Tumgik
pangsandshit · 6 years
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Joyeux anniversaire, mon amour
30 août 2018 :
On y est. Tu y es. Tu lis enfin ça. Mon cœur est presque nu au moment où je t’écris ça et sans l’ombre d’un doute maintenant que tu le lis. C’est un cadeau qui ne vaut rien si ce n’est ce qu’il représente dans l’esprit et dans le cœur. Je viens de passer quelques minutes au téléphone avec toi, mon Souad. Et ta voix puise en moi des choses que j’avais eu tendance à oublier. Mais pas seulement, aussi des choses que je connaissais pas. Je ne sais pas vraiment comment sera rempli tout ça, ce « cadeau », son contenu ni la fréquence à laquelle je le ferai. Ce que je sais c’est que ton âme a happé la mienne, depuis notre rencontre. Tandis que la mienne était confortablement rangée sur un cintre, à l’abris de la lumière. J’allais bien alors, et je vais bien aujourd’hui. Désormais tu la portes comme tu portes le sweat que je t’ai prêté. À merveille. Et je veux t’écrire régulièrement pour que tu saches à quel point tu es fabuleuse. Mon Souad.
31 août 2018 :
Quel bonheur de te connaître, Souad. Tes doux messages emplissent mon cœur de joie et de caresses. Je t’écris, tu m’écris, on partage. Ça me rend heureuse.
2 septembre 2018 :
Mon Souad. Tu es une bouffée d’air frais dans mon quotidien. Je viens de passer trois jours de suite à te voir, quelle putain de chance. J’ai adoré passer une soirée avec mes amis et te voir apparaitre au milieu de tout ça. Tes baisers sont furent mon oxygène. Je ferai comment pour respirer quand on sera séparées pendant un temps ? Putain, tu me fais vibrer.
5 septembre 2018 :
Ces trois derniers jours, j’ai pensé à beaucoup de choses. T’en fais partie, mon Souad. Aujourd’hui tu as essayé de deviner quel serait la cadeau que je t’offrirai, ça m’a fait rire. Il y a quelques jours ça faisait un mois qu’on s’est rencontré. J’ai l’impression que ça fait des mois, et en même temps j’ai l’impression de ne rien connaître de toi. Je découvre quelque chose chaque minute passée avec toi. Tu es la première personne que je convoite qui ne m’apporte pas une once d’angoisse. Ça me donne le sourire que ce soit toi. Je crois que je t’aime. Ton sourire au bord des quais ce soir à Saint-Michel était tout simplement exceptionnel.
6 septembre 2018 :
Je viens de rater mon dernier train tant le temps s’arrête quand tu es avec moi. Je suis dans mon uber, il fait nuit. Les lumières dans la pénombre te ressemblent. Elles sont belles, elles brillent, elles attirent.
8 septembre 2018 :
Mon Souad. Nous nous sommes vues au moins quatre jours de suite cette semaine. Je pense qu’il est facile de dire que tu fais désormais partie de mon quotidien. Je te mentirais si je te disais que tu ne fais pas battre mon cœur. Je crois même qu’il bat énormément lorsqu’il pense à toi, lorsqu’il est avec toi, lorsqu’il sent ta poitrine contre la mienne. J’ai énormément besoin d’être seule, et pourtant je veux passer tout mon temps avec toi. C’est une contradiction à laquelle je ne m’attendais pas. Demain on va passer notre dimanche ensemble. J’ai hâte et je souris bêtement à l’idée de te retrouver.
11 septembre 2018 :
Je t’écris depuis mon train, je suis super reposée. J’ai dormi à tes côtés cette nuit. Tu vas penser que j’abuse si je dis que je trouve pas les mots pour décrire à quel point j’ai été heureuse de dormir dans tes bras, de me réveiller et voir ton visage. Pendant la nuit, je me suis retournée, et tu m’as enlacé par derrière comme pour dire “ne t’en vas pas”. Je ne vais nulle part, mon Souad. Je suis juste là. Je ne m’en vais pas. J’ai envie de prendre le temps de te regarder sous toutes les coutures, t’es éblouissante. J’ai rarement été aussi apaisée en la présence de quelqu’un que j’aime.
13 septembre 2018 :
Mon amour. Ouais, t’es mon amour. Je viens de passer deux jours sans te voir. Je respire autrement quand tu n’es pas là. C’est plus calme, mais mon cœur bat moins la chamade. Je pense au moment où je vais apercevoir ton sourire de loin la prochaine fois qu’on se verra, ça me réchauffe. Il fait froid et gris aujourd’hui, pas étonnant. Je crois que j’ai du mal à appréhender notre séparation prochaine, t’es devenue importante. Mon Souad. Que rajouter ? Mon Souad. Mon Souad.
13 septembre 2018 bis :
Je viens de te voir. Tu m’as tellement apaisée. Que je t’aime.
14 septembre 2018 :
Toi et moi on est deux êtres complexes. On est difficiles. On possède des recoins que personne n’a entrevu. Et ces recoins se multiplient. On est difficiles et pourtant tout est si simple quand je suis avec toi. Ce qu’il y a entre toi et moi est si simple et tout a du sens quand tu me regardes dans les yeux.
16 septembre 2018 :
Mon amour. Je t’écris avant de te rejoindre pour t’accompagner prendre ton train à Montparnasse. J’envie les personnes qui vont te croiser, t’apercevoir t’assoupir dans le train. Frôler tes cheveux au croisement de deux rues. Qu’est-ce que t’es belle. Tu le sais. Je vais me reposer de ton absence pour mieux apprécier ta présence la prochaine fois qu’on se verra. Je me répète en boucle : Tu crois que tu l’aimes ? Tu crois que tu l’aimes ? Je crois pas, je crois plus. Je sais. Et tu le sais. C’est effrayant comme ça me réchauffe les intestins et tout ce qui se trouve dans mon ventre et mon abdomen.
La nuit du 17 au 18 septembre 2018 :
Je viens de te l’écrire, c’est plus fort que moi : qu’est-ce que j’ai fait pour que t’arrives dans ma vie ? Je comprends pas. Il y a deux mois je ne me serais jamais doutée que là, tout de suite, tu serais là. Pas juste quelqu’un comme toi. Toi. Juste toi. Je ne vois pas vraiment de quelle manière je pourrais me permettre de te traiter autrement que comme la femme que je porte dans mon cœur. Parce que c’est exactement cette place à laquelle tu t’es progressivement assise. Maintenant, t’es plutôt bien installée. Je t’écris tout ça à cœur ouvert car je trouve que c’est une des seules choses qui comptent sur cette terre, dans nos existences. Tout provient, tout part de l’amour, et tout y revient. Ça me fait du bien de t’aimer. Et malgré toutes mes peurs ancrées, je suis là. Comment tu fais ça mon Souad ? Actuellement tu dors et tu squattes mes pensées. J’ai le cœur léger, t’es si belle. Putain ça me soulève du sol.
24 septembre 2018 :
Ça fait une semaine que je ne t’ai pas écrit mon Souad. Tu viens de passer presque 24 heures avec moi. Ça n’a été que du bonheur. Ce matin j’ai pleuré lorsque tu m’as fait écouter une de tes chansons préférées et que tu as chanté en arabe. J’ai eu l’impression de vivre un moment photo, un moment vidéo, un moment suspendu dans le temps dont je voudrais me rappeler pour l’éternité. Ton visage, ta voix, tes expressions, j’ai tout retenu dans mon esprit. Ce moment de pause dans mon quotidien, qui plane au dessus des autres m’a énormément ému et je veux chérir ces petites choses pour ce qui constitue les seules choses qui resteront pour toujours avec moi. Mon Souad je t’ai embrassée mille fois. C’est encore difficile de savoir si c’est mille fois trop, ou pas assez.
Il y a quelques jours tu m’as dit que tu allais mal, que ces dernières semaines n’avaient pas été agréables. J’ai peur que tu ne te vois pas comme je te vois. Comme le monde te voit. Celui qui a un cœur, une âme. Tout va bien se passer, et si ça n’est pas forcément le cas, c’est pour t’apporter mieux par la suite. En toi je vois des émotions positives.
1er octobre 2018 :
Mon amour. Tu es la plus belle chose qui me soit arrivée ces derniers temps. Aujourd’hui c’est mon anniversaire et j’ai pleuré en pensant à combien j’avais de chance de t’avoir juste là. Aujourd’hui j’ai pensé au fait que c’est facile de t’aimer, et à combien ça me fait du bien, et combien je ne savais pas à quel point j’en avais besoin jusqu’à ce que ça m’arrive. Jusqu’ici j’ai cru qu’aimer quelqu’un c’était souffrir. Aujourd’hui j’ai pris conscience que je faisais fausse route, que je me trompais, car je vois combien ce que tu m’apportes est positif et sain, et bon. Je t’aime. Vraiment beaucoup. Tout ça a très vite tourné en un ode à l’amour. Ça me convient. Ça me fait des roulades dans le ventre, putain. Mon Souad.
2 octobre 2018 :
Aujourd’hui tu es loin en tournage. Ça fait plusieurs fois que je me dis que la sensation que j’ai dans mon corps et dans ma tête est bizarre quand t’es loin. Je suis comme un aimant vers toi, c’est incontrôlable et beaucoup plus fort que tout ce que j’ai connu jusqu’ici dans ma vie. Il y a quelque chose qui s’emboîte entre toi et moi, qui fonctionne, sans avoir à réfléchir. J’ai du mal à me dire qu’au vu de ce que tu me fais ressentir aujourd’hui, mon amour pour toi continuera encore de croître. Comment peut-il être plus fort aujourd’hui qu’hier ? Ça m’échappe totalement. Mais qu’est-ce que c’est beau, putain. C’est lumineux. Est-ce que tu m’aimes, toi ? Je regarde dans tes yeux, ton regard est doux et il me transperce. J’ai envie de détourner le regard mais je suis prise, pas de marche arrière. Je crois que j’ai plus peur de dire je t’aime aujourd’hui. Ça fait un moment déjà, qu’avec toi, je me suis jetée dans la gueule du loup. Mais chaque fois que je te le dis, j’ai la sensation amère et parfois frustrante que ça n’est pas assez fort pour témoigner de ce que j’ai là, dans mon coeur.
3 octobre 2018 :
Mon amour. Je viens de te quitter ce soir. J’ai beaucoup pleuré et j’en pleure encore au moment où je t’écris ça. La manière dont tu m’as regardé lorsque mes yeux étaient humides et qu’aucune parole n’arrivait à sortir de ma bouche... il n’y a pas de mots pour l’expliquer. Sincère, pure, vraie, peut-être. C’est encore trop faible. On ne ment pas sur ces choses là. Tu as profondément bouleversé mon quotidien et ma vie, Souad. J’ai peur de me répéter mais tu es une des plus belles choses qui me soit arrivée récemment, si ce n’est la plus belle. T’es tellement belle, tellement charismatique, tellement profondément généreuse et bonne. T’as fait chavirer mon coeur, sans que j’ai le temps de m’en rendre compte. Tu es exceptionnelle, sache le. Je veux que tu te le dises chaque jour, chaque matin, chaque réveil, chaque minute. Je t’aime de tout mon coeur, vraiment. J’aimerais qu’il y ait assez de vocabulaire dans la langue française pour que je puisse témoigner de ce que je ressens. Mais c’est tout aussi beau de savoir que pour ça, il y a pas de mots, ça se passe tout là. Juste là.
4 octobre 2018 :
Souad. Mon Souad. Je suis dans mon avion pour l’Inde. Tu me manques déjà beaucoup. Je crois que tout ceci touche à sa fin, ça y est. Mais je sais que t’aimes pas quand les choses se terminent. Ça tombe bien, c’est loin d’être le cas. Les mots s’arrêtent ici, et tout le reste débute. On a beaucoup de temps devant nous, devant toi et moi. Ça me rend tellement heureuse. Mon soleil. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime.
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pangsandshit · 6 years
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Ça fait un moment que je n’avait pas écrit à propos de toi. Pas nécessairement parce que j’avais cessé d’y penser, mais plus par besoin d’espace, comme si ne plus coucher tes traits sur le papier ferait évanouir les souvenirs que j’ai de toi. Pour être honnête, j’ai pensé à toi. Beaucoup même. Par volonté de prendre soin de moi, d’émerger hors de l’eau, j’ai repoussé ces mots. Je les ai laissé envahir ma tête, sans plus jamais en laisser une trace. J’ai pris le temps qu’il faut pour peu à peu arrêter de penser à quelqu’un qui n’avait pas pensé à moi. Je continue de prendre ce temps.
J’ai joué à un, deux, trois, soleil avec toi. Je t’ai laissé m’approcher, et tu m’as touché. Le dos tourné, j’ai fait en sorte d’avoir à m’ouvrir le moins possible, pour ne pas avoir mal au coeur. Mais tu me donnais tant envie de me retourner. J’ai entrouvert mon coeur, mon âme, ma sensibilité. Et puis tu t’es éclipsé. Sans revenir. 
J’ai la gorge serrée lorsque j’y pense. Tu connaissais le schéma qui me procurait angoisse et peur, et tu l’a reproduit au millimètre près. Partir pour ne plus revenir, combien de fois y ai-je pensé. Le non partage, voilà le pire, le plus douloureux, ce qui me hante le plus. Maintenant je couche de moins en moins souvent tes traits sur le papier, car c’est comme s’ils étaient encore présents, bien que tu ne le sois pas.
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pangsandshit · 6 years
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J’claque des lignes de points d’interrogation dans ma tête
Vous me voulez quoi ? Dites moi
J’veux m’en sortir, vous écarter
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pangsandshit · 6 years
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La descente est abrupte. Le lien entre toi et moi ne devait pas se rompre. Du moins pas si brutalement. J’ai de la peine et je sens mon corps flotter dans ce que je vois comme ma vie. Rien n’a de sens, ça ne rime pas à grand chose. J’ai eu besoin d’aide, et maintenant ?
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pangsandshit · 6 years
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Tu te déhanches sur mes lames, c’est exquis la lumière s’éteint
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pangsandshit · 6 years
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The guy’s got doors and I half-opened them all, like I was expecting to find magic in there. Turns out the rooms were dark and sweaty. Needs ventilation.
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pangsandshit · 6 years
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Je veux t’écrire mais je ne sais pas par où commencer. Parce qu’en fait, j’ai du mal à mettre le doigt sur où tout ça s’est terminé. Ni comment, ni pourquoi. C’était facile à justifier, avec des mots. Mais au fond peu de choses ont du sens pour moi, encore quelques mois plus tard. Je m’efforce du mieux que je peux de vivre avec cette séparation très douloureuse de mon côté. Je me donne au maximum, mais parfois... souvent, je n’y parviens pas. Je n’y arrive pas car je suis blessée plus que dans l’incompréhension. Oui, tu m’as quitté car tu n’étais pas amoureux. Je le sais, et je l’ai senti à plus de reprises que je n’aime l’admettre. Mais le plus difficile jusqu’ici a été de ne pas t’en vouloir. Un nombre incalculable de fois, j’ai essayé de me convaincre que je n’avais pas de rancœur, que je ne t’en voulais pas de me laisser. De me laisser te laisser, aussi. La vérité aujourd’hui c’est qu’il y a une partie de moi qui a de la rancune envers toi. Je ne suis pas dans ta tête et dieu sait qu’être dans la mienne suffit bien assez, par conséquent je ne peux et ne pourrais jamais savoir ce qui s’y passe. C’est sûrement mieux comme ça. Mais la rancune ne disparait pas. Je t’en veux de m’avoir laissé lorsque je commençais à m’ouvrir à toi, à te montrer mes failles, mes blessures. Tu voyais certainement que j’étais petit à petit en train de plonger, et tu as préféré t’en éloigner. Je ne doute pas que mes blessures, en plus des tiennes, étaient lourdes à porter, à supporter. Mais comment peux-tu vivre en sachant que tu as laissé quelqu’un au bord de la noyade ? Je peine à comprendre. J’ai l’impression de ne pas avoir d’importance, et c’est sûrement pour ça que tu ne prends pas de mes nouvelles. Ou du moins, tu n’attends pas de réponse. C’est vrai, c’est plus facile de se mettre de œillères, de ne pas écouter la réponse à un « comment tu vas ? », et aussi d’ignorer lorsqu’on retourne la question. C’est plus facile d’éviter, de fuir. Je le sais, et pour ça crois moi j’essaie de ne pas t’en tenir rigueur, mais mon cœur est réellement blessé, comme si on l’avait délaissé sans même se retourner. J’ai mal au cœur, malgré tout j’espère que le tien et ton esprit guérissent, ou qu’ils sont sur la voie. Il m’arrive souvent de me demander si tu penses à moi, ponctuellement en écoutant une chanson, en voyant le livre que je t’ai offert, des choses futiles... Ou bien si tu te demandes si je vais bien, et qu’au fond, tu aimerais vraiment savoir si je vais bien ou non. Ou si la réponse serait trop dure à lire, à comprendre, à encaisser. Je me demande juste si j’ai eu un impact dans ta vie comme tu en a eu dans la mienne. Je ne sais même pas si j’aimerais en connaître la réponse. Je ne sais pas où je vais avec ces mots, s’ils seront lus ou entendus. Je ne veux pas te faire culpabiliser, même si je suppose l’avoir déjà fait. Mais j’ai si mal. Et c’est égoïste sûrement de vouloir que tu le saches. Mais j’en ai besoin pour avancer, vraiment.
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pangsandshit · 6 years
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J’espère que tu ne m’oublies pas
Comme la manière dont je m’oublie
Si simple et si triste
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pangsandshit · 7 years
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Today I woke up And it didn’t hurt as bad As before, as yesterday It’s still there, it’s laying on my skin But it came out of my flesh I can barely remember The feel of your touch The sound of your voice Yes, It’s still there It’s suspended in the air Right beside me But we’re apart And it feels wrong but yet so right
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pangsandshit · 7 years
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I haven’t been able to breathe properly ever since you left I haven’t been able to clear my thoughts ever since you walked out of my life I’ve been trying to gather the tiniest little details about you Trying to collect and put them back together To create a map where I can find myself again Where I can start breathing and thinking clearly again I try so hard to make sense of those last two months And of the six months we spent discovering each other And yet everything is a mess And I can’t work out why it even all began and why it all came to an end This mistery comes near a puzzle That I must understand, get a grasp of And then I might be able to begin a new chapter
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pangsandshit · 7 years
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Tu me manques et ça m’empêche de vivre correctement
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pangsandshit · 7 years
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Au fil des jours, des phrases, des mots ça et là me viennent par bribes. Je peine à les assembler en un texte, à reconstituer ces images qui m’apparaissent lorsque je suis dans mes pensées pendant la journée. Ces morceaux, qui me viennent petit à petit et presque de manière constante, me déchirent, car je sais qu’ils sont là pour entretenir ta présence qui n’est plus. Du moins dans ma vie. Je sais que j’écris pour essayer de continuer à te faire vivre, dans mon esprit, et sous mes doigts lorsque je couche les mots sur le papier. Comme si arrêter d’écrire rendrait ton départ réel, enfin. Celui-ci m’a laissé une impression douce, bien qu’amère. Je continue de croire qu’il reste un peu de moi en toi, rien qu’un tout petit peu. « C’est vrai, je sais que tu penses encore à moi. Après tout, comment pourrais-tu ne plus penser à moi ? » J’essaie de combattre cette petite voix en mon fort intérieur, ainsi que ses croyances stupides. Pourquoi m’avoir ouvert la porte alors que tu savais qu’elle était déjà en train de se refermer ? Pourquoi l’avoir ne serait-ce que même laissée entrebâillée ? J’ai mal au coeur depuis que tu m’as quittée, ça n’a jamais été un secret. Je ressasse beaucoup tout ce qu’on a vécu ensemble, même si avec un peu de recul cela était de courte durée. C’est un peu comme si, par peur, je passais tout en revue pour ne pas oublier. Tes gestes, ta voix, ta démarche, tes mimiques. Je crois que le plus difficile réside dans cela : accepter d’oublier, de laisser les souvenirs ainsi que les habitudes devenir fades, troubles, puis les laisser s’effacer. Accepter de ne plus s’y accrocher comme un vulgaire trophée.
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pangsandshit · 7 years
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J'ai mal au cœur J'ai mal de toi J'ai mal de moi
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pangsandshit · 7 years
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J'me plais pas ici Il fait trop sombre, trop froid Je pense souvent à toi Pourtant t'y es autant que moi
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pangsandshit · 7 years
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I brushed past love And its imprints stayed Like the wind blowing away the leaves I was moved It showed me greatness Weakness and strength
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pangsandshit · 7 years
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Je marchais, je courais Je gambadais, parfois de manière joyeuse, et parfois moins Mais pour la première fois, je ne me retournais pas Je n'avais pas peur de ce à quoi je tournais le dos Même si je me hâtais, je prenais le temps de sentir L'odeur de l'herbe fraîche et belle qui m'entourais Un peu plus tard, j'avais plus de mal à respirer, dans la ville Mais je courais, parce que ça me procurait une sensation inouie J'aimais simplement la course Parfois le soleil brillait, et j'avais chaud D'autres fois les nuages étaient sombres, et la pluie tombait Aucun chemin ne ressemblait à un autre Je me sentais bien, mais fatiguée Aujourd'hui j'ai relevé la tête vers le ciel Tout ce temps j'étais à contresens (J'ai aimé cette course quoi qu'il en soit)
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pangsandshit · 7 years
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Stop romanticizing heartache Tears should not be in trend If it makes you feel any sort of bad It is not good for you Family and friends and lovers Should only be a source of support On which you can lean Heartache never helped anybody Nor did it save anyone If you were tricked into thinking so Please step back and watch All the good that love can do Its benefits are infinite
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