The Fall of Lucifer by Édouard-Marie-Guillaume Dubufe

The Fall of Lucifer by Édouard-Marie-Guillaume Dubufe (French, 1853–1909)

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“I watched him even then as he fell, his face undefeated, his eyes still proud” ― Neil Gaiman, The Sandman, Vol. 1: Preludes & Nocturnes

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“In order to mount to heaven, you used the Inferno to give you momentum. "The further down you gain your momentum," you often used to tell me, "the higher you shall be able to reach. The militant Christian's greatest worth is not his virtue, but his struggle to transform into virtue the impudence, dishonor, unfaithfulness, and malice within him. One day Lucifer will be the most glorious archangel standing next to God; not Michael, Gabriel, or Raphael—but Lucifer, after he has finally transubstantiated his terrible darkness into light.” ― Nikos Kazantzakis, Saint Francis

Édouard-Marie-Guillaume Dubufe

The Fall of Lucifer

La chute de Lucifer (The Fall of Lucifer) Édouard-Marie-Guillaume Dubufe

Édouard-Marie-Guillaume Dubufe (1853-1909) - Diana leaving her bath

Oil on canvas. 86.5 x 41.3 inches, 220 x 105 cm.

Estimate: US$20,000-30,000.

Sold Sotheby’s, New York, 23 April 2010 for US$50,000 incl B.P.

Guillaume Dubufe (1853-1909), 'Le Bleu by Edouard Blanc', ''Les Lettres et les Arts'', 1887 Source

Diana Leaving Her Bath

Édouard-Marie-Guillaume Dubufe (1853–1909)

Oil on canvas

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ÉDOUARD MARIE GUILLAUME DUBUFE, (Francia, 1853 - Argentina, 1909).

LA FLAUTA DE MARFIL, 1876. Acuarela, 68,6 x 53,3 cm. (Colección privada).

Photograph of Édouard Louis Dubufe 

Édouard Louis Dubufe (Paris 31 March 1819 – 11 August 1883 Versailles) was a French portrait painter.

His father was the painter Claude Marie Paul Dubufe, who gave him his first art lessons. Later he studied with Paul Delaroche at the École des Beaux-arts. He was awarded the third-class medal at the "Salon des Artistes Français" in 1839.

In 1842, he married Juliette Zimmerman (the daughter of composer and pianist Pierre-Joseph-Guillaume Zimmerman) who was a sculptor. The composer Charles Gounod became Édouard's brother-in-law (and lifelong friend) when he married Juliette's sister Anna. During a stay in England, from 1848 to 1851, he discovered the great English portrait painters, who he would seek to emulate.

His official career as a portrait painter began in 1853 with portrayals of Emperor Napoléon III and the Empress Eugénie. That same year saw the birth of his son Guillaume, who would also become a well-known painter. Sadly, Juliette died in childbirth two years later.

He continued to enjoy great success with the aristocracy, receiving a commission from the Emperor to paint the Congress of Paris in 1856. Later, the Empress asked for his assistance in decorating her "Salon Bleu" at the Tuileries Palace. In April 1866, the journal L'Événement ran an article by Émile Zola that criticized Dubufe's qualifications for acting as a judge at the Salon and suggested that he belonged to academic cliques that compromised his judgment.

That same year, Dubufe remarried. He died in 1883 after a long illness.

Édouard Marie Guillaume Dubufe (1853-1909),  Sainte Cécile  (Détail)

Les « confinés » de la Galerie du temps, un feuilleton de Florence

Pour les plus de 16 ans et les adultes

Le saviez-vous ? La Galerie du temps regorge de personnages qui ont, comme nous aujourd’hui, vécu confinés… On en trouve même à toutes les époques : depuis l’Antiquité, jusqu’au 19e siècle !

Pourquoi ne pas partir à leur rencontre et voir ce qu'elles ou ils ont à nous raconter de cette expérience singulière ?

Je vous propose aujourd’hui de faire un détour chez la famille Dubufe…

Claude-Marie DUBUFE

Paris (France), 1790 – La Celle-Saint-Cloud (France), 1864

1820

La famille Dubufe

Huile sur toile, H. 0,64 ; L. 0,82

Don de M. Dubufe, 1984

Photo (C) RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Gérard Blot

https://www.louvrelens.fr/work/la-famille-dubufe/

Nous sommes face à un tableau relativement petit mais qui regorge de détails.

Dans un cadrage serré, inhabituel, proche d’une étude, se pressent sept personnages, femmes et hommes mêlés, toutes générations confondues... Leurs figures et quelques détails vestimentaires se détachent sur un fond noir, sans grande profondeur : nous en voyons assez pour reconnaître une famille bourgeoise du 19e siècle. La lumière et les couleurs sont froides. Les visages bien individualisés semblent des portraits. L’ensemble dégage une impression de simplicité et de précision presque naïve, sans complaisance. Il évoque la photographie, alors que cette technique ne fera son apparition qu’une vingtaine d’années plus tard !

Avec cette toile, Claude-Marie Dubufe, élève de Jacques-Louis David, nous invite à entrer dans son cercle familial. Il en restitue le climat, fait de liens complexes, qui paraissent ici assez paisibles. 

Parcourons cette ronde de figures, dont certaines nous regardent en retour.

En haut et à gauche, se tient Arnoult Philibert de Pincepré, le beau-frère, flanqué de son épouse Joséphine Anne de Pincepré, née Dubufe, sœur de l’artiste. Elle se détourne légèrement vers la droite, en direction d’un autre couple : Claude-Marie Dubufe en personne et sa première femme, Edmée-Françoise, née Duménillet, qui mourra en 1837. Placée de face, le visage légèrement incliné, celle-ci surplombe un peu son mari, dont elle couvre l’épaule avec sa main gauche. Bien visible, l’alliance à son doigt célèbre leur union et, sans doute, les vertus du mariage. L’artiste se représente de profil, pensif et déterminé. Les deux âges extrêmes occupent le centre du tableau ; la mère du peintre, née Marie-Geneviève Marot, apparaît sous les traits d’une femme plus âgée, portant coiffe et col de dentelle fine. Devant elle, un enfant se tient bien droit et attentif. Son bras potelé touche la bordure inférieure du tableau. Selon la coutume de l’époque, il semble habillé en fille, avec robe blanche et collier de perles, mais il s’agit bien d’un garçon : Édouard, premier fils de l’artiste. Cet habit, assez indifférencié, permet juste de changer plus facilement les tout-petits qui ne sont pas encore propres. Sur son béguin (bonnet en coton), Édouard arbore un impressionnant couvre-chef noir destiné à le protéger des chutes, signe qu’il apprend à marcher. Enfin, le profil studieux d’une jeune fille absorbée dans sa lecture – peut-être Mademoiselle Duménillet, une parente - se découpe dans l’angle inférieur gauche.

S’il exécute fréquemment des portraits de ses proches, Claude-Marie Dubufe se spécialise dans les portraits d’apparat et mondains (souvent bien plus flatteurs que ceux qu’il livre ici !) : les modèles posent alors seuls ou en très petit groupe. Ses « têtes d’expression » féminines, études d’expression des passions (l’Inquiète, vers 1831,par exemple), obtiennent un grand succès.

Peintres de père en fils...

Tableau de famillle, cette œuvre permet d’évoquer une lignée de peintres portant le nom de Dubufe : à la suite de son père, Édouard mène une carrière de portraitiste officiel sous le Second Empire, tandis que son propre fils Guillaume réalise les décors peints de lieux prestigieux, comme l’hôtel de ville de Paris ou la salle des fêtes de l’Elysée.

Édouard-Marie-Guillaume Dubufe — Diane sortant de son bain. detail. 1853–1909

  Diana leaving her bath     (1893)

~ Guillaume Édouard Marie Dubufe.

Édouard-Marie-Guillaume Dubufe (1853-1909) – Diana leaving her bath

ÉDOUARD MARIE GUILLAUME DUBUFE, (Francia, 1853 - Argentina,1909).

MUJER VISTA DE ESPALDAS, CON VELO Y FALDA ROSA, 1886. Pastel, 107 x 77,5 cm. (Colección privada).