“J'ai eu de la chance de tomber sur toi, après tout. Belle cela ne fait pas un doute, et curieuse avec ça. Les étagères d'une bibliothèque en disent plus sur les hommes que tous les mots à la file indienne. Toi, tu n'étais pas bavarde. Tu avais ce talent heureux, celui d'écouter le silence.”

— Matthieu Peck, Trismus

“Je suis resté une heure environ dans la salle de bains à faire trempette. Puis je suis retourné me coucher. J'ai mis pas mal de temps à m'endormir. J'étais même pas fatigué. Mais finalement, le sommeil est venu. Ce qui m'aurait plutôt tenté c'était de me suicider. En sautant par la fenêtre. Je l'aurais probablement fait si j'avais été sûr que quelqu'un prendrait la peine de me recouvrir aussitôt que j'aurais touché terre. J'avais pas envie d'être entouré par une troupe de badauds stupides qui resteraient plantés à me reluquer quand moi je baignerais dans mon sang.”

— J. D. Salinger, L’attrape-cœurs

i love the hateful 8 bc the question really is how problematic can your ship be

“Beauty is, in some way, boring. Even if its concept changes through the ages… a beautiful object must always follow certain rules. A beautiful nose shouldn’t be longer than that or shorter than that, on the contrary, an ugly nose can be as long as the one of Pinocchio, or as big as the trunk of an elephant, or like the beak of an eagle, and so ugliness is unpredictable, and offers an infinite range of possibility. Beauty is finite, ugliness is infinite like God.”

— Umberto Eco, On The History Of Ugliness (via clopiin)

“Pourquoi les proches veulent-ils à tout prix qu’on cicatrise ? On a le droit de ne pas se remettre d’un chagrin d’amour.”

— David Foenkinos, Le mystère Henri Pick (via artdelivre)

Frida Kahlo, The Little Deer, 1946

J'me suis mis à déconner complètement. Y'a quelque chose qu'a sauté là-d'dans, je sais pas. J'pense que c'est parce qu'inconsciemment, j'ai eu l'impression d'perdre le contrôle. D'perdre le contrôle sur toutes les choses dans lesquelles j'étais impliqué, sur tous les éléments d'ma vie.

Requin-Tigre, Fauve. (via unemultitudedemaux)

Les poèmes de Walt Whitman : l’écriture comme contact avec l’éternité, mais ce que j’aime aussi, chez lui (outre cette concordance, ce fantasme commun), c’est qu’il n’est pas exclusif, l’objet de l’amour peut être homme ou femme, sa capacité d’amour (et donc d’écriture) n’est pas restrictive.  “Camarade, ceci n’est pas un livre : Celui qui touche ce livre touche un homme, (Fait-il nuit ? Sommes-nous bien seuls ici tous les deux ?)  C’est moi que vous tenez et qui vous tiens, D’entre les pages je jaillis dans vos bras — la mort me fait surgir.”

- Walt Whitman

Le Mausolée des Amants - Hervé Guibert

 Désormais, dans de nouvelles relations amoureuses, il me faudra aussi faire accepter mes livres, après mon corps, ou avant lui, ou en même temps, comme une infirmité supplémentaire, puisque je m’emploie à faire de ces livres une hypertrophie d’infirmité.

Le Mausolée des Amants - Hervé Guibert

“Il faut aimer un peu ceux qu’on a aimés, sinon on se dégoûte soi-même”

Le Mausolée des Amants - Hervé Guibert

“Il n'y a que l'étude, les connaissances, les réflexions, qui élèvent les hommes”

Charles de Saint-Evremond (via laurinewgnr)

et les gens comme vous aussi @metamorflose @laurinewgnr

“Il n'y a que l'étude, les connaissances, les réflexions, qui élèvent les hommes”

Charles de Saint-Evremond (via laurinewgnr)

#prayforparis 💘