Tumgik
createurdereves · 9 months
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Over rose
Flamant rose qui prenait la pause, une rivière pleurait des larmes de crocodile, j’halluciné en me faisant des films, et pour moi pas d’idylle? Mon shoot genre rien à foutre gisait sur le sol, à part ça de chagrin qui me console ? Je crevais d’envie, je perdais la vie, fichue over rose qui s’arrachait la dose. Je titubais vers la fenêtre, est-ce que l’on peut renaître ?  La baie vitreuse se reflétait dans mon verre de Chartreuse, Cheers ! Et puis quoi ? Sparadrap, blessures, t’as la douleur qui assure. La vie en doses c’était tout de même quelque chose. Over rose, enchanté, je fais mes contes, c’était Wonderland sans effets, des métaphores qui décrivaient ma honte. Une over rose, barbituriques, Barbie tu raques, la connerie humaine dessinait le quotidien, ce n’était pas une vie de chien, juste une vie pour rien. La race absolue souveraine, tuait le temps dans la haine, il s’agissait d’aimer son prochain, une balle en pleine tête, magicien. Une over rose, je vois la vie en rose, tu déconnes à plein tube, mets dans ton bain de glace des cubes. J’étais sous hypnose, j’en perdais les saisons même pluviôse, ma période bleue dérivait sur la mélancolie des aveux, pourtant il fallait que j’ose, le temps c’était toujours la cause. Un cocktail à l’eau de rose, foule sentimentale, si j’étais un Alpha mâle, j’aurais fait feu de tout bois rose. Ici flamme en rose, le bonheur et ses quantités de chose, finalement juste une malle de sensations moroses. Intuition dans la cour, même sans issue de secours, mon over rose en impression sur les murs, j’avançais doucement à  trépas sans être sûr, que sur un lit de roses j’allais avoir mon ultime over rose.
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createurdereves · 9 months
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Un destin bleu garçon
« Je n'écris pas les mots, ce sont les mots qui s’écrivent ! ». Un verre de vin à la main, je pensais un peu trop tard à mes vengeances tardives. Je passais mon tour, mon cœur battant n'avait plus cour. Je tirais sur l'accord d'avant, mon harmonie raisonnait sur le temps. J'avais brûlé mes chandelles, avais-je vraiment vécu l'essentiel ? A force de nuances, je rejetais mes fautes à pas de chance. Je me réveillais sous cieux, demain était vachement mieux. Si je pouvais réécrire l'histoire, je planterais une graine d'espoir, sans chercher un exutoire. Je garderais la lumière, une étoile pour ma paume, perdu dans un regard où je voyais mes fantômes. Je cherchais encore dans mes poches à surprises, un destin bleu garçon sans méprise.
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createurdereves · 9 months
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Ceci n'est pas une feinte, juste défunte, mais même si défiance, la vie se passe de nos existences...
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createurdereves · 2 years
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Une porte sur l'été à venir
Une vie qui jurait de laisser entrer la lumière,
La première fissure arrivait un jour d'anniversaire.
Le nom de la fêlure c'était "Matinale", elle se levait telle une gelée hivernale.
Le jour portait déjà un secret, celui qui vous disait déjà, "S'il vous plaies".
Premiers pas de souffrance, la tristesse de nouvelles errances.
Amour, quartier des Halles, couleur toujours, une traversée extérieur jour, se préserver instinct animal.
Vacances en existence, la vue était troublée, il y avait des souvenirs d'enfance, qui se cognait sur la baie brisée.
"Avance ! Toujours Avance!", Quelques pas de démence, sourire figé, le clown était mort d'un éclat de gaieté.
Notre Interstice était un espace de bonheur débonnaire, il ressemblait à l'heure d'un puzzle éphémère.
Debout devant la vie brisée, de vous d'avant avoir plongé dans la baie vitrée, près de la déchirure il y avait les prémices des craquelures.
Les anges avaient de l'allure, faire le bien était une sinécure, la terre était un séjour en enfer. Même hier attendait son lendemain, il n'y avait pas de répit pour la fin.
La colère des blessures rabibochait les points de suture, un éléphant jaune aux yeux couleur d'azur glissait sur la pente qui menait au vide-ordures.
Il y avait une porte sur l'été à ouvrir, des alizés qui soufflaient sur l'avenir, le réel n'était qu'un mirage imaginaire, nos existences un trouble passager de l'univers.
Art René Magritte
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createurdereves · 2 years
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Le Bleu du Départ
Les coups de Trafalgar mettaient fin aux batailles des guignards, l’espoir atterré s’était mis à boire. Coude au comptoir menton relevé, il ne fallait pas perdre pied, un canon sous verre secoué, aspirait à être une Tour Eiffel plastifiée. Quelle heure à la pendule ? Jour moins le quart, l’humeur piaffait dans le vestibule, visage hagard, la vie virgule. L’imaginaire à la peau bleue faisait un vœu, « Je te veux sans m’éveiller ! », un cargo larguait les amarres fatiguées, la nuit attendait un départ tourmenté. Et si demain ? Bonjour destin, c’était juste une figure de rhétorique, tout n’était que cirque. Avant de partir, il fallait rassembler ses souvenirs, ne rien oublier, laisser de coté ce qui freinait, un pas après l’autre, sans chercher à qui la faute. L’aurore n’était qu’un prétexte pour un encore, l’existence à tort ou à raison, chercher sans foi une ultime floraison. Le bleu du départ, pas de contrefaçons, un vrai défi sans hasard, avancer sans émotions, il y avait bien ce quelque part, la balance oscillait entre zéro et décision. Le ciel se levait sur un arc en ciel, les tranches de vie séquentielles, l’étrange devis à payer circonstanciel, c’était le prix des erreurs, no errances, nos peurs, un soir de brume la torpeur. Pas de sommeil pensée nocturne, se préparer à la veillée genre taciturne, avant que la fin agonise, les yeux valises, plier bagages, laisser sur le plancher la rage, selon le vieil adage, « Sois un sage, sois ce que tu peux après la page »
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Illustration Robert Jahns
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createurdereves · 2 years
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La nuit où nous avions brisé la lune
Un verre de vin à la main, dans l'autre un sarment, je pensais au passé à mes vengeances tardives. Notre histoire d'un toujours, traînait là pourtant si furtive. Je passais mon tour, mon cœur battant n'avait plus cour, hémophile tu laissais le sang noyer nos émotions. Sur le bûcher des abandons j'avais brûlé mes chandelles, avais-je vraiment vécu l'essentiel ? A force de nuances, je rejetais mes fautes à pas de chance, nous avions jeté des étoiles à la mer, filant l'écume à l'envers. L'astre nocturne était une ampoule, juste notre filament d'amour, chahuté par la houle. Nous avions brisé la lune, une situation de secours, nous amants d'infortune. Mais de guerre lasse c'était ainsi comme, j'avais perdu ta trace, je gardais la lumière d'une stella pour ma paume, perdu dans un regard où je voyais mes fantômes. Je cherchais encore dans mes poches à surprises, un destin bleu garçon sans méprise. La nuit où nous avions brisé la lune, nos corps de verre prisonniers d'un luminaire, était notre fusion éternelle, notre addiction perpétuelle.
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createurdereves · 2 years
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Fleurir à mort de temps
Cela ne vivait pas à fleur de peau, d'avoir une existence par défaut, c'était le temps qui sévissait, nous choisissant pour une séance d'éternité. On se voyait immortels, orchestrant nos séquences à caresser les violoncelles. Nous passions devant la devanture d'une échoppe aux horloges universelles, à vouloir se marier à l'amour éphémère, du fœtus d'un espoir la terre était la mère, les enfants du futur jouant sur la terre comme au ciel. Un rire déployé refusait de pleurer sur une idée mortelle, demain c'était peut-être, sans doute la certitude que le prochain instant murmurait,"Je me fiche si le temps s'arrête". Levant les yeux pour implorer le néant, il fallait fleurir à temps, à mort de vivre, d'être saoul de tout sur notre bateau ivre. Sur la liste des prochains on entendait passer le train, on se souvenait du bien, des mots, de nos regrets qui s'étaient noyés, de notre côté sur jetée, sur le sable se dessinait notre plus beau Picasso. Et si tout ça n'était qu'un accident interstellaire, une flânerie de Baudelaire, un caprice poétique, un drame programmé d'un Dieu éméché, "Je vous ai bien eu, aimez votre prochain, demain vous serez un peu mort!". La nuit trépassait lorsque les derniers pas des passants accablés, résonnaient sur l'asphalte du paradis imaginaire, nous nous retournions sur ceux qui restaient, accoudés au comptoir, pensant que le bonheur c'était finalement un enfer que nous avions payé cher.
Art by Salvador Dali
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createurdereves · 3 years
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Bourdon d'été
Nuit de bourdon, je me sers volant au passage un Gin Bourbon. Les mots ratés, un jeté de mojito sur canapé. Lové facon foetus, je parle en vers á mon ficus. Il paraît que les murs, c'est á se cogner les pensées. Si je suis, personne derriére moi, c'est juste un trait d'esprit, et chez toi?. Padapadapa, prés de mon aquarium j'ai pêché en verlan, le fil de mes idées accroché au serment. J'entends le sang de mes ennemis, au soleil de minuit, pas le temps, le coeur différent. Je nomme une étoile, “Môme de ciel”, l'enfance de la marelle, la vie qui s'installe. Un instant l'espace, le vaisseau qui fait surface, nous sommes la traversée, la fin est déja gravée. J'inscris un peu empreinté les détails, la perfection de mes failles. A la croisée des demain, au milieu de nulle part, il y aura le grand bazar, alors on sera chagrin. J'écoute le vent bleu printemps, je prends dix ans au creux de ma main, c'est juste un éclat errant, je te regarde dans la prunelle, “Est-ce que tu viens?”. L'humeur monotone, je suis en combat contre le monochrome, amoureux fâné des saisons j'assaisonne, la déclaration des mots á la voix aphone. Je respire une bouffée d'air, une rêverie passagére á l'envers, un sourire esquissé, c'est mon aquarelle au bonheur dilué. Ici c'est lá que tout commence, je compte les secondes qui nous réparent, j'accroche un silence noir, le jour me dit que l'aurore est une romance. Mon sofa sur l'océan, mon arche un peu navrée sur le séant, je prie dieu un 1er avril, de protéger les femmes et les enfants, sans cligner des cils. Je vois un karma qui passe dans la riviére de la crasse, ceci est juste un humain, tu sais celui qui promet avec les deux mains. C'était l'été au passé, moi j'étais, je nageais sous les gouttes de pluie, avançant vers deux heures et demie de ma vie.
Illustration Pierre Paul Pariseau
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createurdereves · 3 years
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Enfant des îles, enfant des chants
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Nés quelque part ici-bas et nulle part, ils étaient des enfants de tout ce bazar. Carrousel d’un conte enchanté ou décharge à ciel ouvert sulfatée, le monde chantait les pleurs des rires avortés. Des rues avalaient leurs secrets, les sacs de colle parfumaient leur humeur noire, tout oublier d’une passe sans mémoire. Enfants de la chance, enfants d’une déchéance, l’idée du bonheur tel un lancer de dés était pipée. Orphelins de jour, mendiant de nuit, formulaire de demande d’amour, c’était un épisode de "La vie s’enfuit ». Les chants d’un langage universel se mêlaient aux larmes de sel, la faim devenait un rire tatoué sur une fin providentielle. Passeport vers l’île des rêves en devenir, l’embarcation ne devait pas chavirer au pire. Enfants d’Afrique, d’Asie et de tous les continents, nous étions un peu tous vos parents, un enfant qui décédait c’était notre crime indécent, chaque main qui se tendait vers nous était un espoir dormant. Ouvrons nos bras tels des refuges éternels, notre karma se dessinait sur un coin du ciel. Si tous les chants étaient des enfants, si toutes les îles étaient des vies tranquilles, l’univers serait un concert, posé sur l’écume des jours couleur amour.
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createurdereves · 3 years
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L’histoire á l’envers
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Nous vivions des histoires de revers, certaines à l’envers de nos efforts, coincés par un autre décor
Ames en transit, mais exit, sortie de contes à dormir debout, nous brûlions le tout par les deux bouts
Notre quête pour faire la paire, amours perdus pour se plaire, nous étions de guerre las naguère
Nous découpions le brouillard qui nous voilait la face, le port de tête hors de l’eau pour faire surface
La vie était un enjeu, gammes à jouer sur un piano bar, et moi je ? Et si lá tout n’était que hasard ?
La nuit se retournait dans son lit, un rêve à l’envers nous tenait en haleine, aucune haine be servait l’infini
Nous nous souvenions des promesses, on en faisait des caisses, du vin dans nos verres un peu chagrin
Le temps était à genoux, c’était à devenir fou, échecs sur fond d’escalier, toujours à tenter le sommet
L’existence réversible nous retournait sans veste, nous sous pression du pur jus genre « Pas un zeste ! »
L’histoire à l’envers en refrain à enchaîner désaccord, déchanter si fort que nous en perdions le nord
Et si tout était motus cousu de fil blanc, nous tissions à trépas un canevas pour l’accrocher au firmament
L’hôtel Paradis affichait complet, l’enfer c’était les hôtes, « Tiens la chandelle haute ! », séjour ajourné.
Art by Robert Jahns
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createurdereves · 4 years
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Un nuage aux bords des lévres, nos rêves se cisélent orfévres.
Artwork Tyler Spangler
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createurdereves · 4 years
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Tu me donnes la vie-île
Le tumulte assourdissant de la ville, me rend l’âme plus servile, figé à ne plus battre d’un cil,
Mes voyages en tram de nuit, de Cuba ma salsa je m’ennuie, lorsque l’amour de jour me nui
J’irai hier à ne plus me taire, à boire la tasse thé d’hiver, couché Intérieur cuir conduite Taxi driver
Aller là où je ne suis pas, pour me perdre à chaque fois, l’oubli á mémoire tourné vers l’au-delà
Tu me donnes la vie-île, l’arche de Noé n’est plus tranquille, Morgane de toi à me saigner hémophile
Bar en zinc sur mon chemin, boire plus soif qu’un lendemain, je reste au début abusé jusqu’à la fin
Je n’ai plus d’heure côté cœur, je me pendule à ton cou, l’hymne pour un fou, à bruler feu le bonheur
Le vertige perché au quarantième étage, mon suicide est étendu sur une plage, requiem sage
L’heure bleue sonne ma minute fleur bleue, le ciel devient soucieux, lorsque l’air est amoureux
Tu me donnes la vie-île, l’arche de Noé n’est plus tranquille, Morgane de toi à me saigner hémophile
Les immeubles se dressent pour me montrer l’éternel, je vois sous les nuages gris ta prunelle
D’une rue pavée errant à te chercher, je donne chair pour avoir ta peau, un effluve écorché accroc
Traverser les boulevards les yeux clos sans far, paupières fermées on ne voit qu’avec le Cœur renard
Les histoires lubriques dans la boite à fric, se content défaits l’enfer d’Alice sur un trottoir qui abdique
Tu me donnes la vie-île, l’arche de Noé n’est plus tranquille, Morgane de toi à me saigner hémophile
Tous mes combats les mises aux poings, jeu demain soucis à serrer entre mes mains, donne vie de chien
Les lumières de la ville, Charlot ou imposteur à mimer des scènes de vaudeville, inversons les inutiles
Naufrage sous les pluies diluviennes, le déluge est mon refuge, mon après moi qu’à cela ne tienne, amen
L’existence n’est juste qu’un pas de danse, la chorégraphie miroir de notre enfance, cachée dans un tiroir
Tu me donnes la vie-ile, l’arche de Noé n’est plus tranquille, Morgane de toi à me saigner hémophile.
Art Morgane Guerry
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createurdereves · 4 years
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A un quart d’heure d’hier
La pendule bouleversée ne savait plus le jour de quelle nuit il était, le vent se glissait entre un trente et un juin de printemps et un demi premier jour de Juillet, á peine á un flocon d’hiver, á un quart d’heure d’hier. Je me tenais á aujourd’hui, incertain de mon équilibre en repli, j’étais sans doute en retard, sortant de ce fait un lapin blanc du placard. Un été dansant sans un non anniversaire de mémoire, j’allais á un dinner blanc longeant l’obscurité qui me plongeait dans le noir, je pensais á demain tel un devoir, mais alors, pas encore, j’étais a peine á un quart d’heure d’hier. La malice au bord de ma montre á gousset, j’arrêtais l’instant me demandant, “Ce goût c’est?”, á l’instar d’une étoile á la saveur lactée. Derriére le miroir il y avait cet aprés, cet aprés-midi, lá oú les midinettes au bord de la Jatte passaient un dimanche á découper selon les pointillés. Alice la cadette de la famille Liddel cabotait en transportant son sac de merveilles, touchant du coeur la rive de l’autre cote, elle avait laissé courir ses rêves sur l’onde á peine ecorchée. Si j’avais su le jour et l’or de ce moment précieux, j’aurai pu me joindre á elle jusqu’aux confins du merveilleux, j’aurai égrèné le temps en le prenant vraiment par les graines, oubliant les années bi-sextiles de déveine. Mais ce rendez-vous manqué d’avant-hier, le bonheur á trouver á travers champs, j’allais badaud á la foire des priéres, car á toute envie d’être heureux nul ne pouvait faire sans. A un quart d’hier enfin je parvenais, cela ressemblait á des rêves en partance, á des regrets de l’enfance, á des souvenirs abandonnés, rires et chagrins étaient mêlés flottant a la surface d’une tasse de thé, c’etait le non anniversaire d’une existence oubliée, inscrite sur un vieux calendrier de pluviôse, á un quart d’hier entre autre chose.
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createurdereves · 4 years
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Lá oú le ciel est rose, je vois la vie en pause. Le soleil aux reflets argentés, réchauffe mon visage sur la glace bleutée. L'absence de temps est mon essence, l'accroc sur un baiser mon aura distillée.
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createurdereves · 4 years
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L'image de toi, est bien plus belle que toi.
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createurdereves · 4 years
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Un A 306 de bonheur
C’était l’été des saisons, le retour torride des illusions. La nuit couleur “Indigo fight”, pointait son neant l’air aguicheur qui hallait ‘Exit”. Le mouvement des champs zébrés, caressait le sol allongé qui se couchait au dormant fané. Le soleil touchant ta peau diurne, la lune couvrant les chagrins nocturnes, nos coeurs á l’envers se promettaient d’avoir un univers. A la terrasse d’un café serrés, l’un contre la nuit, l’autre contre la vie, nos incertitudes illuminées par les étoiles qui dansaient. Paume contre pomme, les doigts fermés sur nos futurs péchés, de nos parfums nous humions les arômes. Je voyais ta robe qui flottait en regardant mon verre de mouton Cadet, je dessinais ta silhouette gracile sur la nape en papier. Les mots couleur silence en italique, nos bouches baies rouge cerise, prenaient une expression anecdotique, un trouble passait dans la remise. A la croisée des destins nous allions nulle part, un doute absent s’éclipsait sur nos regards, il y avait toujours un non vendredi treize, nos filions la chance a l’anglaise. La tour Eiffel á nos pieds, le monde nous appartenait, rêveries tournées vers l’azur, nous zippions les fermetures éclair de nos dechirures. Nous devenions deux, comme si soudain notre vie prenait feu, le puzzle d’une histoire á assembler couleur de tes yeux, reflétait sur le sol une montgolfiére qui s’envolait vers nos cieux, la-haut a partir et maintenant tout allait etre plus beau.  Des ballons arc-en-ciel enlacés nous emmenait vers cet ailleurs , un A 306 de Bonheur, nos coeurs accrochés á l’unisson, allaient sur une terre se poser en vagabonds.
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createurdereves · 5 years
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Station des sens
J'avais fait le plein d'existence á la station total des sens. Roulant á pleine ivresse en prenant de coeur ma vitesse. Je continuais á contresens la route de mes errances. Les pavés dans l'asphalte durci secouaient ce que j'avais d'uni. Vers le bord d'un précipice raccourci, je freinais sur le fer des vices alanguis. Le vent contre le pare-brise, empêchait que les mots présents me contredise. Intérieur fuir, amour capitonné, neige á flocons arrêt aux Menuires, larmes á couler. Royal conducteur de ma Dauphine, je m'entichais d'une brune á la mise en spleen. Dèpart de nuit sous les étoiles jaunies, clair de lune assombrie par une éclipse meurtrie. Auteur laborieux qui avait écrasé des stories sauve qui peut au français égaré. Tu y vas lá-bas vers un monde ailleurs? Il paraît que le pire n'y est pas meilleur. Accés l'air de respirer, foulard hermés autour de ton cou, humeur á t'envoûter, seuls comme des si "île yavê que nous ". L'envie soudaine d'un noctambule, de défier la veine lovée dans une bulle. Je prenais le virage sans me retourner, aperçu d'un visage sur le mur qui me cueillait.
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