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danslatetedemegan · 2 years
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SÉANCE #13 - Un écran de protection
Les plateformes de médias numériques permettent de favoriser la socialisation entre plusieurs individus provenant de classes différentes. Ces espaces publics virtuels offrent aussi une place pour les débats publics. Cependant, une problématique sévit : un débat public est-il encore possible virtuellement? Ce questionnement sera analysé.
Premièrement, qu’est-ce qu’un débat public? Ce concept correspond au « processus continu de circulation et de confrontation de discours qui se déroule dans l’espace public. Il renvoie aux dialogues collectifs [et] aux échanges d’arguments » (Gouvernement du Québec, 2012: 3). Le débat public « se situe entre le pugilat et la conversation. Il tient du pugilat car il résulte d’un désaccord entre les participants ». Ceci veut dire qu’il ne repose donc pas sur un consensus (Moreau, 2019: par.1). Cette opposition entre les participants peut créer des différends entre eux. En effet, les plateformes de réseaux sociaux dans l’espace virtuel « favorisent la propagation de contenus virulents, voire haineux » (Badouard, 2018: par. 3). De ce fait, avoir la possibilité de se cacher derrière un écran augmente la confiance des participants, ce qui peut résulter en une hausse de l’attitude négative. Cependant, cette tendance ne semble pas surprenante puisque « pour certains observateurs, il semble indéniable [que] les réseaux sociaux [...] favorisent la « violence expressive », engendrent un « ensauvagement » des relations sociales ou accompagnent une « démocratisation de la méchanceté ». » (Badouard, 2018: par. 2). Cette violence expressive est aussi synonyme de brutalisation des échanges, qui fait référence « au double processus de banalisation et de légitimation de la violence dans le débat public » (Badouard, 2018: par. 2). Je dois avouer me sentir plus en confiance lorsque je communique sur les réseaux sociaux, puisque je me cache derrière un écran. Toutefois, je partage rarement mon opinion dans l’espace public, car j’ai peur de m’embarquer dans un débat public dans la section commentaires d’une publication quelconque. La vivacité des internautes constitue un problème, puisque certains États doivent avoir recours à l’établissement de nouvelles règles. Les États font ceci afin de pouvoir poursuivre les activités dans l’espace public numérique et de pouvoir protéger la communication en ligne, pour finalement éviter la brutalisation des échanges (Badouard et Girard, 2021: par.1).
Pour conclure, c’est très important de mettre en place des mesures afin d’éviter que certaines conversations en ligne dégénèrent. Voilà la raison pour laquelle il faut réglementer cet espace public virtuel.
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danslatetedemegan · 2 years
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SÉANCE #12 - Piégés par les émotions
Les plateformes numériques ont créé un monde virtuel bien différent de la réalité, amenant plusieurs possibilités. Certaines personnes, faisant partie des grandes organisations, décident de profiter de la vulnérabilité de certains utilisateurs afin d’en retirer de l’argent. C’est à partir de là qu’est né le terme d’économie de l’attention.
L’économie de l’attention détient une grande place sur plusieurs plateformes numériques. En effet,  « capter l’attention des publics semble ainsi devenu le nerf de la compétition indissociablement économique et sociale qui caractérise la phase actuelle du capitalisme. Cette attention, une fois acquise, pourrait même représenter un capital qui s’entretient, s’accumule et apporte des dividendes » (Citton, 2014 : par. 1). En d’autres mots, l’attention des nombreux internautes est un élément précieux pour les grandes entreprises. Toutefois, comment réussir à capter l’attention d’une multitude d’individus malgré leur divergence d’opinion? Une chose est sûre quant à eux : ils ont tous des émotions. En 2017, AOL et Illigo ont publié les conclusions d’une étude. Cette étude insistait sur « l’importance de susciter l’émotion chez le consommateur, pour notamment capturer leur attention et faciliter la mémorisation » (COMK, 2017: par.2). En d’autres mots, on parle ouvertement d’exploiter les affects des usagers afin d’être en mesure d’obtenir des résultats concluants. Un affect constitue un état affectif de base ou un sentiment traduisant une pulsion (Le Robert, 2021). Est-ce considéré éthique de jouer avec les émotions des gens afin d’en tirer des profits? Selon moi, ce ne l’est pas. La captation de l’attention est en effet devenue un enjeu central à la fois économique, social, politique, mais aussi éthique (Citton, 2014: par.2).
Pour conclure, je crois que nous devons apprendre à vivre avec cette réalité. Qu’on le veuille ou non, ce modèle économique est là pour rester, puisque celui-ci a démontré ses preuves depuis quelque temps. Le danger qui persiste est l’inconscience des gens face à cette manipulation subtile.
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danslatetedemegan · 2 years
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SÉANCE #10 - Vivre avec l’intelligence artificielle au quotidien
Les algorithmes, présents sur plusieurs plateformes de médias numériques, permettent d’offrir un service personnalisé et de promouvoir des produits adaptés aux besoins de chaque personne. En effet, ces « algorithmes d'intelligence artificielle (IA) sont capables d'optimiser perpétuellement leurs calculs au fur et à mesure qu'ils traitent des données » (Favier, 2019: par. 1). Cependant, leur utilisation à grande échelle peut compromettre notre vie privée. 
Les conséquences de l’utilisation des algorithmes peuvent être positives et négatives. En stockant en continu les données personnelles de chaque utilisateur, l’algorithme peut s’ajuster selon chaque personne. En passant par les données de localisation, les films, les plats et la musique préférés de chaque utilisateur, l’algorithme peut développer un profil très précis de chaque individu (Grably, 2016: par. 10). Il peut être plaisant pour les utilisateurs d’avoir un fil d’actualité selon leurs préférences. Pour ma part, j’aime bien voir des publicités qui me proposent des produits qui répondent à mes besoins. Cependant, il peut aussi y avoir du négatif. Selon Stephen Hawking, Elon Musk et Bill Gates, l’arrivée de l’intelligence artificielle vient avec un certain danger potentiel (Darche, 2015: par. 6). Malgré le fait que les robots ne soient pas encore parmi nous, ils progressent lentement et ils se taillent une place dans notre quotidien à travers les algorithmes. Le géant du web Facebook a officialisé l’arrivée des bots sur Messenger, sa plateforme de messagerie instantanée (Grably, 2016: par. 1). À mon avis, avoir une boîte de messagerie inondée de messages automatisés n’est pas préférable. De plus, on pourra obtenir quotidiennement un briefing et « le bot nous [inciterait] ensuite à lui demander des informations concernant tel ou tel sujet, en citant des termes comme “politique” ou “réfugiés”. Une recherche par mots-clés comme le fait Google depuis une vingtaine d’années. » (Grably, 2016: par. 3). Les algorithmes peuvent aussi être biaisés et ils peuvent faire de la discrimination, sans toutefois en être reconnus coupables (Favier, 2019: par. 1). Ils ne sont que des robots malgré tout.
Même s’ils nous facilitent la vie, ces systèmes automatisés sont inquiétants. On peut en venir à croire que chaque utilisateur est vu comme un consommateur potentiel qui doit être exploité au maximum.
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danslatetedemegan · 2 years
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SÉANCE #9 - Les théories du complot font partie de notre quotidien
Au cours des années, la manière d’obtenir de l’information a définitivement changée. De nos jours, la plupart de l’information auparavant disponible via les médias traditionnels est maintenant aussi disponible en ligne. En effet, les médias traditionnels ont lentement dû se diriger vers le numérique, afin de répondre aux diverses clientèles de tous âges. Ce changement a cependant créé un phénomène : la participation des citoyens et l’amplification des théories du complot.
Malgré le fait que les théories du complot existaient déjà, elles se sont tout de même multipliées sur les plateformes de contenus en ligne. En effet, l’univers en ligne accueille à bras ouverts le partage d’opinions des nombreux citoyens par rapport à la presse en ligne. Ce dialogue peut donc autant amener de négatif que de positif. L’existence des théories du complot sur les réseaux sociaux et les plateformes de partage de contenus peut être prouvée (Allington, 2021 :1). Cette situation peut amener les gens à remettre en doute une partie de l’information partagée, ce qui cause grandement problème aux médias. Depuis l’arrivée de la COVID-19, j’ai pu apercevoir à plusieurs reprises des propos conspirationnistes sur les réseaux sociaux. Le FBI mentionne qu’il « est très probable que des théories du complot politiques antigouvernementales, identitaires et marginales apparaissent, se diffusent et évoluent sur le marché́ de l’information moderne à court terme » (Allington, 2021 : 8). La section des commentaires des principaux journaux est un endroit propice à la circulation des théories du complot (Allington, 2021 :7). Ce mélange entre information fausse et véridique nuit définitivement à la qualité de l’information partagée par les médias numériques. Étant une personne naïve, cette situation me cause grandement problème. Malgré le fait que je fais grandement confiance à l’information diffusée par les médias, la présence d’opinions diverses sur des publications a déclenché une remise en question chez moi. Il peut être difficile de choisir qui croire.
Ce problème est cependant inévitable, puisqu’il est impossible de faire taire la population concernant les opinions divergentes. La question est : comment peut-on créer un espace de partage où la véracité de l’information n’est pas constamment remise en question ?
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danslatetedemegan · 3 years
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SÉANCE #8 – La culture numérique : un monde différent
Le virage au numérique a amené la transformation de la production, de la diffusion et de la consommation des produits. De nos jours, tous devraient savoir que le monde virtuel est un espace ouvert d’esprit, qui offre du contenu qui sort des normes. Pour ma part, les vidéos virales sur Youtube et la culture du mème font partie de mon quotidien.
L’évolution de la culture traditionnelle vers le numérique et l’engouement pour celle-ci ne peut pas être assimilée par tous. Ce monde virtuel propose une variété de contenus qui sort des normes et c’est ce qui le rend si intéressant pour une multitude de personnes. Même si « la numérisation bouscule notre « héritage » en soumettant divers objets culturels à ses traitements » (Jeanneret, 2005 : par. 1), je crois que ces changements sont toutefois pour le mieux. La culture du numérique est propre à elle-même. J’aime le fait que les gens peuvent interagir entre eux et qu’ils ont le pouvoir de participer à la culture, à travers toutes ses étapes. Par exemple, les séries télévisées distribuées en ligne réussissent à se trouver un public via l’internet (Combes, 2011 : par.1). Les amateurs de séries peuvent communiquer sur des blogs et des forums en ligne. Ils « aiment prolonger le plaisir par de multiples échanges et discussions en s’appropriant les technologies de l’information et de la communication numériques (TICN) (Combes, 2011 : par. 1). Pour ma part, j’ai grandi en écoutant mes youtubeurs préférés. Encore à ce jour, j’aime regarder du contenu qui sort du traditionnel, facilement trouvable à la télévision. Même si ce monde virtuel est moins sérieux, il ne faut pas pour autant le juger. Une preuve que la culture en ligne est plus ouverte d’esprit est la mémétique. On la considère encore comme clandestine, puisqu’elle affiche « un vouloir-vivre qui passe outre les résistances critiques et institutionnelles, voire s’en nourrit » (Jouxtel, 2013 : par.1). Depuis ses débuts dans les années 1990, la mémétique est une science qui brise les barrières, où chaque personne est libre de s’exprimer et d’y participer (Jouxtel, 2013 : par.1).
La numérisation de la culture ne l’a pas pour autant fait disparaître. Au contraire, une nouvelle culture a pu renaître à travers les échanges de contenus en ligne et grâce à une liberté accrue.
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danslatetedemegan · 3 years
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SÉANCE #7 - La rébellion des citoyens face au pouvoir
Pourquoi ce titre? Parce que les savoirs ne sont pas équitablement partagés entre les membres de la société et que l’autorité nécessite d’être remise en question.
Lorsque je parle d’inéquité entre les gens, je parle de l’importance de la démocratisation des savoirs. Selon le Larousse, le terme démocratiser réfère à « rendre quelque chose accessible à toutes les classes sociales, le mettre à la portée de tous » (Larousse, s.d.). Ce terme réfère à l’importance de partager les savoirs, afin que les gens puissent se forger une opinion. Ce sujet amène « une série de réflexions concernant l’émergence d’une société dite du savoir. […] Quel que soit le secteur scientifique, il est question de promouvoir des réseaux d’excellence, des transferts d’expérience et de savoirs, de faciliter les collaborations et la circulation des idées et des individus, […] de diffuser les connaissances aux milieux de pratiques » (Martin et Saint-Martin, 2003 : 8). L’information, préalablement choisie, est souvent présentée par des experts: Pourquoi reconnaît-on aujourd’hui autant d’autorité à l’expert et non au savant ou au médecin? De nos jours, « ce pouvoir est de plus en plus contesté au nom de l’illégitimité d’un principe d’obéissance […]. Dans le domaine scientifique, cet affranchissement se renforce du fait que l’horizontalité de la dispersion des connaissances supporte de moins en moins la verticalité d’un surplomb vécu comme un autoritarisme » (Sicard, 2013 : par.1). Selon moi, nous devrions contester ce pouvoir. J’ai l’impression que le gouvernement propage de l’information qui n’a pas toujours le bien des gens comme but ultime. Un exemple concret peut être démontré avec la pandémie de COVID-19. Un débat sévit actuellement concernant la vaccination obligatoire. Ce sujet, concernant la science et la santé, nécessite aux gens d’être informés, afin de prendre une décision éclairée. Cependant, la véracité des informations propagées est discutable et cela complique le processus d’apprentissage des gens sur le sujet. Il faut donc rendre le plus d’information possible accessible à tous. Un bel exemple de partage des savoirs a été fait par le Musée des beaux-arts de Montréal qui a conçu le projet ÉducArt, qui rend son patrimoine artistique accessible aux gens (Fondation Pierre Elliott Trudeau, 2019 :par. 2). Ce partage d’information concernant la culture et l’éducation est un pas de plus vers une société dite de savoir.
Une prise de décision intelligente est synonyme de société ayant des membres informés sur une multitude de sujets.
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