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#CEUX QUI FONT LES RÉVOLUTIONS À MOITIÉ N'ONT FAIT QUE SE CREUSER UN TOMBEAU
mikrokritik · 7 years
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#77  Ceux qui font les révolutions à moitié n'ont fait que se creuser un tombeau   (Those Who Make Revolutions Halfway Only Dig Their Own Graves)
If you're revolting against decrepit structures you better start breaking the established boundaries of your chosen medium. In that respect the filmmakers behind Those Who Make Revolutions Halfway showcase higher consistency in form than in writing. Those Who Make Revolutions Halfway is a cacophonic multidisciplinary anarchist cinematic opera fuelled by theory and sparked alive by four electrifying leads lending their impressive physical presence to a set of revolutionaries just barely surpassing the clichee. Ultimately their self-flagellation in the name of revolution, their collective paranoia, their violence in reaction to provoked hostility is the long-familiar tale of a revolution fought out of privileged boredom as opposed to actual suffering.
--- laura
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vistavision · 6 years
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Mon top cinéma 2017
1-PATERSON de Jim Jarmush
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"Durant une semaine, dans une petite ville du New Jersey, la routine réglée au quart de tour d'un chauffeur d'autobus, poète à ses heures."
Le film parfait. C'est doux, mesuré, rien ne dépasse. Comme ces poèmes aux mots bien pesés par Patersen. Comme ce couple formé par les persos d'Adam Driver et de Golshifteh Farahani où l'harmonie semble régner d'un équilibre entre ce qui n'est pas dit, et ce qui est exprimé. Toute la simplicité de ce film vient de cette mesure subtile entre « taire l'inutile » et « exprimer le nécessaire ».
Ce film, c'est le calme absolu. Mais un calme qui réussi à te captiver par la menace sourde qu'il fait forcément exister, celle où un malheur hypothétique viendrait saboter ce ballet du quotidien. Du lundi au lundi, le week-end prend ici la valeur d'un doux climax. C'est la barre de métal prise dans l'engrenage du véhicule de ce chauffeur d'autobus la semaine. C'est le moment où tout s'arrête, où tout est possible, ou rien n'est possible. 2-SONG TO SONG de Terrence Malick 
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"Une guitariste d'Austin, qui a cédé aux avances de son producteur par opportunisme, tombe amoureuse du séduisant auteur-compositeur que celui-ci vient de prendre sous son aile." Encore une fois, Terrence Malick m'émeut. Après l’errance somnambulesque dans l'Hollywood de Knight of Cups, Song to Song s'intéresse de façon halluciné à l'univers du rock et à ses personnages désireux de toucher la flamme, hachant le temps d'un désir à un autre comme l'on passe d'une chanson à une autre, comme si rien à part les désirs consommés n'avait d'importance. On étouffe souvent de suivre cette caméra témoigner d'autant de vide, radotant la vie circulaire de victimes consentantes et de gens de pouvoirs manipulateurs. Mais le film finit par trouver grâce après une suffocation nécessaire en cohérence avec le propos.
3-THE SQUARE de Ruben Östlund
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"Alors qu'il prépare une exposition sur le thème de l'altruisme, un conservateur de musée subit un vol qui l'amène à prendre des décisions regrettables et à poser des gestes égoïstes." Dans ce film de Ruben Östlund, le Square fait parti d'une installation d'un Musée de Stockholm qui propose aux clients d'expérimenter une zone délimité par un carré blanc lumineux à l'intérieur duquel toute personne serait en paix, protégé du monde extérieur. Ruben Östlund utilise ce concept et l'applique au cinéma lui-même en recréant ce carré de sécurité entre le spectateur et l'écran. Sauf qu'il prend un malin plaisir à le briser dans chacune des scènes, jusqu'à créer l'inconfort. C'est un film résolument pervers qui s'amuse avec nous. Ça tire d'ailleurs dans tous les sens. Toutes les frontières sont brisés ; celle de l'art, des classes sociales, des médias, de la morale bien-pensante. L'exploit du film est de réussir à garder une direction assurée malgré les tirs disparates. Car tout est ramené à une chose, l'hypocrisie de nos rapports, autant entre humains qu'avec nos créations. Ces rapports sans cesse ballottés entre le désir de confort et celui d'être ébranlé. Qu'est-ce qui fait une œuvre d'art ? À qui l'art s'adresse ? L'art doit-il se faire plus grand que son peuple, ou bien doit-il rester à sa hauteur? Est-ce que l'art doit porter un message ? À quel moment l'art devient condescendant ou, à l'inverse, trop naïf? The Square à le courage de tenter d'y répondre tout en s'en amusant. Car le film se piégeait lui-même dès le départ en scrutant à la loupe ce qui motive la création. Il aurait pu paraître aussi prétentieux et racoleur que ce qu'il dénonce. Mais le film, tout en étant méchant, choquant et cynique, n'oublie jamais d'être humain et tendre. C'est cette parcelle d'humanité que The Square semble chercher dans ses personnages, piégés dans ce carré qui génère autant le confort que le chaos. Au fond, derrière sa posture parfois rebelle, The Square est plein d'espoir.
4-STAR WARS: THE LAST JEDI de Rian Johnson
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"Pendant que la Résistance se prépare à une nouvelle attaque de l'Empire, la jeune rebelle Rey, bien qu'attirée par le sombre Kylo Ren, part quérir l'aide du maître Jedi Luke Skywalker." La critique de Panorama Cinéma par Mathieu-Li Goyette est parfaite. Elle dit mieux que je ne l'aurais fait tout ce que je pense de ce Star Wars absolument stimulant. « "Le résultat est audacieux, à la fois choquant par sa nouveauté et émouvant dans son évidence ; Johnson nous explique patiemment qu’il faut savoir exister en dehors de ce qui nous aurait toujours défini (la famille, la religion, le genre, le style), qu’il faut non plus chercher la différence dans la répétition mais qu’il faut embrasser cette différence comme une force d’auto-détermination dans un monde nécrosé par la nostalgie. Il s’agit du premier Star Wars qui nous apprenne à vieillir plutôt qu’à grandir, le premier à intégrer les fans à son récit afin de leur montrer leurs tares et à faire de leurs obsessions des éléments réflexifs qui discourent à la fois sur la série et sur l’état actuel de la culture. Si The Last Jedi est le premier épisode à en accomplir autant, c’est justement parce qu’il sait agir et que, dans l’acte, il parvient à filmer la réunion du public et d’un récit, d’un héritage et de son avenir." http://www.panorama-cinema.com/V2/critique.php?id=1417 
5-LA RÉSURRECTION D'HASSAN de Carlo Guillermo Proto
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"Gagnant leur vie en chantant dans le métro de Montréal, un couple et leur fille, tous trois aveugles, suivent les enseignements d'un mystique russe, dans l'espoir de ressusciter le fils voyant de la famille, qui s'est noyé il y a 13 ans." Ce documentaire est weird! Mais c'est aussi l'une des belles curiosités de l'année 2016. Mon film choc. Par son dispositif de caméra direct filmant dans l'intimité des sujets marginaux qui ne peuvent percevoir du regard les caméras qui les suivent (ils sont aveugles), ce film nous montre paradoxalement une famille dans ce qu'elle a de plus naturelle (alors qu'au départ, elle nous apparaît rebutante et bizarre). Il faut dire aussi que les thèmes du film tournant autour de la foi et du deuil touchent à l'universalité. Ce qui rend le film si particulier, c'est que la foi y est abordée d'une façon très légitime à travers des personnages qui ne peuvent voir et qui par conséquent n'ont pas le choix de croire et de développer sans limites leur intellect et leur imaginaire, s'accrochant à la musique, mais aussi à l'idée de la résurrection, (poussés par l'incapacité d'accepter la mort d'un fils qu'ils n'ont pas vu mourir concrètement). Ce qui choque pour un voyant qui regarde ce film, c'est qu'il nous pousse à observer les limites de notre propre faculté de voir toutes choses (et ainsi de douter de tout).
6-LADY MACBETH de William Oldroyd
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"Dans l'Angleterre rurale du 19e siècle, une jeune femme mal mariée commet l'irréparable afin de pouvoir vivre librement sa liaison avec un palefrenier." Il s'agit peut-être ici d'une des meilleures « premiere oeuvre de réalisateur » que j'ai vu. « La caméra dans Lady Macbeth présente à plusieurs reprises des corps sans tête, le cadre coupant à hauteur du cou, insistant sur les postures (souvent raides) des personnages. Tout, qu'il s'agisse du décor, de l'intrigue ou de l'héroïne, rappelle le cinéma d'horreur - et pourtant Lady Macbeth n'est jamais traité comme tel. Dans cet univers froid comme un tombeau naissent pourtant un désir viscéral, une ouverture vers le romanesque avec la liaison passionnée de l'héroïne et d'un jeune homme bien plus avenant que son croque mort de mari. Encore une fois, Oldroyd a plus d'un tour dans son sac. L'une des grandes réussites du scénario écrit par Alice Birch est son habileté à jouer d'une part avec les attentes comme on l'a évoqué, mais aussi avec les ruptures de ton. C'est un film d'horreur qui n'en est jamais un ; c'est un drame costumé... qui ressemble de plus en plus à une comédie noirissime au très mauvais esprit. Car la méchanceté de Lady Macbeth semble sans limite. Elle n'est pas en roue libre pour autant: plus le film est méchant, plus son héroïne est ambiguë, et plus on s'attache à elle. Voilà un tour de passe-passe pas évident: le récit est à la fois glaçant et jubilatoire et, à partir de personnages enfermés dans leur condition, ne se limite jamais à une seule note - à l'image du dénouement où à la haine misogyne succède le mépris de classe. Porté par une jeune actrice épatante (Florence Pugh), Lady Macbeth est une belle révélation. » -Nicolas Bardot (filmdeculte) 7-LA PETITE FILLE QUI AIMAIT TROP LES ALLUMETTES de Simon Lavoie
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"Tu sais, notre père, il nous a façonné de ses mains dans l'argile." Extrait de ce monumental morceau de cinéma qu'est La Petite fille qui aimait trop les allumettes, adaptation libre de l'oeuvre de Gaétan Soucy par Simon Lavoie qu'on pourrait presque méprendre pour un conte des frères Grimm dans la ruralité québécoise d'antan, une sorte d'affabulation métaphorique de cette époque où on ne semblait reconnaître l'importance d'une mère au sein d'une société patriarcale . Au programme; une monstrueuse bête attachée dans le hangar à bois, des oiseaux enflammés, de l'inceste, de la répression teintée de religion, une illumination sexuelle à dos de cheval sur des chants mystiques, de l'esthétisme en noir et blanc flirtant avec l'expressionnisme allemand et le cinéma de Bergman. Tout de ce film est absolument enthousiasmant. J'en suis ressorti sur les fesses après plusieurs rebonds. Et Simon Lavoie est à partir de maintenant l'un des cinéastes québécois les plus importants à mes yeux. 8-YOUR NAME de Makoto Shinkai 
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"Mitsuha est une étudiante qui vit à la campagne et rêve de Tokyo. Taki est lui un étudiant de Tokyo qui travaille à temps partiel dans un restaurant mais s'intéresse à l'architecture et aux arts. Un beau jour (ou peut-être une nuit), Mitsuha rêve qu'elle est un jeune homme tandis que Taki rêve qu'il est une jeune étudiante vivant à la campagne. Quels secrets se cachent derrière leurs rêves ?" YOUR NAME, le nouveau japanimation de Makoto Shinkaï, peut aisément se glisser dans la liste des meilleurs films d'animation jamais produits (aux côtés des oeuvres les plus complexes de Miyazaki). De plus, ce film prouve une fois de plus que Shinkaï est un auteur à part entière avec ses broderies soigneusement reliés aux thèmes de ses films précédents, 5 Centimeters Per Second, Children who Chase Lost Voices et The Place Promised by Our Early Days. "Les cordes tressées que nous fabriquons sont l'art du dieu et représentent le flux du temps lui-même. Ils convergent et se forment. Ils se tordent, s'emboîtent, se démêlent parfois, se cassent, puis se relient. C'est le temps lui-même." 9-CEUX QUI FONT LES RÉVOLUTIONS À MOITIÉ N'ONT FAIT QUE SE CREUSER UN TOMBEAU de Simon Lavoie et Mathieu Denis
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"Au lendemain du printemps érable, quatre jeunes poursuivent à leur manière la lutte contre l'ordre établi et le néolibéralisme." À mon avis CEUX QUI FONT LES RÉVOLUTIONS À MOITIÉ N'ONT FAIT QUE SE CREUSER UN TOMBEAU de Mathieu Denis et Simon Lavoie percute en siouplaît! C'est comme un genre de péplum contemporain se déroulant au Québec après le printemps érable. On a les mêmes éléments que dans le péplum: le prologue musical de 5 minutes sur fond noir, la musique classique, la théâtralité de certaines séquences, l'esthétisme orgiaque, l'intermission. Tout ça à la sauce contemporaine: caméra portée, photo naturaliste. Ça dure 3 heures comme Spartacus, mais tu ne sens pas le temps passer tellement c'est intense et fascinant esthétiquement. Les acteurs, tous de nouveaux visages (dont une actrice transgenre), se donnent à corps déployé. C'est un film mal élevé, lucide, ambiguë, dur, qui a le mérite de ne pas prendre position et d'observer les révolutions de l'extérieur (au point où la production du film a dû essuyer le vandalisme d'anciens partisans du printemps érable qui aurait lu le propos du film à leur désavantage). 
10-MOTHER! de Darren Aronovsky
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"L'existence tranquille à la campagne d'un poète en panne d'inspiration et de sa jeune femme enceinte est perturbée par un afflux d'étrangers aux motifs divers." Ce film réalisé par Darren Aronovsky et interprété par sa femme Jennifer Lawrence synthétise de façon plutôt honnête tout ce qui peut lier pour le pire un créateur à sa muse. S'agit-il de l'aveu d'échec de la collaboration passée entre Aronovsky et son ancienne muse Rachel Weisz? Nous n'en saurons rien. "mother!" est-il un moyen pour Aronovsky de se dédouaner de quelques démons passés à l'aube d'un nouveau cycle créatif avec Lawrence ? Nous n'en saurons rien non plus. Mais ces questions troublantes planent certainement au long de ce film et le rendent aussi douteux que fascinant. J'ai trouvé très marrante et juste la critique de Sylvain Lavallée pour Panorama Cinéma : « Jennifer Lawrence, par sa manière de s’emparer des rôles qu’on lui présente, nous inspire et nous émeut par sa résistance extraordinaire à la médiocrité qui l’entoure (y compris la médiocrité de la grande majorité des films auxquels elle participe), et se dresse ainsi comme la représentante d’un nouveau monde qui s’oppose à la médiocrité de celui qui l’a vu naître : en se substituant à la mère absente/manquée, elle enfante notre devenir, et il en revient à nous de s’en montrer dignes. mother!, en ce sens, inverse très exactement tout ce que Jennifer Lawrence représente, en la montrant passive, incapable de résister à ce que le Poète lui impose, incapable de protéger son enfant, incapable d’opposer un projet d’existence personnel à celui, médiocre et vain, que le Poète suggère, alors la médiocrité s’empare du monde, dégénère et débouche sur un cataclysme cauchemardesque ne laissant aucune place à l’avenir, sauf à une vaine répétition du même cycle de destruction. En somme, mother! nous présente ce qu’il advient d’un monde qui ne sait pas reconnaître Jennifer Lawrence. » Les oubliés de mon top qui valent le détour: -TUKTUQ de Robin Aubert -THE SENIOR CLASS de Hong Deok-pyo -BABY DRIVER de Edgar Wright -THE SHAPE OF WATER de Guillermo Del Toro -ALIEN: COVENANT de Ridley Scott -PETIT PAYSAN de Hubert Charuel -AMERICAN MADE de Doug Liman -THE KILLING OF THE SACRED DEER de Yorgos Lanthimos -MA LOUTE de Bruno Dumont -THE DISASTER ARTIST de James Franco -LOGAN de James Mangold -NAPPING PRINCESS de Kenji Kamiyama -LA TORTUE ROUGE de Michaël Dudok de Wit
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motschoisis · 7 years
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Ceux qui font les révolutions à moitié n'ont fait que se creuser un tombeau, Simon Lavoie & Mathieu Denis, 2016.
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Cycle «Pays» dans le cinéma québécois.
Entre le pays et la politique:
Laurentie (2011) de Mathieu Denis et Simon Lavoie ★★☆☆☆
Nuit #1 (2011) d’Anne Émond ★★★★☆
Corbo (2015) de Mathieu Denis ★★☆☆☆
Guibord s’en va-t-en guerre (2015) de Philippe Falardeau ★★★★☆
Miron: un homme revenu d’en dehors du monde (2014) de Simon Beaulieu ★★★☆☆
Pays (2016) de Chloé Robichaud ★★1/2☆☆
Ceux qui font les révolutions à moitié n'ont fait que se creuser un tombeau (2016) de Mathieu Denis et Simon Lavoie ★★1/2☆☆
Les arts de la parole (2016) d'Olivier Godin ★★★★☆ + <3
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vimooz · 7 years
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Berlin Film Fest Celebrates 40 Years of Film Programming for Young Audiences, Unveils Kplus Lineup
Charlotte Aubin in Ceux qui font les révolutions à moitié n’ont fait que se creuser un tombeau (Those Who Make Revolution Halfway Only Dig Their Own Graves) von / by Mathieu Denis, Simon Lavoie © Eva-Maude T-Champoux Forty years after the Berlin International Film Festival launched the festival program for the young cineastes, a grand total of 62 short and feature-length films will take part in…
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shiningwizard · 5 years
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Those Who Make Revolution Halfway Only Dig Their Own Graves (Mathieu Denis & Simon Lavoie, 2016) corny.
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