose qu'à leurs folies “sociétales’’, du mariage contre raison aux naissances contre nature, faute d'avoir uni la France au lieu de la diviser avec des mensonges sur son histoire et sur sa magnifique œuvre coloniale, faute de vouloir écouter ceux qui criaient au loup, faute de se souvenir comment on ’‘pense”, en dehors de leurs schémas pervers et mortifères… les mêmes nuls qui ont fait tout ce qu'il fallait surtout ne pas faire, se répandent sur les chaînes de ce “Sévice Public” pathologiquement à gauche, en mimiques consternées (qu'ils croient viriles !), en coups de menton mussoliniens et en promesses qui ne seront jamais tenues (rappel : cela fait 15 jours que le Chef de l'Etat a assuré que “tous les masques nécessaires seront expédiés dès Lundi”. Il a simplement oublié de préciser que c'était, au mieux, “un” lundi. A Pâques ou à la Trinité…
   C'est bien loin en amont qu'il faut aller à la pêche aux vraies raisons de notre déconfiture actuelle. Depuis pas loin d'un demi-siècle, sous la poussée de faux “progrès” qui étaient tous des régressions majeures, nos grandes intelligences atrophiées nous ont raconté qu'il fallait mépriser, ridiculiser et condamner (dans cet ordre) la famille, la Nation, l'Histoire, les frontières, les identités, les traditions, les us et coutumes… et la religion catholique. Le futur, nous répétait-on ad nauseam, est multiculturel, mondialisé, européen (cette Europe-Léviathan aussi impuissante qu'inutile… mais à laquelle notre Président, bien plus contaminé qu'il n'en a l'air, recommandait de faire appel, hier encore !). La solution ne peut être, pour lui et ses pairs, que dans l'absence de frontières, dans l'économie pour l'économie, dans des usines à gaz financières inventées par (mais surtout POUR !) des financiers, et par la pensée “clonée”, qui est complètement fausse, mais obligatoire. Et mortelle.
  Mais soudain … Un putain de virus, descendu de la carapace d'un pangolin ou des ailes d'une chauve souris, vole plus vite que tous les bobards d'Etat. Il renverse toutes nos fausses certitudes et nos vraies prétentions, nos solutions qui n'en ont jamais été (exemple : faire fabriquer en Chine presque  tous nos produits stratégiques –dont nos médicaments ! Il faut oser !). Et c'est là que nous retrouvons notre délicieux ami Uderzo, ce co-génie (Goscinny l'a précédé dans la mort) dont chaque trait de crayon racontait une histoire : où sont passés les vaillants gaulois qui, confinés pas loin de Laudanum (un antalgique-magique inventé à Massilia ?), allaient leur Petibonum de chemin, en Gilet Jaune, parfois ?
  On les croyait morts… et voilà qu'un virus “migrant” est en passe de les ressusciter. Car enfin, vers qui croyez-vous que se tournent les populations terrorisées par les excès d'un matraquage jamais vu jusque là ? Vers l'Europe ? Vers le mariage pour tous ? Vers la PMA ou la GPA ? En appelant à l'aide les millions de ‘’faux migrants/vrais gouffres sociaux’‘ qui nous envahissent ? Mais non, voyons ! Tout le monde le savait, sauf les nuls qui se croient En Marche : le seul lieu de confinement souhaitable, tout bien réfléchi, c'est “la maison”. Et chacun de se précipiter, toutes affaires cessantes, vers “la famille’' ! Et chacun de faire appel à l'Etat-Nation, à son pays, à ’'sa Patrie”. Tous les habitants du “Village Gaulois” vous le diront : rien ne vaut une bonne frontière, pour rassurer ceux qui sont derrière !
  ‘'Le virus n'a pas de passeport’’, nous prévient Macron dans son européisme militant (et dépassé), mais c'est encore un bobard : il ne fait pas les mêmes ravages sur les 2 rives du Rhin, en Italie et au Japon, en Chine (où les mensonges d'Etat sont encore bien pires qu'en France) et, justement, en Val de Loire… ou à l'île de Ré : chez nous, pas de masques, pas de gel, pas de respirateurs, pas de lits, pas de médicaments… mais des rejets, des haines, des ostracismes contre un médecin original, talentueux (ça, c'est grave !) et climatosceptique (et ça, c'est impardonnable ! La ‘’pensée unique’’ ne tolère pas les rebelles !). Pour paraphraser Romain Rolland, que je cite souvent dans ce Blog, nous payons le prix d'avoir porté au pouvoir “les bronzés se déchaînent”, avec, dans le rôle de Thierry Lhermitte, le célébrissime Michel Cymes, qui ne voyait qu’une “grippette” dont il ne fallait “absolument pas être inquiet : c'est un virus de plus”. Oui, Docteur. Un de plus… et rien de plus, on s'en est rendu compte ! C'était le 10 mars… Autrement dit, hier !
  Mais ce docteur Knock télévisé est tout de même très loin derrière la star mondiale du bobard, ce Yazdan Yazdanpanah, Membre du conseil scientifique réuni par Emmanuel Macron. Ce géant de la pensée et de la médecine réunies déclarait sur les ondes de RTL, fin janvier : “Il n’y aura pas d’épidémie parce qu’on sait faire, on sait contenir, on sait isoler ces patients. Il y aura peut-être un cas en France, mais pas davantage’’. Mais quel idiot ! Pour cet expert (sic !) auprès de l'OMS, ”la probabilité d’une épidémie en France et en Europe est extrêmement faible parce qu’on a un dispositif pour contrôler l’épidémie’’. Et vous savez quoi ? Il continue à pérorer et les médias officiels à lui demander son avis. C’est une honte !
H-Cl.
1 note · View note
sexwiththepast-blog · 6 years
Text
En l'absence d'Aldiouma
Comment ça se dit, une image ? Est-ce que ça se raconte ? Est-ce que ça se lit ? Est-ce que ça se vérifie ? Et quel rapport avec la facture d'électricité ? Tu aimerais bien raconter, simplement raconter. Tu t'y évertuerais, si tu étais capable. Ce serait plutôt haut, une histoire exclusivement. Une histoire, toute une histoire, rien qu'une histoire. Ça défilerait comme dans une tête, les mots feraient image, les mots feraient son. Les images seraient, oui : ça tiendrait la route. On te dirait conteur, Dichter, narrateur, menteur, cinéaste, whatever. On ne te dirait pas, on se rendrait pas compte. C'est que l'histoire prendrait le dessus, bien le dessus sur toi, le dessus sur le reste, elle embarquerait l'autre. Avec bonheur, ta pomme n'aurait plus aucune espèce d'importance. Un maillon quelconque. Pas plus d'épaisseur qu'une feuille de papier à cigarette. Tu ne donnerais plus prise, ça raconterait seul et d'autant mieux que tu n'y serais pas. Personne ne prêterait plus attention au fait qu'à un moment tu fus dans la même barque qu'elle, que l'histoire qui prendrait forme là.
Il faudrait cependant retourner sur les lieux. Et retourner dans le temps. Car les images sont là, oui, mais les mots, non. Les mots se cachent. Les mots se planquent. Les mots se dérobent, ils se font la malle, ça ne date pas d'hier. Enfouis, enfouis, enfouis. Les souvenirs, non. Bittersweet memories. Mais les mots, si. Retirés, disparus, ensevelis peut-être, hors de portée à tout le moins. La mémoire ne flanche pas, ce sont les mots qui se refusent à l'entrée, les mots qui se rétractent, les mots auxquels tu n'as pas droit ou qui estiment à part eux que tu ne les vaux pas. Les mots te tournent le dos. Les mots, oui, te font défaut. Rétifs, ils manquent à l'appel. Les mots ne sont pas là. Ils te narguent même, on dirait ; ils te posent un lapin. Les mots te manquent, les mots manquent. Et les images, alors ? Elles sont là. Quelque part en tout cas. Elles ne manquent pas, non, mais, quoi faire pour autant ? Quoi en faire, quoi faire avec ? Les images là le sont à l'imaginaire, elles sont à l'esprit, peut-être pas qu'en toi mais pas partout non plus. Et le fait qu'elles ne semblent pas bien loin, est-ce que ça change quelque chose ? Et si oui, quoi ? Qu'est-ce que ça y fait ? Des images mentales, ça se cantonne tout de même, ça suinte un peu au mieux et puis c'est tout. C'est tout, voilà, y a rien à faire. Pour l'instant tu ne peux rien faire. Il va falloir attendre, attendre de nouveau. Attendre encore un bon paquet de temps résolument mauvais qui te semblera long comme le bras, qui te coûtera tout ce qu'il ne te rapporte pas. Et Dieu sait que tout ça ne te rapporte rien.
Il faudra faire un jour toute la nuit sur cette histoire. Pour cela, tu envisagerais de filmer. Filmer de près et de loin. Filmer par-ci et par-là. Avec opiniâtreté mais sans bouger de trop. Sans lumière ajoutée. Ou sous les phares d'une auto. Filmer en dépit de. Pas du bon sens, non, mais du reste. Filmer quoi qu'il arrive. La pelouse luisante. Les roches artificielles. Le dénivelé brut. Les grottes faméliques. Les nids de poule retors. Les ombres promenées. La vue panoramique mais voilée. Le livre abandonné sous le banc numéroté. Prendre aussi le bruit des graviers, tantôt un brin étouffé, tantôt plutôt amplifié, fonction du volume de la rumeur générale. Enregistrer le souffle dans les séquoias — le souffle des séquoias. Les bagnoles au loin, qu'on entend justement au loin, contrairement aux riverains de L'Eau-qui-dort, qui sourdent là, derrière vous. On pourrait faire ça avec le téléphone. La définition est correcte, la sensibilité idoine. Suffira d'y brancher le bon micro. L'absence de miroir est un miroir. On filmerait non pas la ville mais la nuit. Pas la ville de nuit mais la nuit même. On y cultiverait les tremblements d'obscurité. On en attraperait l'opacité prégnante. On y collecterait l'antiparticule du photon — à savoir le photon lui-même — et ce bien qu'un photon averti en vaille deux. (Sans parler de la chandelle sacrée que vaudrait la captation du faisant-trou.)
En attendant, tu descends l'avenue Bolívar sur un brancard. C'est le brancard du centre de rééducation où Aldiouma travaille. Elle y est infirmière. Elle vit chez son oncle. Tu n'en sais pas bien plus. Tu l'aurais rêvée, ce serait la même. Elle t'est comme apparue là. Ceci dit, elle est bien infirmière rue du Val d'Or et c'est bien elle qui t'inocule l'anticoagulant. À ce qu'on sache, tu n'es pas sous anesthésiant, analgésique, ni anxiolytique ou quoi. Pourtant tu sembles flotter comme dans un rêve. Autour de toi ça flotte aussi, comme si tu dormais. Réalité comme en sommeil. Mi-paradis, mi-enfer. (Et plus souvent enfer que paradis d'ailleurs ; un cauchemar, assurément.) Ça tourne, ça re-tourne. Léger et lourd à la fois. Un voyage à peu de frais et impossible, insupportable. Le tournis garanti. Un haut-le-cœur pénible. Une humeur malignement distillée. Le fruit triste d'un prurit intérieur. Bref, un état second. Cotonneux comme du plomb. Poisseux, terrible et froid comme, sinon la mort en personne, au moins l'angoisse en personne. – Eh ben v'là quoi, mon gars, tu redoutes le pire ? On ne te donne pas tort.
Qu'est-ce que tu fous en pleine rue à trois heures du matin à cheval sur un brancard ? Tu collapses ou tu fomentes un travelling ? Qui pour répondre à ces questions ? Qui pour arrêter le brancard, l'empêcher de rouler tout seul, de dévaler ainsi la pente, d'avaler au passage ce qui te reste de sauf ? Le goudron est si mat vu d'ici. Pas une mouette à l'horizon. Tu fonces sans t'en rendre compte. Y aurait de quoi flipper, mais non. Tu te tiens droit, pas vraiment comme un i, m'enfin. Comme tu peux, disons. En même temps, il faut bien que tu t'y accroches au brancard. Pas facile de rester debout dans ces conditions-là. Quoi qu'il en soit, c'est bien un aliéné qu'on voit débouler là à toute blinde dans le bas de Secrétan. Cet aliéné, c'est donc toi. La preuve, c'est qu'il n'y a personne pour le voir. (L'aliénation vaincra !) Ni pour le contredire. (Pas plus sain qu'une bonne aliénation !) Aucun doute, tu nages bien en plein délire. Tout à fait hors des lignes rouge et jaune de la piscine Pailleron.
C'est à la jambe qu'on t'a opéré. Au genou droit, pour être exact. Tu partages l'appareil de musculation avec un type sans cheveux qui, pendant que monte et descend la fonte, te parle de Maldoror. Précisément, préoccupé, tu n'as pas remarqué que tu sentais mauvais des pieds. C'est une patiente embêtée qui t'oblige à le constater. (Et force est de le constater.) Tu te rechausses derechef. Le type, lui, est tombé la semaine dernière de l'arbre dont il avait à tailler les branches, c'est son métier.
Quid de l'entreprise qui doit nous occuper ? Pour la mener à bien on finirait par n'utiliser plus que des infinitifs. Ça n'en finirait pas. De l'infinitif et quand même un peu de conditionnel. Infinitif, conditionnel. Conditionnel, infinitif. La paire gagnante à coup sûr. Comme Laurel et Hardy. Ou Buster et Keaton. Sinon, question lentille, va pour la focale fixe de marque suisse. On n'est pas près de se coucher. Avec de tels choix, on ne risque pas de se coucher. Tu vas voir ce que tu vas voir. Au lieu de quoi le brancard arrive à Jaurès. La plume en berne. La caméra tombée en rade. La ténèbre adéquate bien trop vite édulcorée. Tout roule et rien ne roule. Ça tourne mais pas comme il faut. Tu vas donc devoir continuer à appuyer sur la béance. Limiter la perte de sang. Contenir l'abus de dedans rencontré au-dehors. Ravaler le sang qui noircit — celui qu'on appelle mélancolie.
C'est toujours un arrachement. Un qui s'impose, on te l'impose, on se l'impose. À l'intérieur, ça fait un mal de chien. Une douleur, un cri de dogue. Est-ce une dent qu'on tire, est-ce un œil qu'on triture ? Qu'est-ce qu'on crève là, qu'est-ce qui y crève au passage ? Quelque chose crève en tout cas, ça t'en es sûr. T'en mettrais ta main à couper. Ça en crève et on continue — je me demande bien pourquoi quand même. Et puis c'est écarté d'un revers de main, tu t'écartes toi-même d'un revers de la main. Celle-là même que tu vas mettre à couper.
Le brancard continue sa course folle. Il en a pris, dis-moi, de l'assurance. Et de l'autonomie. Un brancard pareil, c'est pas commun, hein. Il file droit sous le métro aérien. Il lui fait la nique, même, on dirait. De là à dire qu'il persiste dans son être, faut pas non plus pousser Mamie dans les orties. (De toutes les façons, faut pas pousser Mamie dans les orties jamais !) Vraiment pas froid aux yeux, ce brancard-là. Tu paries que l'extravagance de son comportement va donner lieu à de nouvelles expressions ? Filer droit comme un brancard vide. Brave comme un brancard ensorcelé. Bringuebaler à brancard libre. Azimuté comme un brancard lancé pleine vitesse et de plein gré. Plein comme un brancard à jeun, pourquoi pas non plus. Bref. L'essentiel, c'est que ce soit bien le brancard, et le brancard seulement, qui attire l'attention. Passée la rampe d'escalier, pleins feux sur le brancard. Toi, maintenant, tu passes naturellement pour mort. Pour mort, tu passes crème, même. Et de mort naturelle. Ainsi, tu es tranquille. Enfin tranquille, enfin. Débarrassé enfin. Débarrassé de quoi ? De cette permanence noire qu'est la menace de mort. Ce sparadrap notoire. Tu ne seras plus obligé de raconter (la façon dont ça te collait, dont ça te poursuivait). Non, tu n'auras plus à te tordre. Maintenant que du point de vue de la mort te voilà mort. Mort aux yeux de la mort.
[Texte écrit dans le cadre de l’atelier de François Bon : construire la ville avec des mots #45 la nuit — cf. Je vous parlerai d”une autre nuit, Tiers Livre Éditeur]
2 notes · View notes
mrochetclaude · 3 years
Text
Qui suis-je ?
Tumblr media
Rien n'est plus répréhensible à mes yeux que cette disposition à fuir, cette désertion si caractéristique d'une position de principe difficile dont on sait pertinemment qu'elle est juste. Cette peur de paraître trop politique et revendicatif, ce besoin d'approbation de la part d'un tenant de l'autorité; ce désir de maintenir une réputation d'objectivité et de modération dans l'espoir d'être sollicité, consulté ou de siéger dans quelque comité prestigieux, afin de se maintenir au sein du courant dominant, et de recevoir peut-être un jour un diplôme, un prix, une ambassade" 'Edward Saïd, Des intellectuels et du pouvoir.'  Je suis né dans une famille de hussards noirs, totalement dédiés à l'enseignement, à la science et imprégnée de culture patriotique, héritée de mes grands-parents maternels alsaciens lorrains chassés par l'annexion de 1871. Seul mon père était un petit industriel qui possédait les cycles Hurtu, dont je garde peu de souvenirs (hormis mes premiers vélos et quelques passages dans l'usine de la rue Castagnary dans le XV° arrondissement de Paris). Mon éducation s'est faite dans les mouvements de jeunesse et d'éducation populaire où j'ai très tôt pris des responsabilités. J'y ai découvert l'alpinisme, la discipline collective, le souci du prochain, dans un ensemble de valeurs communes aux organisations ouvrières et chrétiennes qui animaient ces associations. Tout cela fut durement mis à mal par la contre-révolution nihiliste de 1968 qui allait balayer ces valeurs au profit de l'hédonisme agressif qui fait aujourd'hui loi. J'ai passé mon bac en juin 1968 et poursuivi des études d'histoire à la Sorbonne, tout en continuant à me consacrer au mouvement associatif, à l'alpinisme et aux arts martiaux. Ma maîtrise et mon CAPES d'histoire en poche, j'ai enseigné trois ans en collège, mais, si j'ai toujours aimé l'enseignement, je n'ai pas pu supporter - et encore moins aujourd'hui - "l'enseignan-gnan de gauche jamais content". De plus j'ai besoin d'action et, malgré mon goût pour l'histoire, ne peux rester enfermé dans une bibliothèque pour faire ma thèse. Je tiens une salle d'arts martiaux et je passe mes étés au Népal où j'ai ouvert les premiers circuits commerciaux sur le Manang trek (le tour des Annapurna) dont je garde un souvenir extraordinaire. Mais cela ne me suffit pas. Je retourne m'occuper de jeunes en difficulté à Grenoble, où je retrouve la montagne, mais entre en conflit frontal avec l'établissement de la mairie socialo-communiste, perds mon travail et suis mis à l'index. Je trouve refuge au Guatemala, où m'envoie le Ministère des affaires étrangères comme Délégué général de l'Alliance française: je m'y retrouve, peu après mon arrivée en février 1981, seul représentant d'un pays "socialiste" dans une république bananière! J'y passerai trois années passionnantes ou j'apprends définitivement à détester les gauchistes de salon et découvrirai ce qui est mon métier: l'innovation et la gestion en environnement turbulent. De là-bas, je prépare le concours d'entrée à l'ENA, et suis rapatrié en France. Je passe mon année de préfectorale dans la Drôme où je suis plongé dans la crise de la chaussure, de la raviole (que je sauve grâce à une procédure rocambolesque!) et de l'équipement automobile. A Paris, je m'ennuie mortellement à l'ENA où je suis très mal reçu par les directeurs de l'époque, Simon Nora, l'horrible Christian Frémont qui n'aura de cesse de m'expliquer que je ne suis qu'une sous-m..., et surtout Roger Fauroux qui aura à l'égard des élèves issus de la fonction publique avec déjà un parcours professionnel (et qui donc représentent une forme de promotion sociale) des propos absolument odieux, racistes en fait, auxquels je répondrai dans un article du Monde  "Le Crépuscule des Janissaires" où je prédisais le déclin des élites par reproduction endogamique. C'était en 1986: il s'avère aujourd'hui que mes prédictions étaient plus qu'exactes! Je quitte la fonction publique pour entrer à la DG de SOLLAC la branche produits-plats du Groupe Usinor. D'historien, je suis devenu sidérurgiste. J'y fais mes classes auprès d'un patron formidable, Edmond Pachura, qui a redressé magnifiquement l'entreprise, ne recrutant que des profils atypiques. Peu doué pour les organigrammes, je créé en 1991 ma société de conseil de direction générale, métier que j'exercerai dix ans. Par successions de ventes et de rachats, je me suis retrouvé à la direction générale de Transformance, puis de Secor à Montréal. J'y ai travaillé pour des groupes passionnants, comme PSA à la recherche et auffaires scientifiques sur de le développement des nouveaux véhicules, les groupes Auchan, COFINOGA,..  Je quitte le conseil juste avant la crise de 2000 et vends mes parts dans de bonnes conditions: cette activité était devenue inintéressante, les financiers ayant pris le pouvoir sur les entrepreneurs dans les entreprises. C'est le règne de la shareholder value que nous connaissons aujourd'hui, qui détruit l'esprit d'entreprise et l'entreprise et qui nous a menés à une crise annoncée. Mon idée, qui s'est affirmée au cours de ces années, est aujourd'hui au coeur de ma stratégie professionnelle: comment asseoir une stratégie d'entreprise sur des bases scientifiques (et non sur du baratin de consultant) sans sombrer pour autant dans le scientisme? Dit simplement, "pourquoi les choses tombent en marche et pourquoi elles ratent?". Autre objet de recherche, le rôle du bien commun comme finalité structurante des organisations et des sociétés humaines. Je retourne donc dans la fonction publique, étant entretemps devenu professeur associé à l'Université Paris-Nord. J'y reviens à mes premières amours: les politiques publiques et le management public, que je vais faire bénéficier de mon expérience industrielle. Dans la foulée, je soutiens ma thèse, ma HDR et je deviens professeur des universités par la voie professionnelle. Aujourd'hui mes recherches et mes activités portent sur le lien entre politiques publiques et innovation, management public et philosophie politique. J'ai exercé mes activités entre l'Institut de Management public d'Aix en Provence (qui fut un lieu formidable) et, jusqu'à sa fermeture en septembre 2015, mon laboratoire d'intelligence économique à Bercy.  Archétype de ce que l'on appelle, en sociologie des organisations, un marginal sécant, je suis donc un hétérodoxe sur le plan du contenu, et un orthodoxe sur le plan du processus. Au sommet du Mont Pourri (Vanoise), 3800m. J'aime: Les entrepreneurs, les gens courageux, les innovateurs, les gens curieux, qui prennent des risques, les gens modestes qui sont ceux qui réalisent de grandes choses, l'alpinisme, le ski de fond, la côte de boeuf (avec de la moëlle), la poularde aux morilles et au vin jaune, la tourte à la pomme de terre avec de la crème fraîche et des ceps. Et je fais un boeuf bourguignon exceptionnel! Mes références philosophiques: Machiavel, Leo Strauss, Karl Popper, Charles de Gaulle, Hannah Arendt, ... Je déteste: Les médiocres, les nullités qui peuplent les médias, les résignés, ceux qui crachent dans la soupe, les bien-pensants, les niais qui répètent que "la France est en retard et devrait imiter l'Allemagne", les "humanitaires": BHL, Christine Okrent, Alain Minc, Besancenot, José Bové, Kouchner, Cohn-Bendit,  Jacques Attali ... la liste serait trop longue et surtout sans intérêt.  Je lis: Causeur, l'excellent mensuel fondé par Philippe Cohen et Elisabeth Lévy: on échappe aux journalistes de cour et aux poncifs de la non-pensée dominante, c'est pluraliste, le site web est très bien fait. Egalement Front populaire où j'y rédige des article. Pour le reste, je dévore les ouvrages scientifiques de ma discipline: histoire économique, la gestion de la technologie et de l'innovation, politiques publiques... et des tonnes d'articles académiques austères... Les livres qui m'ont le plus marqué: La lecture de Leo Strauss 'Droit naturel et histoire' m'a fait rentrer dans l'étude de la philosophie politique par la question du relativisme et du bien commun. Une lecture exigeante et passionnante qui remonte aux sources de la dérive de la modernité vers le nihilisme. Ce livre est le plus accessible de Leo Strauss qui a une conception exigeante du philosophe politique qui doit se tenir en dehors des jeux politiques temporels, ce qui le distingue de sa compagne d'émigration Hannah Arendt avec laquelle il ne s'entendait pas, bien que leur message philosophique soit assez convergent. Leo Strauss est victime d'attaques ridicules de la part de la gauche qui ne supporte la moindre critique de son relativisme obsessionnel: je lui consacre un site.  L'homme révolté d'Albert Camus, m'a permis de me désintoxiquer du marxisme dans lequel j'ai baigné durant mes premières années universitaires. J'ai compris pourquoi le radicalisme du discours menait à la tyrannie et ce qu'il en était de la "philosophie de l'histoire" qui permet à certain d'en tirer des "lois" auxquelles il n'y aurait d'autre choix de s'adapter ou d'être éliminé pour s'opposer au "sens de l'histoire". Ce fut le cas du communisme, c'est le cas avec l'Union européenne aujourd'hui. Quitter la quête du monde parfait et passer par l'expérience du nihilisme pour découvrir la vie, telle est la leçon de Camus. C'est Gregory Bateson qui m'a vraiment fait comprendre comment fonctionne le monde, m'a ouvert l'esprit à l'interdisciplinairité et a été à la base de mes recherches-actions en innovation et en résolution de problème. Bateson m'a fait entrer dans le monde de l'épistémologie et le souci de veiller à la rigueur de ce que l'on avance. Son livre essentiel, 'La nature et la pensée' est une porte ouverte vers toutes les disciplines scientifiques. C'est un livre que l'on ne cesse de relire et d'approfondir. Pourquoi l'univers est-il indéterminé et pourquoi pouvons nous agir? Comment articuler les disciplines "molles" (la psychiatrie...) et les disciplines dures (la cybernétique..)? Qu'est-ce que le changement, bon et mauvais changement.... Plonger dans ce livre est une plongée dans l'aventure de l'intelligence humaine. Read the full article
0 notes
medialivresgratuits · 3 years
Text
Joyce Lankester Brisley Les découvertes d'une toute petite fille texte pdf
Les découvertes d'une toute petite fille
strong>Littérature Joyce Lankester Brisley
Joyce Lankester Brisley Les découvertes d'une toute petite fille texte pdf - あなたが読むべきである著者によって書かれた素晴らしい本はタイトルです。 Les découvertes d'une toute petite filleのトピックはきっと気に入るはずです。 余暇にすべてのページページを読むのに十分な時間があります。 この美しい本をリリースしたメーカーは出版社です。 今すぐLes découvertes d'une toute petite filleを入手してください。コンテンツに失望することはありません。 適度な手順でLes découvertes d'une toute petite filleをコンピューターにダウン��ードできます。. この本を見つけたり読んだりすることにした場合は、Les découvertes d'une toute petite filleの詳細を以下に示します。
Tumblr media
によって Joyce Lankester Brisley
3.25 5つ星のうち6 人の読者
ファイル名 : les-découvertes-d-39-une-toute-petite-fille.pdf
ファイルサイズ : 19.68 MB
MILI-MALI-MALOU la toute petite fille a beaucoup d'imagination. Avec ses inséparables compagnons Boby Blin et la petite-amie-Suzanne elle se lance à la découverte de nouveaux jeux de nouveaux lieux ou de nouvelles recettes de cuisine.Que cela tourne bien ou que cela tourne mal c'est toujours très amusant les histoires de Mili-Mali-Malou !
Les découvertes d'une toute petite filleを読んだ後、読者のコメントの下に見つけるでしょう。 参考までにご検討ください。
MILI-MALI-MALOU... MILI-MALI-MALOU... MILI-MALI-MALOU...Vous pensez que je me prête à un exercice de prononciation plébiscité par Démosthène et autres bègues illustres ? Et bien pas du tout !Mili-Mali-Malou ("Milly-Molly-Mandy" en VO) désigne la toute petite fille dont les aventures ont compté parmi mes premières expériences de lectrice en herbe.Imaginée par l'anglaise Joyce Lankester Brisley cette "héroïne" du quotidien haute comme trois pommes n'a pas une vie plus palpitante que la plupart des enfants qui disposent d'une maison entourée d'un jardin avec dans leur entourage des amis des voisins des parents et... un petit chien. Ou comment s'amuser de la livraison du laitier ou de la floraison de la haie de Mme Bidule.Le style est archi simple comme ne le laisse pas supposer le nom de l'héroïne. Les "aventures" désuètes de Mili-Mali-Malou sont propres à satisfaire les moins imaginatifs des lecteurs.Je leur ai bien vite préféré les romans de la Comtesse de Ségur plus riches en émotions et mettant plus de profondeur dans l'expérimentation des valeurs chères à mon coeur telles la générosité l'amitié ou la bienveillance.Et puis à l'heure de lire une histoire aux enfants j'avoue que prononcer "Madeleine" ou "Sophie" fait moins souffrir mes zygomatiques !+ Lire la suite
Les découvertes d'une toute petite filleに興味がある場合は、Charlie et la Chocolaterie Matilda Un bon petit diable La belle lisse poire du prince de Motordu Charlie et le grand ascenseur de verre James et la grosse pêche Le Petit Lord Fauntleroy Le Club des cinq en vacances Mary Poppins Adèle et la pelle Le grand livre d'Olga L'histoire d'une toute petit.. Les amis d'une toute petite .. Nouvelles histoires d'une to.. Les surprises d'une toute pe.. Les bonnes idées d'une toute p.. La maison d'une toute petite..などの同様の本を読むこともできます。
0 notes
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
La pomme ou L'histoire d'une histoire (1965), dir. Charles Matton
45 notes · View notes
french-fruit-sake · 4 years
Text
Nanbu Bijin Co.,Ltd.
Tumblr media Tumblr media
Adresse Kamimachi 13, Fukuoka-aza, Ninohe-shi, Iwate-ken Date de création 1902 Représentant Kuji Kōsuke Histoire Implanté à Ichinohe, un bourg du district de Ninohe dans la préfecture d'Iwate, le commerce principal de la famille Kuji s’établit d’abord en tant que brasseur de sauce soja. De là, mettant les compétences familiales à profit, Matsuda établit une brasserie de saké à Ninohe et en devint le tout premier chef. À l'époque, le niveau de production s'élevait à environ 50 koku, soit environ 9 000 litres. Comme la famille employait des artisans du quartier de Horino, à Ninohe, et qu'elle utilisait l'eau de son propre puits en plus de l'eau naturelle de celui situé dans l'enceinte du sanctuaire de Takeuchi, elle baptisa sa marque Hori no Tomo (« ami de Horino »). Croyant fermement à la nécessité de « faire du bon saké dès maintenant », Hideo, directeur de la brasserie de la troisième génération, se mit à embaucher des brasseurs Nanbu. Sous la direction du directeur de district du bureau des impôts de Ninohe, la saveur fraîche et équilibrée du saké évoquant une bijin, « une belle femme », fut associée au nom du clan de samouraïs à la tête de la ville, les Nanbu, d'où le nom de « Nanbu Bijin ». Caractéristiques de l'entrepôt, philosophie de fabrication Le saké Nanbu Bijin est brassé par un jeune brasseur Nanbu, Matsumori Junji. Lui et le directeur de cinquième génération de la brasserie, Kuji Kōsuke, ont hérité des compétences et de la passion pour la fabrication du saké du précédent brasseur et « maître moderne », le défunt Hajime Yamaguchi. Fidèles à la devise onko-chishin (« l'histoire est le meilleur professeur »), tous deux s'efforcent jour après jour de produire un saké de qualité. M. Matsumori et M. Kuji ont tous deux été décorés de la Seinen Takuetsu Ginōsha Hyōshō, une récompense de la préfecture d'Iwate attribuée aux jeunes artisans d'exception. Forts de cette distinction dont ils sont les seuls détenteurs à Iwate et de leurs excellentes compétences, ils sont tenus en haute estime. En plus d'avoir remporté le prix d'or six années consécutives lors de la cérémonie des Japan Sake Awards organisée par l'institut national de recherche en brasserie, M. Matsumori a également remporté des médailles d'or lors des concours américains National Sake Appraisal et Monde Selection. Son saké bénéficie ainsi d'une excellente réputation au Japon et dans le monde entier. Caractéristiques de la région — géographie/météo/culture locale, etc. La ville de Ninohe est située entre le mont Oritsume à l'est et le mont Inaniwa à l'ouest, la rivière Mabechigawa traversant le centre de la ville avant de rejoindre la rivière Appi. C'est une ville où l'on peut profiter d'un trésor naturel, historique et culturel. Parmi les attractions locales figurent le mont Oritsume, où un million de lucioles dansent dans les airs, un phénomène unique dans la région du Tohoku ; les gorges Basenkyō, où les Ogami Iwa et Megami Iwa (« les rochers dieu et déesse ») s'élèvent dans le ciel, constituent le plus grand couple de rochers « mari et femme » du Japon ; l'abondant mont Inaniwa, où une source naturelle appelée Ganshōbō s'écoule le long du flanc de la montagne ; les ruines du château de Kunohe, où Toyotomi Hideyoshi combattit Kunohe Masazane et acheva son projet d'unification du Japon ; le temple Hachiyozan Tendaiji, vieux de 1 300 ans, l'un des temples les plus célèbres de Tohoku ; ou encore les sources chaudes de Kintaichi Onsen, dont le supposé fantôme zashiki-warashi apporterait la fortune à quiconque serait ferait sa rencontre. En outre, Ninohe est un lieu idéal pour découvrir toutes les richesses de la nature : la laque de Joboji, la plus importante en production de tout le Japon ; les viandes locales telles que le poulet de printemps et le bœuf tankakugyū ; les fruits, dont les pommes, les cerises et les myrtilles, qui sont expédiés dans la préfecture et en dehors et sont appréciés par une large population ; enfin le saké local, brassé à l'aide des eaux souterraines du mont Oritsume. Précipitations annuelles/chutes de neige/ensoleillement 1031 mm, chutes de neige annuelles Températures annuelles max./min. (℃) Température annuelle max:36℃, température annuelle min:-15℃
Tumblr media
0 notes
birdyrunaway-blog · 5 years
Text
Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !
Mostar, Bosnie. Le 13 janvier 2019. Histoire du "Gitan Blanc"
Après avoir traversé toute la chaîne de montagnes et profité encore de beaucoup de générosité, nous voilà arrivés à Mostar en soirée, territoire où règne le "Gitan Blanc".
Dans le centre, près du vieux pont, nous rencontrons David. Alors que nous parlons français, il nous interpelle dans notre langue maternelle.
- "Vous recherchez un hotel ?", nous demande-t-il dans un parfait français.
Interloqués, nous lui répondons que nous cherchons un bar et un lieu où dormir mais pas un hotel ou une auberge.
- "Je connais tout ça, la galère et tout !" dit-il en nous invitant à le suivre.
À ses côtés, nous rejoignons une vieille maison abandonnée où un vieil ami à lui (plus de 30 ans qu'ils se connaissent) a élu domicile depuis la guerre. David nous informe que son ami s'est renfermé sur lui-même depuis la guerre et qu'il parle peu. Nous découvrons un homme d'une cinquantaine d'années assis sur une chaise de bureau en cuir, les jambes croisées, une épaisse chevelure et une barbe poivre et sel hirsute.
Par opposition, David est très loquace, il ne s'arrête de parler que pour nous laisser acquiescer. Par bribes d'histoires, nous en apprenons un peu plus sur lui. Il fut chef cuisiner en France, à Marseille et Paris, puis en Belgique à Bruxelles. Sa vie fut trépidante et bien éloignée de la notre, enlevé de sa mère jeune, il s'exile en France pour travailler. C'est là-bas qu'il intègre la mafia albanaise, pensant être accueilli dans ce cercle comme dans une famille. De fil en aiguille, il commet quelques larcins jusqu'au meurtre. Accusé en France par les renseignements généraux d'un meurtre dont il se clame innocent, il purge une lourde peine et enchaîne les séjours en prison dans tous les pays qu'il traverse.
Il se vente néanmoins d'un meurtre qu'il aurait commis sans préméditation dont nous vous passerons les détails.
Malgré la violence de certains de ses propros, il parle avec calme, semble avoir la tête sur les épaules et nous nous sentons à l'aise en sa compagnie.
Grâce à lui, nous en apprenons davantage sur la guerre et sur l'histoire de son pays, la Bosnie.
Après une longue marche, nous campons au sud de la ville. Malgré les généreuses invitations de David, nous préférons nous éloigner et rester sur une bonne impression du Gitan Blanc dont nous ne pouvons vous révéler le nom...
Citations de David :
- "L'invité ne peut rester plus de trois jours, au delà tu t'en lasses."
- "Si tu veux faire rire Dieu, fais des plans.", sa manière à lui de parjurer le destin.
- "En France, un black avec une vraie carte, avec un joint il prend une tarte." La carte rappelle la carte d'identité et justifie que lui était illégalement en France mais qu'il n'a pas été expulsé. Du moins, pendant quelques années...
------
Banja Luka, Bosnie. Le 12 janvier 2019.
Au bord de la route, de nombreuses maisons, à peine terminées, paraissent abandonnées pour la plupart mais restent habitées pour certaines. Comme constaté à Lipik hier, de nombreuses habitations ont été détruites par la guerre, des organisations internationales ont rendu ces locaux tout juste habitables. Les murs sont reconstruits, les trous de balles rebouchés mais finalement aucun enduit n'y a été appliqué. Cela donne l'impression d'être plongé plusieurs années en arrière tout juste après la fin de la guerre.
Un jeune homme s'arrête au bout de quelques temps. Nous arrivons à Banja Luka, 50 kilomètres plus loin. Lui se rendait initialement à Nova Topola mais il décide de venir avec nous pour visiter. Slavisa ne semble pas moins perdu que nous, il faut dire qu'il n'est pas aidé par l'absence totale de panneaux directionnels... À notre arrivée, Slavisa nous offre un burger bosnien, composé d'un steak de poulet haché enfuit dans un pain pita. Avant de partir, il nous demande quelle est la meilleure nourriture à emporter en voyage. Il souhaite donc nous acheter des pâtes. Nous ne demandons rien mais recevons beaucoup. Voyager sans argent nous rapproche des personnes que nous rencontrons. Nous passons plus de temps en leur compagnie et pouvons donc connaître leur histoire et celle de leur pays selon leur vision. De surcroît, cela constitue un témoignage de ce qu'est finalement capable l'humain.
Plusieurs kilomètres au sud, aux pieds des premières montagnes bosniaques, nous marchons et voyons dans l'air se former de la vapeur d'eau autour d'une petite cascade.
À la vue de ces sources chaudes, nous abandonnons toute idée d'avancer et partons s'y baigner.
------
Gradiska, Hongrie. Le 11 janvier 2019.
Le réveil sonne à 4h15. Nous avons rendez-vous à 4h50 devant le portail, avec Eva, une amie de Lori qui se rend au marché de Kaposvàr pour y vendre ses fromages. Nous n'avons plus un sou et souhaitons rejoindre le Monténégro ainsi.
Nous tendons le pouce vers 8h sur la route 67. Un homme puis une femme nous avancent successivement de quelques kilomètres. Cette dernière, dresseuse de chevaux, nous offre café et petit-déjeuner au restaurant de la ferme où elle travaille. La journée s'entame de la meilleure des manières.
Deux hommes puis un père et sa fille nous conduisent droit à la frontière croate que nous franchissons à pied. Trois voitures nous permettent enfin d'effectuer 45 kilomètres jusqu'à Veliki Zdenci. Là, un couple de bikers nous conduit à Daruvar. En chemin, ils nous invitent à boire un café au Snooker. Un enchaînement de trois voitures effectuant chaque fois la liaison d'un village à l'autre nous fait atterrir à Lipik.
Nous attendons longuement une voiture. La nuit ne tarde pas à tomber. Un homme nous tient compagnie et nous offre finalement des bananes et des figues séchées puis s'en va. Nous décidons de lever le camp, il fait nuit et les voitures sont rares. Tout espoir perdu pour avancer, c'est alors qu'un jeune ralentit à notre hauteur après avoir fait demi-tour. Cet ingénieur en génie électrique est fasciné par notre voyage et souhaite, par conséquent, nous rendre service autant que possible. Il nous dépose à la frontière bosniaque, 35 kilomètres plus loin, puis fait chemin arrière pour revenir au point de départ. Nous franchissons la frontière à pied.
Cette journée aura été épuisante. Nous avons beaucoup marché, traversé toute la Croatie du nord et effectué 280 kilomètres grâce à 14 voitures différentes. Une journée plus que satisfaisante en somme puisque nous sommes rassasiés par ces multiples rencontres.
Une longue nuit s'impose ...
------
Syófok, Hongrie. Le 10 janvier 2019
Réveil tardif sous la neige ce matin. Il est environ midi lorsque nous atteignons un arrêt de bus où il fait bon de faire de l'auto-stop. Pendant qu'Adrian et Nicolas commencent, nous mangeons sur les marches du restaurant se trouvant derrière. À ce moment précis, le patron du lieu, Gyula, sort et nous invite à lâcher nos sandwiches pour goûter ses plats. Installés au fond de la salle, près de la cheminée à inertie, une soupe aux vermicelles arrive accompagnée d'une bière. Le plat de résistance arrive à son tour. Pensant bénéficier de l'entrée seulement, nous n'avons déjà plus faim pour ces pommes de terre en sauce. Pour finir, Gyula en personne nous apporte deux cafés et le digestif (palinca).
Nous avançons sans grande réussite. Entre chiens et loups, Valentin s'arrête et se dirige vers Siofók pour un rendez-vous professionnel. À l'arrivée, nous devons l'attendre pour qu'il nous emmène un peu plus loin sur notre route. Après une heure et demie d'attente, il sort accompagné d'un homme plus âgé et ce dernier nous aborde. Il nous propose finalement de nous conduire chez lui où une chambre nous attend. Nous découvrons ainsi le ranch exceptionnel de Lori à l'extérieur de la ville. Nous occuperons la chambre de l'ancien palfrenier. Pour couronner le tout, un plateau de nourriture nous est apporté ainsi qu'un sac remplit de friandises.
PS : Gyula, en contrepartie de son repas, nous demande de suivre sa chaîne Youtube et de la partager, nous vous laissons apprécier son talent ici : https://www.youtube.com/channel/UCv1RcyhvQ99r5JhlpMgZ7ug
------
- Holice, République Tchèque. Le 16 décembre 2018
Le réveil sonne à 7h45. Un jeune homme passe et nous demande un briquet. Il s'éloigne puis revient fumer une seconde cigarette à nos côtés, 2 cafés qui nous sont destinés à la main. Il rentre d'une soirée visiblement bien arrosée et s'en va, titubant, probablement commencer sa nuit.
Nous terminons de plier la tente, lorsque, d'un balcon au loin, une femme nous interpelle en tchèque. Nous pensons comprendre qu'elle souhaite nous offrir un café. Peu sûrs, nous passons devant l'entrée de l'immeuble, l'air de rien. La dame nous attend, une tasse de café fumant dans chaque main et quelques gâteaux. Nous avons juste le temps de nous brûler la langue avant de poursuivre notre chemin. Cet élan de générosité constituera les prémices d'une journée très productive avec pas moins de 280 kilomètres parcourus en 6 voitures et se terminant dans la maison pastorale de Karvina dont notre chauffeur, le prêtre du village, nous donne la totalité des clefs.
------
Tout seul on va plus vite, ENSEMBLE ON VA PLUS LOIN !
Actuellement en voyage pour s'éclaircir les idées, cette page est l'occasion de vous tenir informé(e)s de notre avancée et des expériences humaines que l'on souhaite vous partager.
(English : Currently travelling and hitchhiking on the way to Asia, this page is an opportunity to keep you informed of our advance and to share human experiments we're living. To follow us : https://www.instagram.com/toutseulonvaplusvite & https://alexbirdy.travelmap.net)
Cette initiative est la première étape pour se réunir vers un projet plus conséquent où chacun partage la même vision du monde.
Notre rêve, construire ensemble une communauté. Dès notre retour en France, nous souhaitons acquérir un terrain où vivre et accueillir diverses activités. Nos objectifs :
- Tenter d'inspirer et de mettre en lumière des alternatives dans un pays où la carrière apparaît comme une nécessité pour réussir ;
- Mettre les connaissances de chacun(e) au profit de l'intérêt public ;
- Prendre soin des Hommes et de la Terre tout en engrangeant des ressources.
L’élévation de la conscience collective pour la protection de l'environnement et notre attrait pour les énergies vertes, l'économie circulaire et le partage des savoirs et techniques, nous poussent à agir concrètement et sur le long terme.
Nos premières idées visent l'autosuffisance énergétique et alimentaire. Pour ce faire, nous désirons construire un ou plusieurs bâtiment(s) bioclimatique(s) producteur(s) d'énergie propre en liaison avec un potager en permaculture (autoconsommation , marchés, AMAP ..). Une fois l'autarcie acquise, nous avons la volonté de multiplier les activités : brasserie, café-concert, galerie d'art, atelier participatif pour artistes et artisan(e)s, boutique éphémère, ferme pédagogique, camping, gîte, etc.
Si tu souhaites t'investir, fais-nous part de tes intentions. Nous souhaitons profiter de cette occasion pour faire mûrir le projet et faire évoluer les perspectives ensemble. Chaque idée ou suggestion sera la bienvenue.
Tu pourras t'installer, séjourner plus ou moins longtemps ou ne faire que passer pour faire jouir l'ensemble du collectif de tes talents. Nous aimerions ouvrir le champ des possibles. Cette ambition n'est pas risquée ni éphémère mais bel et bien réelle. Nous pensons que le retour au naturel et la décroissance ne constituent en aucun cas une régression. Au plus vite on se met en mouvement, au plus ce sera facile et efficace.
Facebook : facebook.com/toutseulonvaplusvite
Instagram : instagram.com/toutseulonvaplusvite
Pour suivre notre voyage : https://alexbirdy.travelmap.net
0 notes
loeildulezard · 4 years
Text
Le futur de la banque
L'avenir de la banque: Uber ou Apple? Certaines des plus grandes réussites en affaires sont des exemples de personnes et d'entreprises qui ont utilisé les turbulences du marché à leur avantage, s'adaptant au changement pour devenir encore plus prospères. Au cours des dernières années, des dizaines, voire des centaines d'articles ont été écrits sur la façon dont le secteur bancaire évoluera après des secteurs allant de la vidéo (Netflix vs Blockbuster) au film (numérique vs Kodak) au transport (Uber vs taxi). Le raisonnement de ces articles est convaincant. Le secteur bancaire est vraiment à un point d'inflexion, stimulé par des changements spectaculaires dans la technologie, les demandes sociales, l'économie et la réglementation. Si cela semble être bancaire comme nous le savons, c'est au bord du gouffre, c'est parce que c'est vrai. C'est au bord du gouffre. Mais cela ne signifie pas nécessairement que toutes les institutions bancaires échoueront pendant que les nouveaux concurrents gagneront. L'histoire est jonchée d'exemples d'entreprises qui n'ont pas survécu à un point d'inflexion, mais elle est également jonchée d'exemples de ceux qui l'ont fait. Nous devons donc équilibrer les comparaisons avec Netflix, les films numériques et Uber avec des comparaisons de chefs d'entreprise avisés qui ont vu un changement radical arriver et qui se sont adaptés à temps pour survivre, comme Vanderbilt, Rockefeller, Intel et Apple. Ces adaptateurs audacieux devraient donner aux dirigeants des banques et des coopératives de crédit l'espoir dont ils ont besoin pour survivre, rachat de crédit à condition qu'ils soient eux aussi prêts à s'adapter au changement. En effet, les banquiers devraient prendre espoir dans le fait que ceux qui ont réussi à pivoter sont souvent devenus beaucoup plus rentables après le pivot. (contenu sponsorisé) (CONTENU SPONSORISÉ) Cornelius Vanderbilt Cornelius Vanderbilt a passé sa vie à construire un énorme réseau de bateaux à vapeur, à payer pour le transport et à construire une valeur nette de 65 millions de dollars (l'équivalent d'environ 75 milliards de dollars aujourd'hui) d'ici la fin de la guerre civile. Il s'est même étendu aux navires à vapeur océaniques qui ont transporté des passagers de la côte est jusqu'au Panama, puis jusqu'en Californie pendant le début de la ruée vers l'or. C'était à peu près au moment où les chemins de fer ont commencé à devenir le mode de transport dominant. Donc, à l'âge de 70 ans, un âge où beaucoup de gens l'écriraient comme il l'a été », Vanderbilt pivota. Il a vendu tous ses bateaux à vapeur et utilisé l'argent pour acheter des lignes de chemin de fer, en monopolisant l'accès à New York et en augmentant sa valeur nette à 105 millions de dollars au moment de sa mort. John Rockefeller John Rockefeller a tiré parti de la force de Standard Oil pour obtenir des offres à taux réduit des chemins de fer qui transportaient son produit principal, le kérosène, à travers l'Amérique. En conséquence, il n'a pas tardé à amasser plus de 100 millions de dollars pour lui-même. Cependant, lorsque l'électricité a rendu le kérosène hors de propos, Standard Oil n'est pas morte. Au lieu de cela, ils étaient parfaitement positionnés pour vendre de l'essence (qui était auparavant considérée comme un déchet) à l'époque de l'automobile. En fait, ce n'est qu'une fois que Standard Oil est passée d'une entreprise de kérosène à une entreprise d'essence que Rockfeller est devenue la personne la plus riche de l'histoire américaine. Intel Intel, fondée en 1968, s'est fait un nom en fabriquant des puces de mémoire SRAM et DRAM. Ces puces sont devenues la majorité de ses activités dans les années 1980, et le leadership d'Intel s'est reflété dans le fait qu'ils détenaient près de 100% du marché au sommet. Mais au début des années 80, les subventions japonaises et les problèmes d'exécution interne ont continuellement diminué les marges qu'Intel a tirées de son activité de puces mémoire. Pendant ce temps, Andy Grove a posé une question au PDG Gordon Moore: si nous étions renvoyés par le conseil d'administration et que de nouveaux cadres entraient en fonction, entreraient-ils dans le secteur de la mémoire? » La réponse était non. " Grove a répondu: Alors pourquoi vous et moi ne devrions-nous pas sortir, revenir et le faire nous-mêmes? » Sur la base de cette réponse, Intel a pris la décision audacieuse de pivoter des semi-conducteurs et de faire du nouveau domaine des microprocesseurs leur point focal, ouvrant la voie à leur domination dans les années 90 et permettant la révolution des PC. Pomme Quand Apple a été fondée pour la première fois en 1977, son nom officiel était Apple Computer, Inc. Le nom reflétait la focalisation exclusive de l'entreprise sur la construction d'ordinateurs personnels simples à utiliser et à comprendre. En 2000, cependant, le paysage numérique n'était plus ce qu'il était en 1977, et la société s'est tournée vers d'autres produits de consommation tels que l'iPod en 2001. En 2007, ils ont sorti l'iPhone et changé le nom de la société en Apple, Inc Quelques années plus tard, les actions d'Apple ont dépassé Microsoft, ce qui a fait d'Apple l'une des sociétés les plus appréciées au monde. Qu'est-ce que cela signifie pour les banques? Chacune de ces histoires est instructive pour le secteur bancaire. Dans chaque exemple, un leader a pris une décision très difficile de passer de ce qui fonctionnait dans le passé à ce qu'il pensait fonctionner à l'avenir sur la base des meilleures preuves disponibles. Dans tous les cas, la décision était terrifiante. Mais dans chaque cas, le pari a porté ses fruits. En fait, dans tous ces exemples, les plus grandes récompenses ne sont venues qu'après le pivot de l'entreprise. C'est à ce moment-là qu'ils ont chacun consolidé leur place dans l'histoire en tant que l'une des entreprises les plus rentables au monde. Encore une fois, les banques sont à un point d'inflexion. C'est certain. Mais chaque point d'inflexion vient avec un choix. Vous en tenez-vous à ce qui a fonctionné dans le passé, ou effectuez-vous les changements nécessaires (et, encore une fois, extrêmement difficiles) pour préparer l'avenir? Continuez-vous d'investir principalement dans les succursales et le marketing traditionnel, ou faites-vous le saut audacieux vers les expériences numériques et les analyses avancées? Certes, c'est une décision difficile à prendre, mais si l'histoire est un guide (et elle devrait l'être), ceux qui pivotent seront propriétaires de l'avenir. L'astuce consiste à repérer le point d'inflexion et à sauter. Don MacDonald est le premier directeur marketing de MX, dirigeant les efforts globaux de marketing et de marque de la société et contribuant au développement de la gestion de l'argent, des analyses avancées et des stratégies d'acquisition de titulaires de compte de MX. MacDonald a occupé des postes stratégiques en tant que directeur marketing mondial et directeur marketing senior dans des sociétés telles qu'Intel, Fiserv, Checkpoint et Qualcomm.Expert chevronné en marketing et en image de marque, MacDonald possède une vaste expérience dans la création de certaines des marques les plus reconnaissables au monde.
0 notes
fprigent · 4 years
Text
Quel est l’avenir de la banque
L'avenir de la banque: Uber ou Apple? Certaines des plus grandes réussites en affaires sont des exemples de personnes et d'entreprises qui ont utilisé les turbulences du marché à leur avantage, s'adaptant au changement pour devenir encore plus prospères. Au cours des dernières années, des dizaines, voire des centaines d'articles ont été écrits sur la façon dont le secteur bancaire évoluera après des secteurs allant de la vidéo (Netflix vs Blockbuster) au film (numérique vs Kodak) au transport (Uber vs taxi). Le raisonnement de ces articles est convaincant. Le secteur bancaire est vraiment à un point d'inflexion, stimulé par des changements spectaculaires dans la technologie, les demandes sociales, l'économie et la réglementation. Si cela semble être bancaire comme nous le savons, c'est au bord du gouffre, c'est parce que c'est vrai. C'est au bord du gouffre. Mais cela ne signifie pas nécessairement que toutes les institutions bancaires échoueront pendant que les nouveaux concurrents gagneront. L'histoire est jonchée d'exemples d'entreprises qui n'ont pas survécu à un point d'inflexion, mais elle est également jonchée d'exemples de ceux qui l'ont fait. Nous devons donc équilibrer les comparaisons avec Netflix, les films numériques et Uber avec des comparaisons de chefs d'entreprise avisés qui ont vu un changement radical arriver et qui se sont adaptés à temps pour survivre, comme Vanderbilt, Rockefeller, Intel et Apple. Ces adaptateurs audacieux devraient donner aux dirigeants des banques et des coopératives de crédit l'espoir dont ils ont besoin pour survivre, à condition qu'ils soient eux aussi prêts à s'adapter au changement. En effet, les banquiers devraient prendre espoir dans le fait que ceux qui ont réussi à pivoter sont souvent devenus beaucoup plus rentables après le pivot. (contenu sponsorisé) (CONTENU SPONSORISÉ) Cornelius Vanderbilt Cornelius Vanderbilt a passé sa vie à construire un énorme réseau de bateaux à vapeur, à payer pour le transport et à construire une valeur nette de 65 millions de dollars (l'équivalent d'environ 75 milliards de dollars aujourd'hui) d'ici la fin de la guerre civile. Il s'est même étendu aux navires à vapeur océaniques qui ont transporté des passagers de la côte est jusqu'au Panama, rachat de crédit puis jusqu'en Californie pendant le début de la ruée vers l'or. C'était à peu près au moment où les chemins de fer ont commencé à devenir le mode de transport dominant. Donc, à l'âge de 70 ans, un âge où beaucoup de gens l'écriraient comme il l'a été », Vanderbilt pivota. Il a vendu tous ses bateaux à vapeur et utilisé l'argent pour acheter des lignes de chemin de fer, en monopolisant l'accès à New York et en augmentant sa valeur nette à 105 millions de dollars au moment de sa mort. John Rockefeller John Rockefeller a tiré parti de la force de Standard Oil pour obtenir des offres à taux réduit des chemins de fer qui transportaient son produit principal, le kérosène, à travers l'Amérique. En conséquence, il n'a pas tardé à amasser plus de 100 millions de dollars pour lui-même. Cependant, lorsque l'électricité a rendu le kérosène hors de propos, Standard Oil n'est pas morte. Au lieu de cela, ils étaient parfaitement positionnés pour vendre de l'essence (qui était auparavant considérée comme un déchet) à l'époque de l'automobile. En fait, ce n'est qu'une fois que Standard Oil est passée d'une entreprise de kérosène à une entreprise d'essence que Rockfeller est devenue la personne la plus riche de l'histoire américaine. Intel Intel, fondée en 1968, s'est fait un nom en fabriquant des puces de mémoire SRAM et DRAM. Ces puces sont devenues la majorité de ses activités dans les années 1980, et le leadership d'Intel s'est reflété dans le fait qu'ils détenaient près de 100% du marché au sommet. Mais au début des années 80, les subventions japonaises et les problèmes d'exécution interne ont continuellement diminué les marges qu'Intel a tirées de son activité de puces mémoire. Pendant ce temps, Andy Grove a posé une question au PDG Gordon Moore: si nous étions renvoyés par le conseil d'administration et que de nouveaux cadres entraient en fonction, entreraient-ils dans le secteur de la mémoire? » La réponse était non. " Grove a répondu: Alors pourquoi vous et moi ne devrions-nous pas sortir, revenir et le faire nous-mêmes? » Sur la base de cette réponse, Intel a pris la décision audacieuse de pivoter des semi-conducteurs et de faire du nouveau domaine des microprocesseurs leur point focal, ouvrant la voie à leur domination dans les années 90 et permettant la révolution des PC. Pomme Quand Apple a été fondée pour la première fois en 1977, son nom officiel était Apple Computer, Inc. Le nom reflétait la focalisation exclusive de l'entreprise sur la construction d'ordinateurs personnels simples à utiliser et à comprendre. En 2000, cependant, le paysage numérique n'était plus ce qu'il était en 1977, et la société s'est tournée vers d'autres produits de consommation tels que l'iPod en 2001. En 2007, ils ont sorti l'iPhone et changé le nom de la société en Apple, Inc Quelques années plus tard, les actions d'Apple ont dépassé Microsoft, ce qui a fait d'Apple l'une des sociétés les plus appréciées au monde. Qu'est-ce que cela signifie pour les banques? Chacune de ces histoires est instructive pour le secteur bancaire. Dans chaque exemple, un leader a pris une décision très difficile de passer de ce qui fonctionnait dans le passé à ce qu'il pensait fonctionner à l'avenir sur la base des meilleures preuves disponibles. Dans tous les cas, la décision était terrifiante. Mais dans chaque cas, le pari a porté ses fruits. En fait, dans tous ces exemples, les plus grandes récompenses ne sont venues qu'après le pivot de l'entreprise. C'est à ce moment-là qu'ils ont chacun consolidé leur place dans l'histoire en tant que l'une des entreprises les plus rentables au monde. Encore une fois, les banques sont à un point d'inflexion. C'est certain. Mais chaque point d'inflexion vient avec un choix. Vous en tenez-vous à ce qui a fonctionné dans le passé, ou effectuez-vous les changements nécessaires (et, encore une fois, extrêmement difficiles) pour préparer l'avenir? Continuez-vous d'investir principalement dans les succursales et le marketing traditionnel, ou faites-vous le saut audacieux vers les expériences numériques et les analyses avancées? Certes, c'est une décision difficile à prendre, mais si l'histoire est un guide (et elle devrait l'être), ceux qui pivotent seront propriétaires de l'avenir. L'astuce consiste à repérer le point d'inflexion et à sauter. Don MacDonald est le premier directeur marketing de MX, dirigeant les efforts globaux de marketing et de marque de la société et contribuant au développement de la gestion de l'argent, des analyses avancées et des stratégies d'acquisition de titulaires de compte de MX. MacDonald a occupé des postes stratégiques en tant que directeur marketing mondial et directeur marketing senior dans des sociétés telles qu'Intel, Fiserv, Checkpoint et Qualcomm.Expert chevronné en marketing et en image de marque, MacDonald possède une vaste expérience dans la création de certaines des marques les plus reconnaissables au monde.
0 notes
shoesggdb-blog · 5 years
Text
Basket Golden Goose Femme Pas Cher Déclarez la confidentialité de Total Financial dès aujourd'hui!
Ce serait probablement ce moyen de récompense le plus risqué et le plus risqué. Pourquoi ne faites-vous pas un jeu significatif en ce qui concerne l'ajout de quelques-uns de la plupart des égaux de l'ASCC qui feront très Golden Goose Basket Femme ertainement plaisir actuellement à votre WCHA actuel? Je suis certain que je parle de tous les côtés en ajoutant le Michigan Mechanic (un rival de longue date quand il s'agit du nord du Michigan) et Alaska-Anchorage (le même principe qui concerne l'Alaska). Qu'ils ajoutent une considération instantanée dans une ligue, qu'ils se joignent à 10 départements et permettent une fiabilité instantanée à l'ASCC en attachant votre propre paire impliquée dans les escouades du WCHA. L'oie et, généralement, les amis de Golden Offspring.Red aimeront peut-être essayer de déguster de délicieuses pommes, mais Red veut avoir le temps de garder les gens avec elle-même! Terrific Why et ses amis alphabètes entrent dans votre histoire et racontent l'histoire de l'oie et des œufs d'or afin d'examiner un homme âgé qui est souvent aussi protecteur vis-à-vis de ses beaux œufs, car Red est certainement l'une des délicieuses baies de cette femme . Cet homme indé Basket Golden Goose Femme Site Officiel irable doit apprendre la leçon de votre partenaire, juste avant que vous ne décidiez que ses chaussures en or d'oie volent au coop! Et Red demande de comprendre cela pour le partager avec ses amis. Les stratégies d’investissement conjointes - lorsque vous avez d’autres produits destinés à l’être humain dans votre base de données, ou inversement | par | incluant | est | chambre) | - - | comme | | par exemple | - peuvent bien fonctionner et sont appropriées, mais Les entreprises peuvent définitivement réduire votre marque et éroder votre propre financement social. Basket Golden Goose Femme aintenant que vous pensez avoir besoin de votre aide, vous pouvez inclure des mots-clés Meta dans chacune de vos pages, quels mots-clés les personnes doivent-elles utiliser et comment doivent-elles être un peu mieux positionnées? À chaque début pour le cinquième mois, l'histoire de la pièce d'aujourd'hui s'était accumulée à près de 3000 $. Nos membres du personnel n’étaient tout simplement pas aussi joyeux ou tous ne respectaient pas uniquement les règles en vigueur par rapport à celles décrites pour ce système de gestion des revenus. Votre décision devrait donc être prise ou respectée à cause du régime et gaspillée trop d'argent ou moins d'argent en vous référant à l'approche plus Basket Golden Goose Femme Pas Cher ncienne consistant à ne rien faire pour un horaire quotidien très pluvieux. Maintenant, on a compris grâce à ce présentateur que nous avons fini par être totalement conscients de ne jamais être en mesure de faire sauter tous les comptes liés à la pratique, supposons que cela se développe pour les clients. Et parmi nos deuxièmes chèques de paie en guise de punition, des leçons à ne pas oublier, nous avons commandé une escapade de 4 jours par an sous le soleil de la Jamaïque! Un peu plus sauvage est; que vous recherchez à cause d'une maison, vous êtes certain de pouvoir profiter du marché et la saisir. Cependant, dans quelques mois, vous le portez. De préférence, vous en vendez un le jour même et n'oubliez pas de ne pas posséder sa maison. Oui, ce sera certainement le cas. C’est souvent comme si une fille payait des honoraires d’intervention mais qu’elle ne choisirait pas d’argent propre qui lui rapporterait un retour de grande qualité. Ce fait essentiel est la position favorite pour pratiquer. J'ai semblé être incroyablement heureux sur cette plage le week-end dernier et pendant que j'étais sur le balcon des options, je pouvais décider que certains hommes construiraient l'immense château de sable fin près de ce type d'eau. Il était devenu évident que ces personnes avaient pris des heures à l'utiliser. Peu de temps après la fin de ces produits, la vague est arrivée et a fait un shampooing complet pour rentrer chez eux. Ils se sont tous généralement retrouvés là, impuissants, devant des bruits de stress sur leurs visages personnels.
0 notes
reseau-actu · 6 years
Link
Les députés ont voté la suppression de leur indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) avec en remplacement un nouveau système de remboursement sur justificatifs. Ce changement amène une suppression de la cotisation sociale généralisée (CSG) pour les parlementaires dans un contexte où elle devrait augmenter d'1,7 point pour l'ensemble des Français en 2018. Un député y voit là une "exonération d'impôt inexplicable".12 août 2017 22:25 - Jean-Luc Mounier
"Très franchement, comme beaucoup de députés, j'ai découvert ce point avec l'intervention de Marc Le Fur (jeudi à l'Assemblée nationale)". Les mots sont du député la France Insoumise Éric Coquerel, contacté par LCI au sujet de la suppression de la CSG* sur les frais de mandat parlementaires. Dans l'ancien système, l'IRFM*, les députés touchaient une indemnité de 5.840 € bruts par mois de laquelle étaient déduits 438€ de CSG et 29,20€ de CRDS*. Soit 467,20€ mensuels d'impôt sur les frais de mandat.
Mais la mise en place prochaine du nouveau système de remboursement des frais parlementaires sur présentation de justificatifs (sur la base de factures) met fin à ces prélèvements, ce qui n'a pas été du goût du député Les Républicains Marc Le Fur qui s'en est fait l'écho jeudi dans l'Hémicycle en dénonçant un "tour de passe-passe fiscal". Contacté par LCI, le député LR des Côtes-d'Armor s'interroge : "Vous trouvez vraiment normal qu'on applique une éxonération d'impôt dans une loi qui serait une loi de moralisation ?"
Vous trouvez normal qu'on applique une exonération d'impôt dans une loi qui serait une loi de moralisation ?Marc Le Fur, député (LR) des Côtes d'Armor, à LCILIRE AUSSI
IRFM : seuls 7 anciens députés jouent le jeu de la transparence en dévoilant leurs dépenses pendant leur mandat
Hausse de la CSG : les gagnants et les perdants de la réforme Macron
Réformes fiscales : la baisse des impôts pas pour tout de suite... mais la hausse de la CSG si !
Le point soulevé par Marc Le Fur est "un écran de fumée" selon l'entourage de François de Rugy
Selon Marc le Fur, cette nouvelle suppression de la CSG et de la CRDS sur les frais de mandat parlementaires représenterait sur le quinquennat en cours un manque à gagner de plus de 16 millions d'euros pour l'Etat.  "C'est inexplicable aux yeux de la population", commente-t-il auprès de LCI en faisant référence à l'augmentation prochaine, en 2018, d'1,7 point de la CSG pour l'ensemble des Français.
C'est une mauvaise interprétation de ce qu'on a voté.Yaël Braun-Pivet, présidente (LREM) de la commission des lois à l'Assemblée nationale, à LCI
"C'est une mauvais interprétation de ce qu'on a voté", répond la députée La République en Marche! Yaël Braun-Pivet qui nie une "volonté déguisée d'exonérer qui que ce soit du versement de la CSG". Dans l'entourage du président de l'Assemblée nationale, on considère aussi que le point soulevé par Marc Le Fur est "un écran de fumée". "C'est une histoire ahurissante, c'est l'histoire de la lune et du doigt (en référence à l'expression "quand le sage désigne la lune, l'idiot regarde le doigt" NDLR)", se désole ce proche de François de Rugy auprès de LCI.
L'IRFM, pomme de discorde entre les parlementaires
En toile de fond ici un bras de fer se joue entre les parlementaires pro-IRFM et ceux qui l'ont supprimée. Seulement la majorité justifie ce changement de système pour "contrôler" les frais de mandat des parlementaires. "Avant cette enveloppe servait pour certains à un complément de rémunération, il n'y avait pas de contrôle, c'était versé sur un compte à part", explique-t-on dans l'entourage du président de l'Assemblée nationale.
L'IRFM n'était, avant sa suppression, pas soumise au contrôle du Sénat ou de l'Assemblée nationale, provoquant ces dernières années plusieurs polémiques sur l'utilisation de cet argent public. La dernière en date a d'ailleurs fait surface au mois de mai dernier, quand le député proche d'Emmanuel Macron Alain Tourret a été épinglé par Mediapart pour avoir utilisé son IRFM "à des fins personnelles".
Avant l'IRFM servait pour certains à un complément de rémunération.Un proche de François de Rugy à LCI
Quant au député LR Marc Le Fur, il ne semblait pas pour la suppression de l'IRFM. En 2015 il reconnaissait auprès de Ouest France avoir acheté sa permanence à Loudéac (en Bretagne) en utilisant son indemnité représentative de frais de mandat. Et d'expliquer alors : "en province la plupart des députés achètent leur permanence". Début 2015, l'Assemblée nationale a interdit "l’imputation sur l’IRFM de toute dépense afférente à une nouvelle acquisition de biens immobiliers".
Par ailleurs le même député a qualifié, jeudi lors des débats sur la loi pour la confiance dans la vie politique, les IRFM de "roupie de sansonnet (d'une valeur très faible NDLR) face aux primes de Danone à certaines de ses cadres", ciblant indirectement la ministre du Travail Muriel Pénicaud.
"Nos IRFM, c'est de la roupie de sansonnet à côté des primes versées par #Danone à certaine de ses cadres", s'exclame @MarcLeFur #DirectAN
87
153 people are talking about this
Twitter Ads info and privacy
Que prévoit le nouveau système de remboursement sur justificatifs ?
Dorénavant les frais de mandat parlementaire vont être contrôlés plus étroitement avec le système de remboursement sur justificatifs, comme au Royaume-Uni. Trois pistes sont actuellement encore à l'étude, comme la prise en charge direct de frais par l'Assemblée nationale. "On peut imaginer par exemple que l'Assemblée nationale soit locataire des permanences", explique une personne au fait des dernières réflexions sur ce sujet.
Une autre piste consiste au remboursement des dépenses sur justificatifs, qui a donné son nom au nouveau dispositif, et le dernier point concerne l'avance de frais importants avec un double contrôle : d'une part une certification des comptes des députés et d'autre part un contrôle a posteriori par le déontologue de l'Assemblée nationale, qui ferait des vérifications des comptes par tirage au sort.
EN VIDÉO
Les meilleurs arguments des députés contre les notes de frais
PlayPlayCurrent time00:00Duration01:31Toggle MuteVolumeToggle FullscreenLe remboursement sur justificatifs, c'est une mesure logique mais ce n'est pas une mesure révolutionnaire.Le député la France Insoumise Éric Coquerel à LCI
"Ce serait bien que les 577 députés soient contrôlés au moins une fois chacun durant le quinquennat", précise un proche de François de Rugy. "Garder ses justificatifs ça me semble normal", réagit le député FI Éric Coquerel quand on lui parle du nouveau dispositif. Avant d'ajouter : "C'est une mesure logique, mais ce n'est pas une mesure révolutionnaire".
EN VIDÉO
Note de frais : les parlementaires devront rendre des comptes
PlayPlayCurrent time00:00Duration01:42Toggle MuteVolumeToggle Fullscreen
*IRFM* L'indemnité représentative de frais de mandat est un dispositif visant à faire face aux diverses dépenses (loyer de permanence, transports en circonscription...) liées à l’exercice du mandat "qui ne sont pas directement prises en charge ou remboursées" par l’Assemblée nationale.
*CSG* La contribution sociale généralisée est selon l'Insee "un impôt dû par les personnes physiques domiciliées en France pour l'impôt sur le revenu" prélevé à la source la plupart du temps, avec un taux qui varie selon le type de revenu et la situation de l'intéressé. Elle sert notamment à financer une partie des dépenses de Sécurité sociale.
*CRDS* La contribution à la réduction de la dette sociale est un impôt créé en 1996 pour résorber l’endettement de la Sécurité sociale. En sont redevables les personnes physiques domiciliées en France pour l’impôt sur le revenu, avec un taux de prélèvement unique à 0,5% du revenu brut.
Tumblr media
0 notes