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#La nuit du phoque
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La nuit du phoque (1974), dir. Jean-Jacques Birgé & Bernard Mollerat
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lisaalmeida · 10 months
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Elle a mis sur l' mur
Au dessus du berceau
Une photo d'Arthur
Rimbaud
Avec ses cheveux en brosse
Elle trouve qu'il est beau
Dans la chambre du gosse
Bravo
Déjà les petits anges
Sur le papier peint
J' trouvais ça étrange
J' dis rien
Elle me font marrer
Ses idées loufoques
Depuis qu'elle est
En cloque
Elle s' réveille la nuit
Veut bouffer des fraises
Elle a des envies
Balaises
Moi, j' suis aux petits soins
J' me défonces en huit
Pour qu'elle manque de rien
Ma petite
C'est comme si j' pissais
Dans un violoncelle
Comme si j'existais
Plus pour elle
Je m' retrouve planté
Tout seul dans mon froc
Depuis qu'elle est
En cloque
Le soir elle tricote
En buvant d' la verveine
Moi j' démêle ses pelotes
De laine
Elle use les miroirs
A s' regarder dedans
A s' trouver bizarre
Tout le temps
J' lui dit qu'elle est belle
Comme un fruit trop mûr
Elle croit qu' je m' fous d'elle
C'est sûr
Faut bien dire s' qu'y est
Moi aussi j' débloque
Depuis qu'elle est
En cloque
Faut qu' j' retire mes grolles
Quand j' rentre dans la chambre
Du petit rossignol
Qu'elle couve
C'est qu' son petit bonhomme
Qu'arrive en Décembre
Elle le protège comme
Une louve
Même le chat pépère
Elle en dit du mal
Sous prétexte qu'il perd
Ses poils
Elle veut plus l' voir traîner
Autour du paddock
Depuis qu'elle est
En cloque
Quand j' promène mes mains
D' l'autre côté d' son dos
J' sens comme des coups de poings
Ça bouge
J' lui dis "t'es un jardin"
"Une fleur, un ruisseau"
Alors elle devient
Toute rouge
Parfois c' qu'y m' désole
C' qu'y fait du chagrin
Quand j' regarde son ventre
Puis l' mien
C'est qu' même si j' devenais
Pédé comme un phoque
Moi j' serai jamais
En cloque
Renaud
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solis-menta · 2 years
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Prendre corps
je te flore ~ tu me faune ~ je te peau ~ je te porte ~ et te fenêtre ~ tu m’os ~ tu m’océan ~ tu m’audace ~ tu me météorite ~ je te clé d’or ~ je t’extraordinaire ~ tu me paroxysme ~ tu me paroxysme ~ et me paradoxe ~ je te clavecin ~ tu me silencieusement ~ tu me miroir ~ je te montre ~ tu me mirage ~ tu m’oasis ~ tu m’oiseau ~ tu m’insecte ~ tu me cataracte ~ je te lune ~ tu me nuage ~ tu me marée haute ~ je te transparente ~ tu me pénombre ~ tu me translucide ~ tu me château vide ~ et me labyrinthe ~ tu me parallaxes ~ et me parabole ~ tu me debout ~ et couché ~ tu m’oblique ~ je t’équinoxe ~ je te poète ~ tu me danse ~ je te particulier ~ tu me perpendiculaire ~ et sous pente ~ tu me visible ~ tu me silhouette ~ tu m’infiniment ~ tu m’indivisible ~ tu m’ironie ~ je te fragile ~ je t’ardente ~ je te phonétiquement ~ tu me hiéroglyphe ~ tu m’espace ~ tu me cascade ~ je te cascade à mon tour ~ mais toi ~ tu me fluide ~ tu m’étoile filante ~ tu me volcanique ~  nous nous pulvérisable ~ nous nous scandaleusement ~ jour et nuit ~ nous nous aujourd’hui même ~ tu me tangente ~ je te concentrique ~ concentrique ~ tu me soluble ~ tu m’insoluble ~ en m’asphyxiant ~ et me libératrice ~ tu me pulsatrice ~ pulsatrice ~ tu me vertige ~ tu m’extase ~ tu me passionnément ~ tu m’absolu ~ je t’absente ~ tu m’absurde ~ je te marine ~ je te chevelure ~ je te hanche ~ tu me hantes ~ je te poitrine ~ je buste ta poitrine ~ puis ton visage ~ je te corsage ~ tu m’odeur ~ tu me vertige ~ tu glisses ~ je te cuisse ~ je te caresse ~ je te frissonne ~ tu m’enjambes ~ tu m’insupportable ~ je t’amazone ~ je te gorge ~ je te ventre ~ je te jupe ~ je te jarretelle ~ je te peins ~ je te Bach ~ pour clavecin ~ sein ~ et flûte ~ je te tremblante ~ tu m’as séduit ~ tu m’absorbes ~ je te dispute ~ je te risque ~ je te grimpe ~ tu me frôles ~ je te nage ~ mais toi ~ tu me tourbillonnes ~ tu m’effleures ~ tu me cerne ~ tu me chair cuir peau et morsure ~ tu me slip noir ~ tu me ballerine rouge ~ et quand tu ne haut talon pas mes sens ~ tu es crocodile ~ tu es phoque ~ tu es fascine ~ tu me couvres ~ et je te découvre ~ je t’invente ~ parfois tu te livres é~ tu me lèvre humide ~ je te délivre ~ je te délire ~ tu me délire ~ et passionne ~ je t’épaule ~ je te vertèbre ~ je te cheville ~ je te cil et pupille ~ et si je n’omoplate pas ~ avant mes poumons ~ même à distance ~ tu m’aisselle ~ je te respire ~ jour et nuit ~ je te respire ~ je te bouche ~ je te baleine ~ je te dent ~ je te griffe ~ je te vulve ~ je te paupière ~ je te haleine ~ je t’aime ~ je te sens ~ je te cou ~ je te molaire ~ je te certitude ~ je te joue ~ je te veine ~ je te main ~ je te sueur ~ je te langue ~ je te nuque ~ je te navigue ~ je t’ombre ~ je te corps ~ je te fantôme ~ je te rétine ~ dans mon souffle ~ tu t’iris ~ je t’écris ~ tu me penses
Ghérasim Luca - La fin du monde, « Poésie »
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capitaine-du-terror · 3 months
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Masque de l'esprit de la lune (Musée du Quai Branly, Paris)
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Les masques (kegginaqut)sont porteurs d’une vision ou d’un rêve d’un chamane. Ils étaient fabriqués, souvent par paire, en vue d’être associés à un récit accompagné par des chants et des danses aux tambours lors de cérémonies saisonnières. Ils rendaient visibles, le temps d’une cérémonie, les voyages intérieurs de l’angalkuq (chamane), intercesseur entre le monde des esprits, des animaux et des défunts. Les cérémonies avaient lieu principalement durant l’hiver dans le qasgiq, une vaste maison collective semi-souterraine réservée aux hommes, dans laquelle les femmes n’étaient admises qu’à titre exceptionnel.
Le masque dit « de l’esprit de la Lune » couvrait complètement le visage de celui qui le portait. Il fut très certainement utilisé par un angalkuq durant une cérémonie collective destinée à favoriser de futures chasses. On reconnaît en son centre la face d’un tuunraq, entité que les Yupiit associaient à l’astre lunaire, surmontant un carnivore, certainement un chien. Cet esprit de la Lune est probablement une version locale de l’homme de la Lune, bien connu des Inuit, que le chamane avait l’habitude de solliciter en vue d’obtenir de lui que le gibier s’offre aux chasseurs (Nelson 1899 : 515). Les nombreuses mains aux pouces coupés attestent la grande puissance de cet esprit. L’appendice inférieur représentant des bulles d’air indique la présence du phoque avant qu’il n’émerge de l’eau et, symboliquement, le passage d’un monde à l’autre des animaux et des êtres humains (Fienup-Riordan 1994).
Notice du musée: Le masque est à fond plat avec trois éléments de bois assemblés. Les couleurs du masque sont symboliques : le jour est représenté par le blanc, la nuit par le noir et la terre par l’ocre. Au centre émerge un visage mi-homme, mi-phoque surmontant la gueule d’un chien. Les mains qui l’encadre n’ont que quatre doigts, les pouces ont été enlevés afin que les esprits ne puissent attraper les hommes avec leur pouce. Les rondelles de bois sur la tige recourbée à l’avant du masque figurent les bulles d’air signalant la présence du phoque sous la glace, et symbolisent également aussi les strates du cosmos qui sépare le monde des esprits de celui des hommes. L’arc au-dessus de la tête est pour le chamane le point de passage vers le monde des esprits et les plumes figurent des étoiles.
Sources:
GUIGON Gwénaële et MAUEZ Marie, L'art yup'ik au musée du quai Branly, Trois masques de la collection Robert Lebel. https://journals.openedition.org/gradhiva/1125
Collection du musée: https://www.quaibranly.fr/fr/explorer-les-collections/base/Work/action/show/notice/371715-masque-ceremoniel-kegginaquq-dit-lesprit-de-la-lune
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Charles Koechlin - 3 Poèmes du 'Livre de la Jungle', Op. 18
00:00 - I. Berceuse phoque 05:31 - II. Chanson de nuit dans la jungle 08:50 - III. Chant de Kala Nag
Orchestra: Berlin Radio Symphony Orchestra -
Choir: Berlin Radio Chamber Choir - Conductor: David Zinman - Soloists: Ralf Lukas (baritone), Iris Vermillion (mezzo soprano), Johan Botha (tenor)
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aisakalegacy · 10 months
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Hiver 1906, Glacier de Fharhond, Canada (3/20)
L'hiver dans l'Arctique est un véritable défi. Les journées sont courtes  mais pas beaucoup plus qu’elles le seraient si j’étais à Hylewood. Pendant deux jours, nous partions à cinq heures du matin et nous marchions jusqu’à trois heures de l’après-midi, quand le soleil commence à baisser et plonge le paysage dans une semi-obscurité, où sa lumière douce et blafarde, par contraste, devient éblouissante - c’est le signe qu’il est l’heure de monter un camp. À ces latitudes, on observe la nuit des aurores boréales qui dansent dans le ciel et offrent un spectacle magique et mystérieux.
[Transcription] Tagak Angottitauruq : Uqšuq, mamaqpa [1] ? Jules Le Bris  : Qu’est-ce que tu lui donnes ? Tagak Angottitauruq : Kiviak. Mergule fermentée dans la graisse de phoque. Jules Le Bris  : Je comprends mieux pourquoi ce chien porte son nom…
[1] Ça sent bon ?
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Messieurs dames, bonjour ! Dans le post d'aujourd'hui, nous verrons comment la Touille s'incorpore à son nouvel habitat naturel. Tout d'abord, via la coiffure. Cette oeuvre d'art fut nommée "les algues".
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Ensuite, telle un caméraman ninja, votre chère et tendre s'est aujourd'hui glissée, pour votre plus grand plaisir (et le sien, on ne va pas se mentir)... Dans une colonie d'otaries \o/ (enfin, de phoques à fourrure, on va supposer que c'est ça)
Je suis super contente, j'ai pu super bien les voir ! Je suis tombée sur une troupe de trois un peu par hasard, ils ont été aussi surpris que moi je crois, et le premier s'est enfui en se servant de son voisin comme d'un cousin d'amortissage pour pouvoir sauter de son rocher. Suivi du troisième, le plus à droite sur la photo... Leur camarade a moyennement apprécié 🤣 par contre, une fois dans l'eau, qu'est ce que c'est souple et élégant !
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Je suis donc partie ce matin de mon beau lac d'hier soir, à fusionner avec les chardons locaux qui voulaient m'intégrer à leur prairie.
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Une fois de plus, c'est un ancien filon d'or, d'où le paysage un peu étrange (et le lac d'ailleurs, qui n'existait pas avant qu'ils creusent).
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Direction ensuite le littoral, qui n'est d'ailleurs jamais bien loin en Nouvelle Zélande ! Mission chag point, où je vois mes premières otaries ...
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Et où je me demande s'il existe un seul endroit dans ce pays qui ne soit ne serait ce que "passable", tout est trop beau...
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Puis le phare de Katiki, ou j'espérais voir des pingouins jaunes ! Pas de volatiles, et le phare en lui même n'avait pas d'intérêt, mais c'est là que j'ai observé l'énorme colonie d'otaries !
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Je pars ensuite finir ma journée sur la plage des Moeraki boulders, une petite aberration géologique digne de l'Australie tiens.
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(non, le caillou de la photo du dessus n'a pas été taillé) la plage est couvert de ces grandes boules, 3m de diamètre pour les plus grosses quand même ! Et je vous expliquerais bien comment ils se sont formés, mais mon cerveau n'aime toujours pas la geol, et je n'ai plus internet pour retrouver les explications que j'ai déjà oubliées, je vous dirai donc que si cela vous intéresse, Google est votre ami 😘
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Je me pose ensuite tranquilou sur un parking/aire de pique nique pour y passer la nuit, on verra si je me fais virer de là ! L'avantage étant que je suis à 10m de la plage et orientée plein est, le lever de soleil devrait être royal demain 🥰
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Friday 28 March 1840
7 ½
1 20/..
slept comfortably on my six chairs – had my dress to brush and from 1 thing or other not ready till breakfast [?] in ½ hour – then from 10 35/.. to now 2 p.m. wrote out the whole of yesterday –
Balbi ii. p. 808 et seq. (2 column pages) Région du Caucase.
vid. p. 159 Géorgie.   Mtsketha – left b. of Kour, 10 milles north of Tiflis. 1 of the most ancient cities of Asia – ancient capital of Georgia in A.D. 469. the fortress remains, and the cathedral remarkable for its antique and beautiful sculptures, and the bridge over the Kour attributed to
p. 161 Pompey, and recently restored by the Russians – Gamba says there are 20 families there
Ilisavetpol, formerly capital of the Khanat of Gandjah, quite ruined yet the most populous town in the province after Tiflis – 12,000 inhabitants – immense ruins in the environs, - the stone and “briques liées entre elles avec du Ciment – Persian, Parthian, Sassanide, Greek and Roman médailles found there and 2 villages built some years ago by Colons Allemands a little farther are iron ruines and one of alum the last of excellent quality – lastly the Colonne de
SH:7/ML/E/24/0060
vid. p. 137 “La Colonne de Chamkhor, qui nous parait être le monument le plus curieux de cette région ; on ne connait pas positivement l’usage auquel il servait primitivement ; les mollahs en out fait usage pour appeler les musulmans à la prière ; on ne connait pas non plus son origine qui parait se perde dans la nuit des temps ; on l’attribue à Alexandre-le-Grand. Un escalier en spirale, assez large pour deux hommes de front, mais très dégradé, conduisait à une galerie régnait extérieurement autour de la colonne ; sa base est carrée, à 15 pieds de largeur à chaque face at 12 pieds de hauteur ; la colonne en a environ autant de diamètre ; tout le monument est construit en briques rouges, posées de la manière la plus régulière par assises, et peut avoir 180 pieds de haut. Des ruines plus on moins considérables l’environnent et l’attestent l’existence d’une population riche et puissante établie jadis dans les solitudes parcourues, pendant l’hiver seulement, par quelques nomades. Dans le Chirvân : Vieux Chamakhi : chief palace of the province and formerly of the Khanat of Chirvân – destroyed by Peter the great, and then abandoned – but from the beauty of its situation and imposing ruins General Yermolof repaired the walls, bazaars, and many of the ancient buildings and it is now...... (a good town again?) partly repeopled by the inhabitants of Nouveau Chamaki that the last Khan had forced to retire to the fortress of Fit-tag.
Salian, petite ville, importante par la riche pêche.
Bakou, petite ville, formerly capital of the Khanat and now of the province of this name importante par la riche pêche de phoques qu’on fait dans ces parages, and by the quantity of silk and safran gathered in its little territory and by its port qui, bien que médiocrement bon, est cependant le plus fréquenté de la mer Caspienne – celeberated puits de napthe and Artech-gah (endroit du feu), un des sanctuaires guèbres les plus anciens et les plus célèbres de l’Asie ; c’est un emplacement assez considérable, entourés de murs crénelés – Au milieu de la cour s’élève un autel, où l’on monte par plusieurs degrés ; à chaque coin on voit une cheminée , qui reproduisent dans ce temple le phénomène qu’offrent dans les Appenins les feux de Pietramala et de Barigazzo. Au centre de l’autel, et presque à fleur de terre, on a établi un foyer dont la flamme sort également sans interruption. Une vingtaine de cellules sont adossées aux murs de cette enceinte sacrée ; quelques-unes sont habitées par des Hindous, les autres par les Paris on descendans des anciens Guebres. Non loin se trouvent des volcans vaseux, semblables à [?] de Macalouba [Macalube] en Sicile, et de Taman dans le
territoire des Cosaques de la mer noire –
Nouchi et Choichi, petite villes, chefs lieues des provinces de leur none.
Morgan, vaste plaine between the Kour and the Caspian couverte d’herbages très hauts et infestée des serpens de 8 à 10 pieds de long, qui, comme au temps de Pompée, rendent sou trajet très difficile.
Dans l’Arménie, Ervian, ville de médiocre étendue, mais importante par sa forte citadelle. 14,000 inhabitants. near is the celebrated convent d’Etchmiadzin (Utch Kilisseh on Trois églises des Turks) ; this ancient chef-lieu de la religion Arménienne suffered much in the last wars between Russia and Persia – probably the patriarch and his priests who took on the Russian territory are returned to their ancient residence.
Nakhtchivan, 1 of the most ancient cities of Armenia formerly large and flourished – now reduced to 1,000 houses
Akhaltsikha (Akiska des Turks) in the part of Georgia formerly Ottomane pachalik de Tchildir, assez grande ville, importante par ses fortifications, et mremarquable par la belle mosqué d’Ahmed, construite sur la modèle de celle de Sainte Sophie, par le collège qui y est annexé et la bibliothèque qui en dépend, regardée comme une des plus belles de l’orient ; les Russes en out enlevés 300 ouvrages pour eurichir leurs collections de St. P-  according to Mr. Dupré quoted by Gamba, 40,000 inhabitants – probably not so many –
Dans l’Imerethi, K’houtchaïssi (Kotatis) sur le Rioni, petite ville assez commerçante, formerly capital of the kingdom of Imeretia, and now of the province of that name – near are the ruins of the ancient town, remarkable for the remains of its ancient cathedral and thick walls – the residence of a governor qui étend sa juridiction non-seulement sur tout l’Imerethi, mais sur la Mingrélie, le Ghouria, la Grande-Abasie et toutes les places et les forts où les Russes tiennent garnison.
Oni, petite bourg, mentioned merely to call attention to one of the most curious parts of this region, le district montueux de Ratcha; ce beau pays, presque désert, abonde en mines d’argent, de cuivre et de fer. L’air y est pur et le climat très salubre, chose rare dans la Région du Caucase. Son sol est parsemé des ruines, de forteresses et des tours ; on y trouve fréquentèrent des médailles grecques, Sassanides et quelques-unes en caractères inconnus.
Zoubidi, miserable town where resides the dadian or prince of Mingrelīa. the prince with his court goes from town to town and stays, as long as there is anything to be had “du vin et des poules; quand tout est consommé, il plie baggage et gagne un autre endroit – his court so poor, nobody has money enough to charge un ducat turk de la valour de 8 francs.
Redoutkaleh, little fortified city with the most frequented port on this boast.
Diditsikhe another little city the residence of the prince of Ghouria
Redoute St. Nicolas, Pothi et Anaklia, petite maritime forteresses; celle de
SH:7/ML/E/24/0061
Pothi commande la navigation du Phase, et a été, avec Anaklia et Anapa un des sujets principaux of the last war between Russia and Turkey
Sokhoum-kaleh, petite ville très déchue – fortifications in the ruin – on the black sea, in Great Abasie, important for its belle baie.
Ruins of ancient fortifications and walls found at Iskouriah, support the opinion des savans qui plaçant dans ces parages le port de Dioscurias une des villes le plus commerçantes de l’antiquité – Pline dit qu’on y voyait des marchands de 300 langues différentes, et que lorsque les Romans y eurent établi leur domination, les affaires s’y traitaient par l’entremise de 130 interprètes. C’est ordinairement dans la rade de Sokhoum-kaléh et quelquefois dans celle de Redout-kaléh que stationne l’escadre Russe qui parcourt la côte de la grande Abasie et de la Mingèrlie to protect the merchant vessels against the Abases and Circassians, pirates from time immemorial, but not très redoutables because they have only bateaux à vames and no canon – their boats are perfectly the same as the Camerae of the ancestors ; 24 rowers y sont placés à leur aise – but at present they do not go far from the coast ; and as in general they ne sortent que par un beau temps, ils ne font plus usage d’un petit toit incliné pour se mettre à l’abri des vagues dans les tempêtes violentes. C’est sur de semblables barques que les Goths, fixés dans le 3me siècle en Crimée débarquèrent en Asie.
Pays des Montagues as called by the Russians and Klaproth and improperly by Hassel and others Circassia – the people in fact independent – the Russians n’y possèdent réellement qu’une petite bande, sur laquelle passe la route militaire qui de Mozòok mène à Tiflis, a trauvers la fameuse gorge de Dariel
Vladiskavkas is the principal fortress and most remarkable place on this route.
Dariel, little fortress, which gives name to the defile anciently Porte Caspienne
Kasbek, residence of a Georgian chief who commands the Ossetes of the valley of the Terek from Dariel to Kaïchaour; il protégé les convois russes contre les attaques des Montagnards, moyennant le paiement d’un somme convenue avec le gouverneur de Vladikavkas – other Ossetes are quite independent and even enemies of the Russians  Ce sont, dit M. Klaproth, les descendans des Sarmates-mèdes des anciens et les restes des Alains et des Azes du moyen [?]
Circassia est divided into Great Kabarda situated in the bassin du Kouban, and Little Kabarda in the middle part of the basin of the Terek – the women are reputed the handsomest of the Caucasus and the men are formidable to the Russians by their frequent incursions – ce peuple (Circassien) forme une république aristocratique militaire.
Pays du Mitsdjeghi – the savage inhabitants, especially those named Tchetchentses, are more determined brigands than the Lesghis – it is chiefly on account of these T- that the Russians are obliged to send 150 men and 2 cannon to escort the post from Mozdoz to Vladikawkas – there is less risk from here to Tiflis
Dans le pays des Koumuk qui sont agriculturs et subuit to Russia, is Enderi (Andreïeva) village of 12,000 inhabitants – their chef lieu – a great marché every Friday Les Lesghis inhabitant un vaste pays dans les hautes montagnes to which they give their name – fierce, cruels, and great brigands – for long, Georgia has suffered most from their incursions – they commonly leave the mountains on [?] expeditions at the end of May says Klaproth – they lie hid in old ruins, in bosquets etc. on their return home, they inform the friends of their prisoners what ransom they [?] – those who cannot pay, must serve 10 years in the house of their master –
Khoun-dzakh (in Lesigstan) gros bourg, residence du Khan des Avars, the most powerful prince des hautes montagnes du Caucase-Oriental – he has the title of Nutsahl and can arm 10,000 men – the king of Georgia paid 24,000 francs not to make incursions and the Russians pay 40,000 fr. for which il s’est toujours [?] à cette [?] and also in Lesigistan the cantons of Ounsokoul, Hidat, Bakadalal, Moukrat, Karakh et Tkaserouk
Chahar, great town, residence of the Khan des Kazi-Koumuk who has the title of Sourkhaï – his dominions stretch along the east branch of the Koï-sou he is the enemy of the Russians and can arm 6,000 men.
Akoucha, chief place of their republic of this name – shepherds – famous for making a drap très estimé dans tout le Caucase.
Koubitchi, chief place of the republic of this name – inhabitants celebrated thro’ all the East sous le nom de Zerk-keran (faiseurs de cotte de maille) – ils fabriquent des armes excellentes et du drap (Koubitchi-châl) renowned not only in all the Caucasus, but sent to Persia and beyond the Caspian –
In Daghestan Kouba formerly capital of the Khanat of this name, and one of the most powerful states in Daghestan, now chief place of the provence of Kouba – will probably be abandoned because the Russians to avoid its unhealthy climate have founded a new ville 60 milles (versts?) to the west also called Kouba residence of the Khamoutaï-khan prince who lives in a sort of dependence or Russia tho’ he loves brigandage as well as his neighbour le khadi de Thabasseran.
Antzoug, petite ville, chief place of the republic of this name, situé sur le haute Samoura.
Yarsi or Ersi, residence of the Khadi de Thabasseran 1 of the 3 princes of the same family who divide the sovereignty of Thabasseran, situated to the west of Derbend – the Khadi is paid by Russia and with the 2 others can arm 6,000 men.
SH:7/ML/E/24/0062
Derbend, grande ville, très ancienne et très déchue – improtant by its fortifications in the time of Nouchirvan on eone of the bulwarks (“boulevards”) of Persia – Klaproth gives it 4,000 families – vid. ses fortes murailles, Armenian church, and principal mosque – In the neighbourhood, the Mausoleum des Kirklar, or 40 Arabian heroes killed in a battle against les infidels, lorsque Derbend fut conquis par les armées du Calife; tous les musulmans et surtout les Lesghis de Koubitchi y viennent en pelerinage. Not far from D- remains of a great wall said to extend over all the chain of mountains of Thabasseran built by Nouchirvan to hinder the incursions of the Khazans – this and others fortifications in the defiles of the Caucasus have given rise to the fable of a great wall extending from the black sea to the Caspian –
Barchly residence of the Khan of Kaïtak who has the title of Ouzmeï – he can arm 7000, and exercises a sort of sovereignity over the Lesghis of Akoucha and Koubitchi mentioned in the Pays des montagnes – the Russians pay him a pension of 8,000 fr.
Tarkou, residence of the Khan of this name who has the title of Chamakhal and his domination reaches over the north part of Daghestan to the banks of the Ouroussaï-boulak which separates it from the Khanat de Kaïtak – he is a vassal of the Russians who pay him about 8,000/. pension the ville de Tarkou anciently Semender is built en terrasses sur 3 montagnes pointues, à environ 3 milles from the Caspian – 10000 inhabitants –
Karaboudakh and Kazanich 2 large towns depending on the Chamkhal – the former 3,000 inhabitants – the latter fabriquent beaucoup de bourki ou manteaux de feutre et exploitent les mines du fer du [?]
Province du Caucase. Stavropol, assez jolie ville, fortified – declared in 1825 chief place of the province – it has a séminaire.
Georghievsk, chef lieu du government du Caucase till 1825, et still the residence of the gouverneur général militaire whose jurisdiction extents over great part of the Caucasus fortified, well built, and situated on the banks of the Petit-Kouma – Dan un rayon de 25 [?]
Pokorivchi, village where generally resides Mengli-Ghireï, khan des Nogaïs
Constantinogorsk, petite ville celebrated thro’ all Russia for its bains sulfureux – the Aix-la-chapelle de la Russia
Piatigorsk (petite ville) lately erected, seat of the administrations and of la cours de justice of the province à l’exception du Tribunal ecclésiastique.
Karass, joli village, at the foot of the Bechtau (the 5 mountains) remarkable par sa colonie compose d’Allemands et d’Ecossais, et un important établissement de missionnaires qui enseignant le Turk et d’autres langues.
 Mozdok, ville assez commercante – and 1 of the principal military stations on the ligne du Terek Kizliar [Kizljar], ville et fortresse importante située sur un bras du Terek – inhabitants principally Armenians – 9,000 inhabitants exclusive of military (now 8,000 exclusive of military says our Lieutenant colonel Grauert – between 400 and 500 Cossaks and about 500 soldiers of the line now in the fortress about more than a thousand [?] nearest fortress 80v. off – obliged to go there avec une forte escorte) – « Son commerce Florissant a beaucoup contribute à l’embellir (the town) et à l’agrandir depuis 1818; on y a construit une magnifique église qui a conte 600,000 francs aux Arméniens, c’est sans doute le plus beau temple de toute la Région du Caucase” – the commerce is not good now – the Decline of Astrakhan draws on that of its dependent Kizliar [Kizljar] – embellishment is a wood one should hardly apply to the town after having paced along its muddy narrow streets of smallish wooden houses or low flat roofed mud plastered cottages – but all good enough to be plundered by the Tchetchenstes as happened 10 years ago the commandant would not believe the Cossack sentinel that the people were coming – shut himself up in the fortress, and fired after them when they had recrossed the river with all their plunder – these people come perpetually to pick up what they – often steal the people from the vineyards – stole away several last summer – not safe to walk far without a good escort – “Sur le chemin d’Astrakhan à Mozdok, on trouve près de la Kouma les ruines de l’ancienne ville de Madjari” – our station at Kumskaia (40v. from the Caspian) is close on the Kouma – from here we might have gone to the ruins – vid. the map – apparently 150 or 200 v. off – but how odd! – we never observed the Kouma at Kumskaia, tho’ it is just below the front of the station house – frozen over says colonel G- and we should .:. not observe it – writing from Balbis’ geography when George came to say the colonel would dine at the same time with us at our hour – it was 3 – begged him not to wait longer – sat writing till dinner at 3 ¼ in about ½ hour – soup with fowl in it and patés – boiled tongue cut in slices – mutton cutlets, and some of one of our own birds (moorgame – tolerably good) – Red Kizliar [Kizljar] wine – saw the colonels’ little boy aet. 2 months – nice pretty baby – the colonel explained the Billiard chinois bought at Nijni [Nižnij Novgorod] – nice piece of furniture for Shibden – amusing game – an inclined table 20in. wide 3ft. 6in. long? then shewed useful thread-window bought at Tiflis – A- and I out at 4 50/.. with George and a soldier went to see a vineyard a verst off – A- sketched the hut where the 3 guardians (tartars) live the vines here tied to stakes as in France not on [trullages] as at at Astracan [Astrakhan] and near Meran [Merano] in the Tyrol – saw a wine press like a long canoe – home at 6 ¾ - tea, and the colonel with us – shewed handsome gold inlaid in iron pistols 350R. en argent et sabre 62R. argent Read him the remark in the Dictionary geography de la Russie on the Calmucks – he never observed the petite
SH:7/ML/E/24/0063
Kisliar [Kizljar]
peau etc. etc. vid. near the ………….. of the eye – had just written to here now at 12 20/.. so long has it taken me to make the extracts from Balbi – fine day but not any sunshine till about 4 p.m. and then not for long – no sun while we were out – but a southern air – impossible to walk in our fur cloaks much longer – Our colonel gave me this evening a bow from the Kabardas made of the horn of the Steinbok (bouquetin?) 2 horns joined together in the middle of the bow – covered (old but good) with red morocco leather inside and black leather outside – not valuable he said – he could easily get another – there is no cord to the bow – (this is made of fibre) – and no arrow – he gave me this morning a paper of the heights of the mountains – a sajène = 7 french feet – the Black sea said to be 600 French feet above the Caspian – but it is a disputed point – levelled by Academicians last summer but such the difficulties from the natives of the high mountains etc. etc. that the results are always widely at variance – and this evening colonel G- gave me some resignemens of our route from here – he owned tonight that if he could not have taken us in, he did not know where we should have gone to – we should have been ½ a day seeking a lodging – the Armenians do not care to trouble themselves about anyone – R13° on my table at one tonight
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elchercheur · 2 months
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L’année passée, j’avais peur du ciel noir. Chaque soir, j’avais peur de ce qu’on appelle la nuit. La tombée du jour signait le début de ma résistance. Comme lui, le ciel, je ne devais surtout pas sombrer. À croire que mon corps voulait l’imiter et s’emplir d’obscurité. Nous nous mêlions tous deux, sa hauteur, sa profondeur me glaçait. Je pensais également à l’espace, c’était une période super, aux étoiles, quelle distance me laissaient-elles entrevoir ! Comment s’attacher d’un regard à une lumière si lointaine et revenir à soi. Comment lancer, par l’oeil, un fil qui touche une étoile. L’immensité de l’espace, sans vie, tuait, luttait contre moi. 
Alors, je me suis penché vers les animaux. Les oiseaux, d’abord, et les autres, vivant en silence. J’ai cherché dans leur vie un appui pour la mienne. Après tout, dans la solitude de la planète, ils étaient chez eux, ce que je n’arrivais pas à croire pour moi. Et je me suis posé une question : connaissaient-ils les étoiles ? Oiseau, j’ai vu une étoile. L’as-tu vu toi, comme tu vis ? Lèves-tu parfois les yeux, sens-tu les autres mondes, les autres lumières qui tombent doucement le soir ou n’as-tu que celles-là ? Et j’ai découvert que les étoiles, l’infiniment lointain, vous servait, oiseau, scarabée et phoque. Les étoiles contribuaient à votre vie, vous vous en serviez. Peut-être pouvaient-elles alors aussi, faire la mienne.
L’influence des astres sur les animaux est difficile à mesurer, les expériences menées sont rares. Les résultats obtenus sur certaines espèces laissent penser que le monde animal profite de la voûte céleste pour se déplacer et se nourrir. Des chercheurs de l’université de Lund en Suède ont installé un scarabée bousier au centre d’une caisse remplie de sable. Par une nuit étoilée, le scarabée a poussé sa bouse en ligne droite vers le bord de l’arène, le chemin le plus court. Par temps nuageux et équipés d’une visière opaque, il a fait des circonvolutions. Sa boussole est la voie lactée.
Une équipe de l’université Cornell a montré que le bruant indigo, un petit passereau nord-américain se servait des étoiles pour retrouver sa zone d’hivernage. Observés à l’époque de leur première migration automnale, ces oiseaux ont été incapables de trouver la bonne direction sous une voûte sans astres, alors qu’ils se sont spontanément orientés vers le sud sous la reconstitution d’un ciel d’automne. 
Le phoque commun, par exemple, un mammifère qui ne craint pas de voyager ni de chasser la nuit... Comment parvient-il à ne pas se perdre dans l’immensité océane, où n’existe nul repère ? C’est le mystère qu’a résolu en 2008 une équipe de l’université du Sud-Danemark. Il lui a suffi d’observer les déplacements de deux individus dans une piscine installée à l’intérieur d’un planétarium. En modifiant l’orientation du ciel étoilé, les chercheurs ont déterminé que les deux phoques se repéraient grâce à l’étoile Polaire. Les animaux évaluent en effet en permanence l’angle existant entre ce point fixe et la constellation qu’ils suivent, laquelle se déplace avec la rotation de la Terre. Une méthode similaire à celle utilisée par les premiers navigateurs polynésiens !
L'animal, comme avec la fleur, décharge la présence des choses de votre trop-plein d'humanité. Qu'est-ce qu'une fleur pour lui, il ne saura jamais ce qu'est une fleur pour vous. La mettre entre vous alors cela fait des choses. Mettre l'étoile entre vous. Mettre la fleur entre vous et attendre, observer.
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omagazineparis · 7 months
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Pourquoi partir en Islande ?
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Partir en Islande est une aventure exceptionnelle qui offre une multitude d'expériences uniques et mémorables. Que vous soyez passionné de nature sauvage, d'exploration géothermique ou de découvertes culturelles, l'Islande a quelque chose à offrir à chaque voyageur. Voici quelques raisons convaincantes pour lesquelles vous devriez envisager de partir en Islande : Paysages époustouflants L'Islande est renommée pour ses paysages à couper le souffle. Des cascades majestueuses aux glaciers imposants, en passant par les champs de lave noire et les plages de sable noir, chaque coin de l'île offre une beauté naturelle unique et spectaculaire. Aurores boréales L'Islande est l'un des meilleurs endroits au monde pour observer les aurores boréales. Si vous visitez pendant les mois d'hiver, vous aurez la chance de voir ces lumières dansantes colorées illuminer le ciel nocturne, créant un spectacle magique et inoubliable. Sources géothermiques L'Islande est dotée d'une activité géothermique exceptionnelle, avec des sources chaudes naturelles, des geysers bouillonnants et des spas géothermiques relaxants. Le célèbre Blue Lagoon est l'un des endroits les plus emblématiques pour se détendre dans les eaux chaudes et apaisantes. Exploration de glaciers Les glaciers recouvrent une partie significative de l'Islande, offrant des opportunités d'aventure uniques. Vous pouvez faire des randonnées sur les glaciers, explorer des grottes de glace et même prendre part à des activités telles que le snowmobiling ou la descente en traîneau à chiens. Faune et flore uniques Malgré des conditions climatiques extrêmes, l'Islande abrite une faune et une flore variées. Vous pourrez observer des oiseaux marins, des rennes, des phoques et peut-être même des baleines lors de safaris en bateau. Les paysages verdoyants et les prairies fleuries en été sont également un régal pour les yeux. Exploration de grottes L'Islande offre une variété de grottes naturelles à explorer, dont certaines sont formées par des éruptions volcaniques et d'autres par l'érosion. C'est l'occasion d'admirer des formations rocheuses uniques et de découvrir des mondes souterrains mystérieux. A lire aussi : Guide du voyageur pour le Skiplagging : ce stratagème audacieux pour obtenir des billets d’avion moins cher Riche héritage culturel L'Islande possède une riche histoire et une culture unique. Explorez les musées, visitez des églises historiques et découvrez les sagas islandaises, des récits épiques qui relatent les exploits des premiers colons de l'île. Expérience de la lumière du soleil de minuit Pendant les mois d'été, l'Islande connaît des nuits blanches, ce qui signifie que le soleil ne se couche pratiquement pas. Cette expérience unique vous permet de profiter de la lumière du soleil de minuit, ce qui est idéal pour les activités de plein air et les explorations tardives. En conclusion, partir en Islande offre une opportunité de vivre des expériences hors du commun au milieu de paysages grandioses et naturels. Que vous soyez à la recherche d'aventure, de détente ou de découvertes culturelles, l'Islande est une destination qui vous laissera des souvenirs inoubliables et une profonde admiration pour la beauté brute de la nature. Read the full article
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Jack London: le fighting spirit américain.
Né à San Francisco en 1876, le petit Jack London fut, très jeune, ce qu’on appelle en anglais un “tough guy”, c’est-à-dire, grosso modo, un dur à cuir : à l’âge de 5 ans, il était déjà gardien de bestiaux et rapportait à son père, un pauvre trappeur de Californie, quelques dollars de plus.
Il faut, si on le peut, essayer d’imaginer la Californie de 1880 qui est aussi loin de celle d’aujourd’hui qu’un village bantou peut l’être de la 5e Avenue. Pour survivre, il faut savoir jouer des poings et du pistolet, être capable de cracher à six pas et de tenir le coup après avoir ingurgité de longues goulées d’une sorte de décapant baptisé “alcool”…
En 1881, le petit Jack — on l’appelle par ce diminutif pour le distinguer de son père, dont il porte le prénom, John — émerveille parents et voisins : il apprend tout seul à lire et à écrire. Du coup, son père décide de l’envoyer à l’école. Il n’y apprendra pas grand-chose.
Plus tard, London écrira : “Je n’ai jamais eu d’enfance et il me semble que je suis sans cesse à la recherche de cette enfance perdue.”
A 13 ans, il quitte l’école et suit sa famille, à Oakland. Avec son père, il s’établit “crieur de journaux”. Un métier passionnant dont il se lasse vite pour s’engager, malgré les objurgations familiales, chez les “pilleurs d’huîtres”. Toutes les nuits, il prend la mer et, à la lueur de quelques falots, joue à cache-cache avec les garde-côtes. A 16 ans, il est le “roi des parcs à huîtres”.
Presque sans transition, il abandonne le pillage pour s’engager sur une barque de gardes-pêche chargés de lutter contre la contrebande du poisson. Cela ne l’amuse qu’un temps. Il écrit à sa sœur Elisa : “La vie est trop monotone et les contrebandiers trop timides (…). J’en ai assez ! Véritablement, j’en ai assez !”
Il veut du mouvement. Il veut de la vie et de l’aventure. Il en trouve sur le “Hurton”, un trois-mâts en partance pour le détroit de Behring et le Japon pour la chasse aux phoques. Au retour, il montre à sa mère le carnet de no-
tes où il a consigné les pittoresques détails de son voyage. Le “Morning Call” offrant un prix à la meilleure nouvelle écrite par un jeune lecteur, la mère de Jack, Flora London, a l’idée d’adresser les notes remaniées au journal. Jack se met au travail et remporte le premier prix.
Il en est heureux. Il l’est moins, en revanche, du “job” qu’il vient de décrocher chez Walter Bunkam and Son, des fabricants de jute qui ont pignon sur rue. Il écrit à son père : “Si cela continue comme ça, je pourrai bientôt rédiger un dictionnaire complet sur les métiers et professions !”
Il ne se trompe pas : lassé du jute, il devient pelleteur de charbon et se fait reprendre par ses camarades parce qu’il en fait trop et que ça risque de donner des idées à la direction… Ecœuré, London laisse tomber le pelletage et prend la route avec des milliers de chômeurs en marche vers Washington. Arrêté pour vagabondage, il est jeté en prison.
Libéré — il a 19 ans — il rentre en Californie et retourne à l’école ! En travaillant 18 heures par jour, il prépare son entrée à l’université de Berkeley. Il est admis en 1896. Il ne va pas y faire long feu. En 1897, on le retrouve comme ouvrier dans une blanchisserie. Et puis, le 21 juillet de la même année, c’est le grand saut : il part comme chercheur d’or au Klondike (Canada). Il y attrape le scorbut et n’en rapporte même pas 5 grammes d’or…
En 1898, il est portier au lycée d’Oakland et collaborateur du bulletin littéraire de l’école.
Pour améliorer son maigre salaire, il adresse à un hebdomadaire californien le récit de son expérience de chercheur d’or. On le lui refuse. Il écrit alors une nouvelle. Miracle !
Le “San Francisco Times” la publie et lui en donne cinq dollars. Et tout se débloque : un magazine lui demande un récit qu’il paye quarante-cinq dollars et, en 1900, paraît “Le Fils du loup”, recueil de récits sur le Grand Nord, qui rencontre un grand succès.
D’autres livres suivront. A commencer par “L’Appel de la forêt” qu’il vendra aux éditions MacMillan pour deux mille dollars. Il ne touchera ainsi plus un cent pour un livre qui se vendra par la suite à des millions d’exemplaires…
Attaché au groupe Hearst, il est envoyé en Corée pour ” couvrir ” la guerre sino-japonaise. Il y sera un des correspondants de guerre les plus casse-cou de l’histoire de cette honorable profession. Au point d’étonner les Japonais pourtant blasés en la matière.
De retour, il publie “Le loup des mers”, “Croc-Blanc” et “Les Vagabonds du rail”. Avec les revenus de “Croc-Blanc”, il se fait construire un bateau, “Le Snark”, et part, en avril 1907, faire le tour du monde. C’est une croisière de cauchemar mais London trouve le temps d’écrire, entre deux avaries, “Martin Eden”. A Hawaï, il tâte du surf (un sport qu’il importera aux USA). A Molokaï,
il visite les lépreux (en souvenir de Stevenson qui y était venu vingt ans avant). Aux îles Marquises, il se bagarre dans un bar. Aux Nouvelles-Hébrides, il attrape malaria et fièvre jaune. A Sydney, “Le Snark” est vendu comme bateau négrier…
Revenu dans son ranch, il n’a plus qu’une idée : repartir. L’occasion lui en est donnée avec l’aventure mexicaine d’un corps expéditionnaire US envoyé au Mexique pour balayer une petite révolution marxiste. Ce sera son tout dernier grand reportage.
Le 22 novembre 1916, son domestique chinois, Lu-Whan, entre dans sa chambre pour le réveiller. Jack London ne se réveillera plus. Celui qui expliquait : “Je suis toujours absolument préoccupé par la question qui me passionne dans l’immédiat”, était allé rejoindre, au pays des chasses éternelles, les amis des oies sauvages.
Alain Sanders
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La nuit du phoque (1974), dir. Jean-Jacques Birgé & Bernard Mollerat
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loric2020 · 1 year
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Moeraki à Dunedin, 11 et 12 avril 2023
L'ile aux oiseaux 🐤🐦🐧
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En quittant Glentanner ce matin du 11 avril, nous aurions pu longer la chaine des Alpes neo-zélandaises en direction de Queenstown, mais nous avons préféré faire un crochet par le littoral pour y rencontrer des habitants pas comme les autres du côté de Dunedin.
Notre étape du soir nous amène sur la côte, à Moeraki, un petit village de pêcheurs. Quelle ne fut pas la bonne surprise en découvrant que notre logis qui, sur les photos ressemblait beaucoup à une cabine, est un coquet chalet face à la mer. Comme tous les soirs depuis 7 semaines, notre mission est de trouver un endroit où manger. L'affaire est vite pliée. Nous choisissons le seul restaurant ouvert, le Moeraki Tavern, et faisons la connaissance d'une jeune française qui travaille ici. Nous autres français, nous savons nous reconnaître après quelques paroles échangées en anglais. Il faut dire que notre accent est inimitable. Souvenez-vous, Jean-Pierre Raffarin 😂
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Elle s'appelle Eva. Elle est arrivée en Nouvelle Zélande depuis 3 mois en répondant à une annonce publiée sur Facebook. Elle nous propose spontanément des guides de la Nouvelle Zélande qu'elle nous envoie par téléphone. Nous recevrons un message de sa part à notre retour au chalet pour s'assurer que nous avons quelque part où dormir.
Mercredi 12 avril, nous nous levons motivés par cette journée que nous dédions à la faune sauvage qui vit sur cette partie de la côte et que nous espérons rencontrer. En allant au phare de Moeraki, la plage et le trait de côte sont entièrement réservés aux phoques qui se prélassent par dizaine de dizaine. Nous nous approchons d'eux en gardant nos distances. Nous ne voulons pas les perturber dans leur sommeil. Ils sont imposants pour certains.
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Arrivés à Dunedin, nous visitons la ville qui a des allures so british. Nous dégotons un petit salon de thé du genre café citoyen, the Albion. Nous engageons la discussion avec la patronne et une cliente pour connaître les bonnes adresses où acheter des articles en Mérinos, à ne pas confondre avec l'Opossum qui se vend également à tout bout de champ en Nouvelle-Zélande. Les bords des routes sont jonchés de cadavres d'Opossum écrasés. On parle, on parle, mais l'heure tourne.
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Nous avons rendez-vous à l'albatros center à 18h30, au bout de la péninsule d'Otago. C'est à la tombée de la nuit que les blue penguin sont censés rentrer au bercail. Enfin s'ils veulent bien. Un biologiste nous brosse le portrait de ces petits oiseaux en nous expliquant pourquoi ils quittent le nid à l'aube pour rentrer au crépuscule en passant toute la journée en mer à pêcher, sur des distances qui vont de 30km à 60 km. Des champions de natation ! On apprend également que la couleur bleue de leur dos leur permet d'être "invisible" dans l'eau pour leurs prédateurs des airs. La nature est bien faite. La nuit est enfin tombée et le groupe de 30 personnes dans lequel nous sommes se dirige vers l'observatoire aménagé en contrebas de la falaise. Quelques spots éclairent la plage. Il pleut dru. Nous sommes suspendus au moindre bruit, à tout mouvement dans l'eau. Après une trentaine de minutes, une première orde de pingouins arrive. Ils crient pour sortir en meute groupée. Ils se dandinent sur la plage pour se sécher un peu, puis escaladent la dune pour rejoindre leurs nids.
C'est un spectacle qui se renouvelle chaque jour ou presque.
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Nous rentrons à Dunedine pour la nuit. Lore ménage la surprise au sujet de l'hébergement qui se situe à Baldwin street. Arrivés sur place, nous faisons face à un mur. C'est une longue ligne droite de plus de 300 mètres qui grimpe vers le ciel. C'est la route la plus pentue au monde selon le Guinness Book des records. Nous commençons l'ascension en voiture à la recherche du numéro 46. Nous sommes obligés de nous arrêter pour lire les numéros de voirie, là où la pente est la plus raide, 35% qui donnent le vertige et l'impression d'être à plus de 45%. Impossible de voir où est la maison. Nous décidons d'aller tout en haut pour ensuite redescendre. La voiture patine et refuse le démarrage en côte. Un truc de fou. Il nous reste à faire marche arrière pour prendre suffisamment d'élan, atteindre le sommet de la rue, puis redescendre lentement les 4 pieds sur la pédale de frein. Nous trouvons enfin le sésame. Nous ne sommes pas rassurés par l'inclinaison de la voiture au moment de décharger nos bagages. Nous y arrivons bon an mal an. Nous pénétrons dans la maison au rdc. Nous avions reçu auparavant un message pour nous indiquer que notre chambre se trouve à droite. Et là, c'est la bérézina quand nous découvrons que le lit a déjà été utilisé, pareil pour les serviettes de toilette. Carrément sidérant ! Nous essayons de contacter le propriétaire sans succès. Nous nous installons finalement dans la chambre de gauche qui semble fraîchement préparée. La soirée se termine ainsi après avoir stationné la voiture en bas de la rue de peur de la retrouver sur le toit.
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solis-menta · 1 year
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J'ai publié 923 fois en 2022
C'est 923 billets de plus qu'en 2021 !
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Mes billets vedette en 2022 :
n°5
J'aime ce qui n'a pas de sens, ça réveille les cellules du cerveau. Boris Vian
33 notes - publié le 12 décembre 2022
n°4
Prendre corps
je te flore ~ tu me faune ~ je te peau ~ je te porte ~ et te fenêtre ~ tu m’os ~ tu m’océan ~ tu m’audace ~ tu me météorite ~ je te clé d’or ~ je t’extraordinaire ~ tu me paroxysme ~ tu me paroxysme ~ et me paradoxe ~ je te clavecin ~ tu me silencieusement ~ tu me miroir ~ je te montre ~ tu me mirage ~ tu m’oasis ~ tu m’oiseau ~ tu m’insecte ~ tu me cataracte ~ je te lune ~ tu me nuage ~ tu me marée haute ~ je te transparente ~ tu me pénombre ~ tu me translucide ~ tu me château vide ~ et me labyrinthe ~ tu me parallaxes ~ et me parabole ~ tu me debout ~ et couché ~ tu m’oblique ~ je t’équinoxe ~ je te poète ~ tu me danse ~ je te particulier ~ tu me perpendiculaire ~ et sous pente ~ tu me visible ~ tu me silhouette ~ tu m’infiniment ~ tu m’indivisible ~ tu m’ironie ~ je te fragile ~ je t’ardente ~ je te phonétiquement ~ tu me hiéroglyphe ~ tu m’espace ~ tu me cascade ~ je te cascade à mon tour ~ mais toi ~ tu me fluide ~ tu m’étoile filante ~ tu me volcanique ~  nous nous pulvérisable ~ nous nous scandaleusement ~ jour et nuit ~ nous nous aujourd’hui même ~ tu me tangente ~ je te concentrique ~ concentrique ~ tu me soluble ~ tu m’insoluble ~ en m’asphyxiant ~ et me libératrice ~ tu me pulsatrice ~ pulsatrice ~ tu me vertige ~ tu m’extase ~ tu me passionnément ~ tu m’absolu ~ je t’absente ~ tu m’absurde ~ je te marine ~ je te chevelure ~ je te hanche ~ tu me hantes ~ je te poitrine ~ je buste ta poitrine ~ puis ton visage ~ je te corsage ~ tu m’odeur ~ tu me vertige ~ tu glisses ~ je te cuisse ~ je te caresse ~ je te frissonne ~ tu m’enjambes ~ tu m’insupportable ~ je t’amazone ~ je te gorge ~ je te ventre ~ je te jupe ~ je te jarretelle ~ je te peins ~ je te Bach ~ pour clavecin ~ sein ~ et flûte ~ je te tremblante ~ tu m’as séduit ~ tu m’absorbes ~ je te dispute ~ je te risque ~ je te grimpe ~ tu me frôles ~ je te nage ~ mais toi ~ tu me tourbillonnes ~ tu m’effleures ~ tu me cerne ~ tu me chair cuir peau et morsure ~ tu me slip noir ~ tu me ballerine rouge ~ et quand tu ne haut talon pas mes sens ~ tu es crocodile ~ tu es phoque ~ tu es fascine ~ tu me couvres ~ et je te découvre ~ je t’invente ~ parfois tu te livres é~ tu me lèvre humide ~ je te délivre ~ je te délire ~ tu me délire ~ et passionne ~ je t’épaule ~ je te vertèbre ~ je te cheville ~ je te cil et pupille ~ et si je n’omoplate pas ~ avant mes poumons ~ même à distance ~ tu m’aisselle ~ je te respire ~ jour et nuit ~ je te respire ~ je te bouche ~ je te baleine ~ je te dent ~ je te griffe ~ je te vulve ~ je te paupière ~ je te haleine ~ je t’aime ~ je te sens ~ je te cou ~ je te molaire ~ je te certitude ~ je te joue ~ je te veine ~ je te main ~ je te sueur ~ je te langue ~ je te nuque ~ je te navigue ~ je t’ombre ~ je te corps ~ je te fantôme ~ je te rétine ~ dans mon souffle ~ tu t’iris ~ je t’écris ~ tu me penses
Ghérasim Luca - La fin du monde, « Poésie »
33 notes - publié le 5 octobre 2022
n°3
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34 notes - publié le 28 août 2022
n°2
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La pénombre
41 notes - publié le 2 octobre 2022
Mon billet n°1 en 2022
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L'élégance, qu'elle soit vestimentaire et/ou de comportement a quasi disparu et pourtant c'est la fleur qui apparaît dans la gadoue, la touche de beauté dans le décor gris, la lueur dans le train-train quotidien...
63 notes - publié le 13 octobre 2022
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malorielk · 2 years
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La saison sombre
L'année n'est pas terminée. Ou bien si, dans mon calendrier mental. Le crépuscule d'octobre est un excellent moment pour la terminer. La déposer au seuil d'Halloween, avec un peu de lait sur le rebord de la fenêtre pour rassasier les fantômes.
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Faire ce genre de comparaisons n'est pas très pertinent en général, et pourtant je le ressens comme ça, alors qu'on s'approche de la saison sombre : 2022 a été une des pires années de ma vie. Pourtant, en termes d'événements, elle a été relativement pauvre. Comprenez : je n'ai pas vécu de catastrophes. Une déception sentimentale (amicale) qui m'a minée car "déception" n'est pas vraiment le terme. Deception en anglais est mieux. I've been deceived. Et non pas désappointée, Gary Oldman à la coiffure bizarre parlant dans ma tête ! Mais cette histoire a déclenché une série de non-événements, ou plutôt d'événements appartenant purement à ma vie psychique.
Début 2022, j'ai touché le fond. Je ne me souviens pas avoir été dans cet état – pas même à la mort de ma mère, car souffrir comme une damnée n'est pas nécessairement "toucher le fond" – depuis de nombreuses années. Pourtant, la fin de ma vingtaine et le début de ma trentaine ont été le théâtre de trucs plutôt sombres. Là encore, pas dans les événements. C'était à l'intérieur que ça se passait. À cette époque, je sortais d'une longue relation amoureuse, et les ruptures font qu’on se retrouve seul avec soi-même. Une banalité pour quiconque ne l'a pas vécu. Il y a beaucoup de banalités apparentes. Quand on en comprend, quand on en vit le sens profond, tout de suite ça paraît beaucoup moins banal.
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Pourtant, techniquement, "seule", je ne l'ai pas été longtemps. J'ai rencontré l'homme de ma vie, comme ça, comme si j'avais fait un simple pas pour sortir d'une pièce, et me retrouver dans une autre. Je ne savais pas que c'était l'homme de ma vie, alors. Je m’étonnais d’avoir trouvé quelqu’un avec qui j’échangeais si longuement sans me forcer et sans peur. Nouvelle banalité : quand je ne croyais plus en moi, il le faisait pour deux. Quand je me perdais dans des mauvais trips narcissiques qui auraient fait fuir n’importe qui d’autre, il était là, à répéter inlassablement les mêmes choses. Sa patience et sa force m’ont soutenue et m’ont permis, mois après mois, d’avoir le courage, l’énergie, la vitalité nécessaires pour faire face à la foule de démons qui hurlait dans ma tête.
Sept ans plus tard, on en a fait du chemin. On a grandi ensemble. On a eu la chance de se rencontrer à un moment de ruptures dans nos deux vies.
Revenons-en à 2022. Cette rupture amicale était le héraut d’une apocalypse mentale. Les ruptures se sont enchaînées. Mon image, au sens d’ego, et au sens de ce que perçois de moi-même, se sont fissurés comme un miroir auquel on fout un coup de poing enragé. Il ne restait que des failles, et quelque chose de très similaire à du désespoir. L’ennui de vivre. Le vide.
Sur ma table de nuit, j’ai une photo de ma sœur et moi à la plage. Je me rappelle très bien ce matin d’hiver, comme l’un de ceux qui ont amorcé le changement et la sortie du tunnel. J’étais dans une crise d’angoisse violente. Nath m’a dit que la mer me ferait du bien et m’a emmenée à la plage. Ce matin-là, on a vu un cadavre de phoque. Quand j’y pense, même si c’est un peu dérisoire, j’aime y voir un signe. Parfois le monde a une façon de nous renvoyer à nous-mêmes. Je crois que c’était quelque chose comme ça. Le soleil, l’horizon, la mer, m’ont apaisée. Mais j’ai compris que je ne pouvais plus vivre comme ça.
Alors rien n’a changé du jour au lendemain. Je n’ai pris aucune décision, je n’ai rien fait. J’ai juste compris quelque chose. Et je ne me serais jamais douté que ramper hors de ce tunnel allait être la chose la plus difficile, à quelques exceptions près, que j’ai faite de ma vie.
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Je n’ai pas eu de grandes révélations, et beaucoup de choses que je dis ici, ce sont des choses que j’ai réalisées rétrospectivement. C’est pour ça qu’il ne faut pas trop m’en vouloir de ne « pas parler », ou pas assez. Souvent, quand on est aux prises avec soi-même, on a la tête sous l’eau. À moitié sourd et aveugle. Ce n’est qu’une fois remonté à la surface que les perceptions s’éclaircissent, et que la compréhension revient.
Mais doucement, la perspective a commencé à se modifier. J’ai d’abord poursuivi mon travail de fond sur l’anxiété, car je savais dans mes tripes que c’était ma principale ennemie. Que si je ne parvenais pas à l’atténuer, je resterais paralysée pour toujours. L’anxiété, c’est quoi ? J’imagine que c’est un peu différent pour tout le monde. Dans mon cas, ça a commencé avec un malaise grandissant en public. C’est devenu de plus en plus physique. Je me souviens d’une époque où faire la queue dans une supérette, même aux heures calmes, me donnait des sueurs froides et des vertiges. À terme, me retrouver « coincée », même disons dans un amphi, était presque insupportable. Ça me donnait l’impression que j’allais m’extraire de mon propre corps d’un instant à l’autre. C’était terrifiant. L’anxiété m’a poursuivie dans mes heures solitaires. Comme une angoisse froide, un serpent blanc ondulant dans mes entrailles. J’avais toujours l’impression d’être sur le point de tomber en dehors de moi-même, dans le néant. Peur de mourir ? J’imagine que c’est lié, mais je ne le formulais pas comme ça. Peur du vide qui prenait le dessus sur ma vie. Peur du fantôme que je devenais. Peur que le sol se dérobe sous mes pieds, peur de ne n’être attachée à rien, de déteindre sous la pluie comme une aquarelle. Je n’ai jamais vraiment réfléchi à pourquoi j’avais aussi peur de me perdre moi-même. Je savais juste qu’il fallait que ça s’arrête. Peu à peu, la méditation aidant, j’ai appris à identifier les pensées provoquant cet état. Et j’ai réalisé que mon mode de vie donnait des kilos de barbaque à ne plus savoir quoi en foutre à Anxiété perpétuellement affamée. Je la nourrissais en espérant qu’elle me laisse tranquille. Ce comportement a un nom : addiction.
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Ça fait des années que je sais que j’ai un rapport problématique avec l’alcool. Mais il me paraissait juste impossible d’arrêter de boire (spoiler alert, je n’ai pas arrêté. Mais… bref, continuez à lire :D). L’idée d’arrêter ne faisait que renforcer ma peur du vide. C’était ma béquille. Le truc qui m’arrimait. Qui me donnait de la substance. Qui m’empêchait de m’envoler. Seulement, devant des contradictions de plus en plus flagrantes, j’ai dû tout revoir. Parce que quand tu bois beaucoup, tu sens moins ton corps. Parce que le lendemain, t’es malade comme un chien. Parce que l’alcool nourrit Anxiété jusqu’à ce qu’elle devienne énorme. Imaginez, Anxiété et moi, nous sommes dans une petite pièce. Elle grossit, grossit. Elle empêche progressivement la lumière d’entrer. Et finit par m’écraser de tout son poids. Je peux plus respirer, je peux plus penser clairement. Les jours deviennent une enfilade de brume floue. Et j’ai fini par me perdre moi-même. Je crois qu’il y a une sorte d’étrange mécanisme autodestructeur qui pousse certains d’entre nous à provoquer leur pire peur. Peut-être parce que certains d’entre nous sont incapables de combattre avant d’être dos au mur. Écrasés. Sans échappatoire. À ce moment-là, tu rassembles toutes tes forces, tu t’en découvres de nouvelles, et tu repousses le monstre qui t’écrase.
Enfin en tout cas, c’est la vision poétique, métaphorique, de la chose. Concrètement, tu essaies d’arrêter de boire. Tu pleures en te disant que t’es la personne la pire du monde parce qu’au troisième jour, t’es complètement déprimée et tu sais que c’est parce que tu as pas eu ta dose, tu as honte de l’avouer, tu te l’avoues à peine à toi-même. Là encore, pas de révélation, pas de moment charnière. C’est une rupture qui agit comme une longue maladie : elle grignote peu à peu tes liens, elle les désagrège imperceptiblement. Y a pas non plus un matin où tu te réveilles et tu te dis : ça y est, c’est terminé. C’est tous les jours terminé, tous les jours recommencé. Et pourtant, quelque chose change. Comme une vie qui germe dans la terre, à l’abri, en attendant le printemps.
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On en revient aux banalités : j’ai fait du ménage dans ma vie. Littéralement, parfois. Aux beaux jours, j’ai fait mon ménage de printemps. Décrassé les coins où des années s’accumulaient dans l’obscurité. Astiqué mes fenêtres myopes. Dégagé des objets bien plus lourds que leur poids réel. J’ai recommencé à marcher. Je me souviens du jour où Nath et moi on est allées du côté de Bulat-Pestivien et où on a randonné à travers les collines. Je me souviens de la façon dont la lumière encore faible éclaboussait la végétation et ces drôles de rochers énormes qui sortent de terre aléatoirement dans cette région. J’étais très heureuse ce matin-là.
Je me suis concentrée sur le travail, et j’ai la chance d’en faire un que j’aime. Je me suis sérieusement attelée à ma découverte du japonais et des kanjis. J’ai commencé à faire du sport. J’ai découvert le pouvoir de l’exercice physique pour me nettoyer la tête. J’ai écouté ma flemme le plus souvent possible et ne suis pas sortie acheter à boire. Et ce qui me semblait insurmontable devient de plus en plus routinier. Trois jours, c’était dur. Six jours passent aujourd’hui sans me faire sourciller.
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Je suis allée voir mon père. J’ai fait mon coming-out. Je ne le savais pas en le faisant, mais ça aussi, c’était faire du ménage dans ma vie. En lui expliquant que j’étais bisexuelle, un poids s’est ôté de ma poitrine. Maintenant, je comprends qu’Anxiété se nourrissait aussi de mon insécurité à ce sujet. Ça a aidé à cicatriser quelques blessures encore vives. Toi et moi, on préfère les hommes. Ça a effacé un peu de mon impuissance face à cette phrase que m’a dite une fille que j’aimais, et qui n’a jamais cessé de résonner dans ma tête. Comme si c’était une évidence. Faisant de notre aventure une fantaisie légère, ridiculisant mes sentiments. Faisant de ma bisexualité ce que beaucoup de gens pensent que c’est : une passade, un caprice. L’amour, le vrai, c’est un homme et une femme. Vivant une relation hétérosexuelle très peu hétéronormée, je ne cesse de réaliser à quel point c’était con de sa part – et de la mienne, de n’avoir pas su m’affirmer.
Quelque chose m’a apaisée en aidant mon père à poncer son bateau lors de ce séjour… Autre point névralgique d’importance : cette impuissance, ce sentiment qui hante ma vie… s’applique plutôt bien à ma famille. J’ai grandi avec l’impuissance. J’ai grandi avec le sentiment désastreux, catastrophique, que tout se brisait autour de moi sans que je ne puisse rien y faire. Nath et moi, depuis, on a fait comprendre à mon père que nous étions tout sauf insensibles et impassibles. On a bu les drames de nos parents avant de boire des bouteilles. Jusqu’à plus soif. Jusqu’à la nausée. Jusqu’à avoir l’impression qu’on allait tomber à côté de nous-mêmes.
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L’été est arrivé. Dévastateur et noir sous ses airs rieurs. Le soleil trop blanc, trop haut. La chaleur étouffante drainant la vie des rivières et des sols. L’immobilité pesantes des trop longues journées. Mon homme et moi avons voyagé jusqu’à l’est de la France pour un mariage, et Anxiété s’est redressée de toute sa hauteur pour me toiser. Août a pointé le bout de son nez avec son cortège de fantômes. Une épreuve de bout en bout. Je cédais parfois à Alcool, et avec un abandon avide qui me laissait échouée, assoiffée, épuisée, terrifiée au matin. Les souvenirs remontaient, vifs, colorés, bien plus que ce foutu été. Tournoyant dans ma tête, dans mon estomac, dans mes poumons écrasés de fumée.
Septembre a succédé. Je me suis échappée avec mon homme. J’ai réappris la lenteur. J’ai réappris à regarder. J’ai sangloté quelques fois, parce qu’en se retirant, Alcool a révélé d’autres noirceurs, dont certaines nous concernaient tous les deux. Mais je savais, avec certitude cette fois, que lui n’avait pas besoin d’être un roc pour rester à mes côtés. La peine d’autrui est légère à porter, a-t-il écrit dans le livre d’or de ses amis jeunes mariés. Il me l’a appris aussi. Et m’a fait comprendre que moi aussi, je portais sa peine volontiers. Parce que c’était aussi la mienne, et parce qu’il ne m’en coûtait pas de l’aimer et de partager sa vie à travers ses clairs-obscurs. Je n’étais pas impuissante, parce qu’il ne me laissait pas de côté. Je faisais partie de sa vie, et si je ne pouvais pas régler ses problèmes, ça importait peu. Bien plus que de solutions, on a juste besoin de savoir qu’on n’est pas seuls, je crois. D’autant que si les conseils sont bons à prendre, tout véritable changement provient seulement de soi… On ne peut que semer des graines dans l’esprit d’autrui, sans savoir si elles germeront ou non. Pour ma part, mon entourage en a déposées beaucoup, et la plupart sont devenues des arbres solides capables de me soutenir. Et naturellement, en soignant mes insécurités, j’ai moins peur de parler, tout comme d’écouter. Les choses deviennent juste plus fluides. Dédramatisées.
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On en arrive à Octobre, au seuil des fantômes. La saison des histoires et du brouillard, des jours de pluie à la maison, des arbres dorés et de la vigne rouge vif. La saison des saveurs fumées, des plats chauds, du fantastique, des rêveries dans le ciel bleu fatigué ou dans les volutes grises et menaçantes.
Et l’année est terminée, du moins pour moi. J’emporte des tas de lanternes dans la saison sombre. Je n’ai pas peur de son obscurité. Je la décorerai de lampions, de guirlandes, de bougies. Je la réchaufferai aux fourneaux. Il y a quelque chose de menaçant et de spectaculaire en automne qui réveille mon instinct de défi. Qui me donne envie de saluer les ombres en riant. De les accueillir comme de vieilles amies, tout en me tenant prête à sortir les armes si elles se montrent trop avides. J’aime les fantômes d’octobre et d’Halloween, peut-être parce que j’ai fait la paix avec les miens. J’ai tellement d’histoires à raconter. :)
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mycanadadventure · 2 years
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Lundi 4 juillet
Aujourd'hui il pleut...
En prenant mon petit déjeuner, je vois 2 têtes de phoques à la surface de l'eau 😊
Je vais remonter jusqu'au parc provincial de strathcona.
Avec la pluie, je reste sur des petites promenades qui mènent à des cascades.
Les lady falls pour commencer
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Puis je passe à elk river view où il y a souvent des élans dans une prairie sous des lignes hautes tensions, mais pas cette fois tant pis.. Je reste un quart d'heure et commençant à être bien trempé je retourne au van...
Je continue le long de buttle lake. Dommage que ce soir nuageux, les points culminants sont à 2200m.
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Je passe voir les Lupin falls
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Je m'arrête pour une mini rando dans des petits chemins sauvages.
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Je descends encore le long du lac (qui fait quand même 38km de long) pour aller jusqu'au myra falls. Impressionnantes chutes d'eau !!
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Je trouve finalement un terrain de camping en bordure de lac où rester cette nuit.
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